Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Louez Dieu avec mon coeur
1 octobre 2019

91. Un adieu à « la gentillesse »

Par Lin Fan, Espagne

    J’ai passé mon enfance dans les hurlements et les jurons de ma belle-mère. Plus tard, un peu plus dégourdie, je vivais selon les lois sataniques de la survie afin de bien m’entendre avec ma belle-mère et les gens qui m’entouraient : « Mieux vaut ne rien dire que de signaler des problèmes », « restez calme pour votre propre protection et cherchez seulement à éviter le blâme » et « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié ». Cela m’a valu les éloges des autres et a fait dire à tout le monde que j’étais facile à vivre. Progressivement, j’ai tiré quelques leçons de vie : si je voulais survivre dans cette société sombre et perverse, je devais bien m’entendre avec les gens de mon entourage. C’était la seule manière d’être acceptée. Après m’être jointe à l’Église, j’agissais encore selon les mêmes principes. Chaque fois que je rencontrais un problème dans l’exercice de ma fonction, je restais silencieuse, craignant que signaler le problème n’offensât les gens et me fît du tort. Mon manquement à la pratique de la vérité nuisait au travail de l’Église et constituait une transgression devant Dieu. Le châtiment et le jugement des paroles de Dieu m’ont révélé mon vrai visage de femme « gentille » et m’ont permis de mieux connaître l’essence de ces personnes « gentilles ». J’ai vu qu’être « gentille » blessait les autres et me faisait du mal, que j’avais pris le chemin du non-retour, celui de l’opposition à Dieu. J’ai donc décidé de me défaire des contraintes de ma mentalité de « gentillesse », d’avoir le courage de pratiquer la vérité, de respecter les principes et de vivre un peu comme une honnête personne.

    En 2018, j’ai été choisie pour être une dirigeante à l’échelon intermédiaire. J’étais très reconnaissante à Dieu de me donner cette occasion de m’entraîner et j’ai résolu d’exercer ma fonction correctement, de satisfaire Dieu et d’être à la hauteur de Ses attentes. Ayant tout juste accepté ma fonction, je ne connaissais pas très bien certaines affaires de l’Église. Sœur Liu, avec qui je faisais équipe, exerçait cette fonction depuis plus d’un an et connaissait relativement bien les divers aspects du travail de l’Église. Chaque fois que je rencontrais un problème, j’en parlais à sœur Liu et elle m’aidait fréquemment. Mais je me suis peu à peu rendu compte que, pendant les réunions, sœur Liu ne parlait que de lettres et de doctrines et n’avait pas la réalité de la pratique des paroles de Dieu. Elle était également très passive et ne fournissait pas un vrai travail dans l’exercice de sa fonction. Quand les frères et sœurs lui signalaient des problèmes, elle n’essayait pas de les résoudre. Elle ne s’occupait notamment pas des faux dirigeants dans l’Église qu’il fallait remplacer de toute urgence, mais, au contraire, ne cessait de remettre le problème à plus tard. Pendant ce temps, Sœur Liu répétait que la dirigeante de l’Église, Sœur Zhang, ne se contentait que d’agir pour la forme, qu’elle n’avait jamais fourni de vrai travail dans l’exercice de sa fonction et ne parlait que de lettres et de doctrines lors des réunions. De plus, Sœur Zhang n’acceptait même pas les suggestions ni l’aide des autres. Pourtant, après avoir dit cela, Sœur Liu ne semblait pas avoir l’intention de remplacer Sœur Zhang. Plus tard, quand j’ai rencontré Sœur Zhang, j’ai découvert qu’elle était vraiment comme Sœur Liu la décrivait. J’ai donc dit à Sœur Liu : « D’après l’évaluation selon les principes de ce qui se manifeste chez Sœur Zhang, c’est une fausse dirigeante qui ne cherche pas la vérité, ne fait pas un vrai travail et n’a pas l’œuvre du Saint-Esprit. Elle devrait être remplacée. » Mais Sœur Liu n’a fait que répondre à la légère : « Les capacités de Sœur Zhang sont peut-être insuffisantes, mais, pour le moment, elle est encore capable d’accomplir du travail. Essayons de l’aider. » J’ai pensé en mon cœur : « Dans nos arrangements de travail, il est dit que les faux dirigeants doivent être remplacés dès qu’ils sont découverts dans l’Église. Sœur Zhang a déjà été mise à nu, révélant que c’est une fausse dirigeante. Elle devrait donc être remplacée ! » J’étais sur le point d’ouvrir la bouche pour le dire, quand j’ai pensé : « Sœur Liu exerce sa fonction de dirigeante depuis si longtemps qu’elle devrait être au courant des exigences des arrangements de travail. Si j’insiste, va-t-elle penser que je dis qu’elle ne fait pas un vrai travail ? Va-t-elle penser que je fais des histoires et qu’il est difficile de bien s’entendre avec moi ? Oh ! Cela est nouveau pour moi, et il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas. Et puis, je vais travailler avec elle pendant un certain temps. Si je me dispute avec Sœur Liu à cause de cela, comment allons-nous exercer notre fonction ensemble ? Je devrais juste l’oublier ! » Ayant pensé cela, je n’ai rien dit de plus.

    Plus tard, j’ai échangé plusieurs fois avec Sœur Zhang, mais son état ne s’améliorait pas. Ensuite, les autres frères et sœurs de l’Église m’ont informée que Sœur Zhang ne faisait pas un vrai travail, et j’ai compris que le problème était urgent. Ne perdant pas de temps, je suis retournée voir Sœur Liu pour discuter du remplacement de Sœur Zhang. Mais Sœur Liu a commencé à présenter des excuses : « Les dirigeants des échelons supérieurs sont en train de vérifier les lettres d’accusation. Elle sera remplacée lorsqu’ils confirmeront que c’est une fausse dirigeante. » Dans mon cœur, j’ai pensé : « Si c’est vraiment une fausse dirigeante, elle doit être remplacée le plus tôt possible. Si nous attendons leur vérification avant de la remplacer, le travail de l’Église sera retardé et l’entrée des frères et sœurs dans la vie le sera également. Cela va contre Dieu ! » Je voulais parler avec Sœur Liu de l’importance de remplacer les faux dirigeants, mais j’ai alors pensé : « Si j’insiste pour que Sœur Zhang soit remplacée, Sœur Liu va-t-elle penser que je suis trop arrogante et vaniteuse, que j’essaie simplement de faire mes preuves dans mon nouveau poste en me glorifiant ici ? De plus, Sœur Liu n’avait pas dit que l’on ne s’occuperait pas de Sœur Zhang ; elle avait seulement dit d’attendre la confirmation des dirigeants des échelons supérieurs avant de faire quoi que ce soit. Alors je ferais mieux de me taire. Il n’y en aura que pour quelques jours. » Alors, je l’ai gardé pour moi. Quelques jours plus tard, les dirigeants des échelons supérieurs nous ont adressé, les dirigeants des échelons intermédiaires, un sévère reproche pour ne nous être immédiatement occupés de la fausse dirigeante dans l’Église. Ils ont dit que nous ne protégions pas les élus de Dieu, que nous étions les complices, les boucliers de Satan, que nous faisions du mal aux autres frères et sœurs. C’est alors seulement que Sœur Zhang a été rapidement révoquée. Pendant que tout cela était réglé, j’ai découvert que Sœur Zhang n’avait pas fait de vrai travail depuis longtemps. Elle n’avait jamais été efficace dans le travail évangélique de l’Église, dont elle était responsable, et les frères et sœurs vivaient tous dans la négativité et la faiblesse. Certains ne voulaient même pas aller aux réunions. Voyant comment la négligence de s’occuper immédiatement d’un faux dirigeant avait gravement nuit à l’Église, j’ai ressenti de grands remords dans mon cœur. Pourtant, je n’ai pas passé plus de temps à réfléchir à cette question ni à essayer de me connaître moi-même, croyant que le remplacement de Sœur Zhang avait été suffisant.

    Ensuite, des problèmes sérieux ont commencé à faire surface dans tous les aspects du travail des Églises dont Sœur Liu était responsable. Quand elle était émondée et traitée par les dirigeants des échelons supérieurs, non seulement elle était impénitente, mais elle vivait dans la négativité et la résistance, ne voulant plus exercer sa fonction. Voyant l’état de Sœur Liu, je voulais lui indiquer ces problèmes pour qu’elle puisse y réfléchir, mais j’étais également inquiète : « Si je lui dis de réfléchir sur elle-même, dira-t-elle que je ne lui témoigne aucune considération, que je ne l’aime pas ? Il serait difficile de travailler ensemble si les choses se gâtaient entre nous. » Après y avoir quelque peu réfléchi, j’ai échangé sur la volonté de Dieu avec elle, d’une manière très indirecte, et lui ai conseillé de cesser d’être négative. Par la suite, Sœur Liu se plaignait souvent et argumentait sur le bien et le mal. Elle n’avait clairement pas l’œuvre du Saint-Esprit. Je me suis souvenue que Sœur Liu n’avait jamais fait de vrai travail depuis que nous exercions nos fonctions ensemble et que lorsqu’elle était émondée et traitée, elle ne l’acceptait pas ni ne cherchait la vérité. C’étaient là les manifestations d’un faux dirigeant ! C’est à ce moment-là que les dirigeants des échelons supérieurs m’ont demandé de rédiger une appréciation sur Sœur Liu. Je me sentais vraiment partagée dans mon cœur : devrais-je être honnête à propos de ce qui se manifeste habituellement chez Sœur Liu ? Si je ne le signalais pas, je protégerais une fausse dirigeante et ne soutiendrais pas le travail de la maison de Dieu. Mais la plupart des frères et sœurs ne savaient pas ce qui se passait réellement. Ils ne pouvaient pas le percevoir et étaient tous très favorables à Sœur Liu. Si je me compromettais et soulignais ses problèmes, auraient-ils une mauvaise opinion de moi ? De plus, je vivais quotidiennement avec Sœur Liu. Elle m’avait aidée quand j’avais des problèmes. Si je signalais ses problèmes et qu’elle était vraiment remplacée, me haïrait-elle ? Et donc, après avoir pesé le pour et le contre, j’ai minimisé la manifestation de l’échec de Sœur Liu à faire un vrai travail et son manque d’entrée quand j’ai rédigé son appréciation. Une fois l’appréciation envoyée, je me sentais très mal à l’aise en mon cœur. J’ai compris que j’avais caché les faits et trompé Dieu. Dans mon esprit, je ressentais une grande accusation. Durant les jours suivants, je m’endormais en lisant les paroles de Dieu et je n’étais pas éclairée ni illuminée dans les réunions et les échanges. Je ne pouvais pas sentir la direction de Dieu ni ne pouvais découvrir de problème dans l’Église. Quelques jours plus tard, après avoir mené une enquête et confirmé que Sœur Liu était une fausse dirigeante qui ne faisait pas un vrai travail, les dirigeants des échelons supérieurs l’ont révoquée. Bien qu’elle ait été révoquée, j’avais abandonné la vérité et j’avais transgressé dans le but de maintenir ma relation avec elle. En y pensant, j’étais accablée de honte et de reproches contre moi-même. J’ai immédiatement prié Dieu et commencé à réfléchir sur moi-même.

    Plus tard, dans les paroles de Dieu, j’ai lu que : « Les composantes les plus fondamentales et les plus importantes de l’humanité d’une personne sont la conscience et la raison. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité ou dont l’humanité est mauvaise. […] De telles personnes sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni de la volonté de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour témoigner en faveur de Dieu ou pour accomplir leurs devoirs, et n’ont aucun sens des responsabilités. […] Il y a même des gens qui voient un problème et se taisent. Ils voient que les autres interrompent et dérangent et ils ne font rien pour les arrêter. Ils ne considèrent pas du tout les intérêts de la maison de Dieu, et ils ne considèrent pas du tout non plus leurs propres devoirs ou responsabilités auxquels ils sont liés. Ils ne parlent, n’agissent, ne se démarquent, ne font des efforts et ne dépensent de l’énergie que pour leur propre vanité, leur contenance, leur position, et leurs intérêts et leur réputation » (« Tu peux obtenir la vérité après avoir confié ton vrai cœur à Dieu », dans Récits des entretiens de Christ). J’ai également lu un échange qui disait : « Tous ceux qui voient l’apparition de faux dirigeants et d’antéchrists, qui peuvent les identifier, mais n’assument pas leur responsabilité, ne protègent pas les élus, ni ne soutiennent l’œuvre de Dieu, de peur d’offenser les gens et pour être “gentils”, de telles gens n’aiment pas Dieu et Dieu ne les rend pas parfaits. Dieu n’amène pas les personnes “gentilles” à la perfection. Ces personnes sont fuyantes, rusées et insidieuses. Elles sont des girouettes, elles ne sont bonnes à rien, elles sont des diables classiques et Satan » (« La relation entre chercher l’amour de Dieu et être rendu parfait », dans Sermons et échange sur l’entrée dans la vie IX). La lecture des paroles de Dieu et de cet échange m’a causé un grand désarroi et je ne pouvais retenir mes larmes de honte. J’ai vu que j’étais une personne « gentille », que je ferais tout mon possible pour me protéger quand quelque chose survenait, ne faisais rien pour défendre les intérêts de la maison de Dieu et n’avais aucun sens des responsabilités envers le travail de l’Église et l’entrée des frères et sœurs dans la vie. Je savais très bien que Sœur Zhang avait été démasquée comme étant une fausse dirigeante. Le travail de l’Église et l’entrée des frères et sœurs dans la vie, dont elle était responsable, avaient été entravés. Je savais que ne pas renvoyer immédiatement des faux dirigeants, c’était pécher contre Dieu et offenser Son tempérament, mais j’avais préféré aller contre ma conscience et déplaire à Dieu au lieu de déplaire aux gens. Par conséquent, la fausse dirigeante avait continué à faire du mal aux élus de Dieu dans l’Église pendant plus de deux mois. Malgré cela, je ne m’étais toujours pas examinée. Lorsque des problèmes graves s’étaient présentés dans les différents travaux dont Sœur Liu était responsable, et que non seulement elle n’avait pas accepté l’émondage et le traitement des dirigeants des échelons supérieurs, mais qu’elle avait résisté également avec négativité, j’aurais immédiatement dû aider et donner quelques indices, j’aurais dû exposer et examiner la nature et les conséquences d’une telle manifestation pour que la Sœur puisse se repentir immédiatement. Cependant, j’avais protégé mes propres intérêts et n’avais fourni que quelques paroles de réconfort et quelques conseils. Quand on m’a demandé de rédiger une appréciation de Sœur Liu, j’étais clairement consciente qu’elle avait déjà perdu l’œuvre du Saint-Esprit, qu’elle ne pouvait pas résoudre les problèmes de l’Église, qu’elle était une fausse dirigeante, mais pour protéger mon propre statut, j’avais essayé de cacher les faits réels et de protéger Sœur Liu. J’ai vu que j’avais protégé une fausse dirigeante à maintes reprises, que je préférais que le travail de l’Église souffre que de pratiquer la vérité et de respecter la justice, que je ne me souciais que de mes propres intérêts, que je ne n’accordais pas la moindre considération au travail de l’Église ou au fait que les frères et sœurs vivent ou meurent. Agissant ainsi, j’avais été un bouclier protecteur pour la fausse dirigeante, j’avais été un complice de Satan venu s’immiscer dans l’atmosphère et perturber l’œuvre de la maison de Dieu. Où était mon humanité ? J’étais une personne « gentille », qui était plutôt égoïste et ignoble, fuyante et rusée ! L’Église m’avait confié une fonction si importante. Je criais que je voulais remettre à Dieu Son amour et Le satisfaire, mais j’avais en fait essayé de Le tromper et, après avoir rencontré des problèmes, j’adoptais toujours une posture de défense en me plaçant du côté de Satan pour Lui résister. Mes actions offensaient le tempérament de Dieu depuis longtemps. Elles avaient attiré le dédain et la haine de Dieu. Ma honte était infinie. Je ne pouvais m’empêcher de prier Dieu : « Ô Dieu ! Je me suis constamment opposée à Ta volonté, me protégeant, ne pratiquant pas la vérité, entravant le travail de l’Église, faisant du mal à la vie des frères et sœurs. Je me suis rebellée contre Toi, je me suis opposée à Toi et, si je ne me repens pas, je subirai le châtiment de Ta justice. Ô Dieu ! J’ai mal agi, je souhaite me repentir devant Toi, pratiquer la vérité pour compenser mes transgressions. »

    Plus tard, durant une réunion, les frères et sœurs ont signalé que frère Li, avec qui je travaillais, ne faisait pas un vrai travail. Ils ont signalé qu’il n’agissait toujours que pour la forme durant les réunions et n’échangeait pas immédiatement ni ne cherchait une solution en cas de problèmes ou de difficultés dans l’exercice de ses fonctions. Plus tard, j’ai abordé frère Li plusieurs fois pour échanger. Mais il n’a fait qu’exprimer son accord avec ce que je disais. Après une admission pour la forme, c’était fini. Quelque temps plus tard, les frères et sœurs ont de nouveau commencé à signaler la manifestation de frère Li qui ne faisait pas un vrai travail, qui faisait obstacle depuis longtemps au travail de l’Église et l’empêchait de progresser. Si on l’évaluait selon les principes, frère Li était lui aussi un faux dirigeant qui ne faisait pas un vrai travail. Je devais immédiatement en informer les dirigeants des échelons supérieurs et le faire révoquer. Mais à l’idée de dénoncer frère Li, l’inquiétude et le souci sont revenus dans mon cœur : « frère Li exerce sa fonction ici depuis plus longtemps que nous tous. Il est considéré comme un “ancien”. Je le consulte souvent au sujet des affaires de l’Église et il m’aide toujours. S’il sait que mon rapport conduira à sa révocation, que pensera-t-il de moi ? Dira-t-il que je suis ingrate ? Comme ce serait embarrassant de nous revoir après cela. D’autres collaborateurs n’ont pas dénoncé frère Li, alors je ferais mieux de ne pas me compromettre. Je ne devrais pas faire d’histoires et je ferais mieux de ne pas m’en occuper jusqu’à ce que les dirigeants des échelons supérieurs le découvrent. Mais si je ne signale pas immédiatement la situation et ne fais pas en sorte que frère Li soit révoqué, je retarderai l’entrée des frères et sœurs dans la vie, m’interposerai et interromprai le travail de l’Église. » À ce moment-là, j’ai éprouvé des sentiments partagés dans mon cœur. Ne sachant pas quoi faire, je me suis empressée de prier Dieu et de chercher. J’ai pensé aux paroles de Dieu : « Tu dois toujours laisser Mes paroles travailler en toi, peu importe qui est devant toi ; tu dois être capable de rester ferme dans ton témoignage envers Moi et prendre Mes fardeaux en considération. Tu ne dois pas être confus, te rangeant aveuglément du côté des gens sans avoir tes propres idées, mais au contraire, tu dois avoir le courage de te lever et de t’opposer aux choses qui ne viennent pas de Moi. Si tu sais clairement que quelque chose ne va pas, mais que tu gardes le silence, alors tu n’es pas quelqu’un qui pratique la vérité. Si tu sais que quelque chose ne va pas et ensuite tu déformes le sujet, mais Satan bloque ton chemin – tu parles sans aucun effet et tu es incapable de persévérer jusqu’au bout –, alors la peur réside toujours en ton cœur ; et ton cœur n’est-il pas encore rempli des pensées de Satan ? » (« Chapitre 12 » de Déclarations de Christ au commencement, dans La Parole apparaît dans la chair). « Tous ont dit qu’ils seraient attentifs au fardeau de Dieu et défendraient le témoignage de l’Église. Pourtant, qui a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : Es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour le fardeau de Dieu ? Peux-tu être juste pour Dieu ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre toutes les actions de Satan ? Pourrais-tu mettre tes émotions de côté et exposer Satan pour l’amour de Ma vérité ? Peux-tu permettre que Ma volonté soit accomplie en toi ? As-tu offert ton cœur quand le moment crucial est venu ? Es-tu quelqu’un qui fait Ma volonté ? Demande-le-toi et penses-y souvent » (« Chapitre 12 » de Déclarations de Christ au commencement, dans La Parole apparaît dans la chair). Dans chacune des questions réprobatrices de Dieu, il y avait Ses attentes envers moi. Quand quelque chose dans l’Église violait les principes de la vérité, Dieu S’attendait à ce que je me range de Son côté, que j’aie le courage d’exposer Satan, de soutenir le travail de l’Église et d’avoir un sens de la justice. Mais à partir de ce qui avait été révélé à mon sujet et de ce qui se manifestait en moi, il s’avérait que je n’étais pas attentive à la volonté de Dieu ni ne pratiquais la vérité : voyant que frère Li était un faux dirigeant et qu’il fallait le remplacer, j’étais réticente à signaler la situation, même lorsque je découvrais des problèmes, afin de protéger mes propres intérêts et de défendre mon image dans son cœur. J’essayais de laisser les dirigeants des échelons supérieurs résoudre le problème et n’accordais pas la moindre considération aux intérêts de la maison de Dieu. J’ai vu à quel point ma nature était égoïste et rusée ! Pourquoi, au moment crucial, étais-je toujours « gentille » et n’osais-je pas me lever pour défendre le travail de l’Église ?

    Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Le tempérament corrompu de l’homme résulte de son empoisonnement et de son piétinement par Satan, du préjudice monstrueux que Satan a infligé à sa pensée, à sa moralité, à sa perspicacité et à sa raison. C’est précisément parce que ces choses fondamentales de l’homme ont été corrompues par Satan et sont complètement différentes de la façon dont Dieu les a créés à l’origine que l’homme s’oppose à Dieu et ne comprend pas la vérité » (« Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair). « Une fois que tu as la foi, lorsque tu te présentes devant Dieu, mais que tu vis toujours de la même manière habituelle, ta croyance en Dieu a-t-elle un sens ? A-t-elle une valeur ? Les objectifs et les principes de ta vie et ta manière de vivre n’ont pas changé, et ce n’est que par ta reconnaissance de Dieu que tu es supérieur aux incroyants. Il semble que tu suives Dieu, mais ton tempérament de vie n’a toujours pas changé le moins du monde. En fin de compte, tu ne seras pas sauvé. Tel étant le cas, ta foi et ta joie ne sont-elles pas insignifiantes ? » (« Seule la pratique de la vérité peut rejeter les liens d’un tempérament corrompu », dans Récits des entretiens de Christ). J’ai ensuite lu les paroles dans un échange : « Les gens dans l’Église qui vivent selon la philosophie de Satan et essaient de ne jamais offenser personne peuvent-ils être loués par Dieu ? Ils ne peuvent absolument pas être loués par Dieu. Ceux qui tentent de ne jamais offenser les autres ne portent aucun témoignage. Ils ne se tiennent pas du côté de Dieu et sont catégoriquement désobéissants à Dieu. Les gens qui essaient de ne jamais offenser les autres n’ont pas la réalité de la vérité, ils ne peuvent donc pas être sauvés ! Ceux qui essaient de ne jamais offenser les autres sont profondément corrompus par Satan et vivent selon sa philosophie. Les autres les considèrent comme des gens bien, mais Dieu les considère comme des humains qui ne possèdent pas les principes de la vérité, qui se tiennent du côté de Satan et lui obéissent. N’est-ce pas le cas ? De nos jours, les personnes de ce genre sont nombreuses dans l’Église. Si leurs points de vue ne changent pas, alors, tôt ou tard, elles finiront par être ruinées. Si tu ne peux pas te tenir du côté de Dieu, alors tu es ruiné. » (Sermons et échange sur l’entrée dans la vie, Volume 151). La lecture de ces paroles a éclairé mon cœur. C’est seulement à ce moment-là que j’ai compris que je défendais toujours mes propres intérêts et essayais d’être « gentille » lorsqu’il y avait un problème parce que les lois de survie de Satan « Mieux vaut ne rien dire que de signaler des problèmes », « restez calme pour votre propre protection et cherchez seulement à éviter le blâme » et « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » étaient devenues ma vie depuis longtemps, au point que j’avais été prudente et réfléchie dans mes interactions avec ma famille, mes voisins et mes amis dès mon plus jeune âge, pensant que je n’aurais une place dans le monde que si j’avais de bonnes relations avec les autres et n’offensais personne. Même quand je voyais d’autres personnes faire de mauvaises choses, je n’osais pas en parler ; je ne cherchais qu’à protéger mes propres intérêts et vivais sans aucun amour propre. Après avoir commencé à croire en Dieu et à exercer ma fonction, j’ai continué à agir conformément à ces lois sataniques de survie. Lorsque je voyais apparaître dans l’Église un faux dirigeant qui causait des préjudices au travail de l’Église, je pensais d’abord à mes propres intérêts. Je préférais offenser Dieu que les autres, je n’osais pas respecter les principes de la vérité et me tenir du côté de Dieu et, constamment, j’étais insouciante du travail de l’Église. J’étais l’esclave de Satan et méprisée par Dieu. Cette fois, quand j’ai découvert que frère Li était un faux dirigeant, j’ai encore essayé de suivre les philosophies interpersonnelles de Satan, de maintenir mon image dans son cœur. Je tenais compte de mes propres intérêts. J’ai vu que, vivant selon l’idée qu’il faut être « gentille » dans la vie, j’étais devenue encore plus égoïste et ignoble, fuyante et rusée, sans le moindre soupçon d’humanité. En même temps, j’ai appris que les personnes « gentilles » sont également fausses et obséquieuses, qu’elles ne font qu’interrompre et perturber l’œuvre de la maison de Dieu sous tous ses aspects, que ce sont des laquais de Satan qui sont expertes à faire du mal aux autres, à causer leur destruction, qu’elles font le chien couchant et sont les ennemis de Dieu. Dieu méprise et dédaigne les personnes qui sont « gentilles » et ne les sauve pas ni ne les amène à la perfection. Si je ne me repentais pas et continuais sur cette voie en étant une personne « gentille », je serais finalement éliminée et punie par Dieu ! Sachant cela, j’ai compris que mon état était très dangereux, que je ne pouvais pas continuer ainsi. Je devais me repentir sincèrement devant Dieu, pratiquer la vérité et être quelqu’un qui a un sens de justice.

    Plus tard, j’ai signalé la situation de frère Li aux dirigeants des échelons supérieurs. Après enquête et vérification, ils ont déterminé que frère Li était un faux dirigeant et m’ont demandé de le relever de ses fonctions. À l’idée de remplacer frère Li, de le démasquer et de le passer au crible pour ne pas avoir fait un vrai travail, je me sentais un peu timide. Je ne voulais pas lui faire face, j’avais peur de le blesser. À ce moment-là, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Si tu as les motivations et le point de vue d’une “personne gentille”, tu tomberas toujours et échoueras dans ces domaines. Alors, que devrais-tu faire dans de telles situations ? Lorsqu’elles surviennent, tu dois prier Dieu. Demande que Dieu te donne la force, qu’Il te permette de vivre selon des principes, de faire ce que tu dois faire, de gérer les choses conformément aux principes, de tenir ferme et de ne pas laisser le travail de la maison de Dieu être entravé. Si tu es capable de renoncer à tes propres intérêts, ta crainte de perdre la face et ton point de vue de “ personne gentille ”, si tu fais ce que tu dois faire avec un cœur honnête et sans partage, alors tu auras vaincu Satan et gagné cet aspect de la vérité » (« Tu ne peux chercher la vérité que lorsque tu te connais », dans Récits des entretiens de Christ). Dans un échange, il est dit : « Certains élus de Dieu ont un sens de la justice. Pour protéger les élus et le travail de la maison de Dieu, ils ont le courage de dénoncer les faux dirigeants et les antéchrists. Ces gens sont honnêtes et directs, ils sont chers à Dieu et aiment vraiment la vérité. Seuls ceux qui aiment la vérité et ont de vraies manifestations se repentent vraiment. Ce sont précisément eux qui seront sauvés » (« Sermons et échange relatifs à la parole de Dieu “Dieu Lui-même, l’Unique II” (XX) », dans Sermons et échange sur l’entrée dans la vie XII). D’après les paroles de Dieu et cet échange, on peut voir que Dieu aime ceux qui sont honnêtes et qui ont un sens de la justice, que les gens de ce genre seront sauvés et rendus parfaits. Ce jour-là, un faux dirigeant était apparu dans l’Église. Dieu a observé comment j’abordais cette question, si je protégeais mes propres intérêts individuels ou si je considérais les intérêts de l’Église, si j’étais capable de pratiquer la vérité et de ne pas faire de concessions à Satan. Dans le passé, je n’avais pas prêté attention à la volonté de Dieu et j’avais trahi les espoirs qu’Il plaçait en moi. Cette fois-ci, concernant le remplacement du frère Li, j’acceptais l’examen minutieux de Dieu, je corrigeais mes propres intentions et, peu importe ce que frère Li pensait de moi ou comment il me traitait, je ne devais plus protéger mes propres intérêts. Dénoncer et remplacer de faux dirigeants était ma fonction obligatoire et ma responsabilité. Je devais soutenir le travail de l’Église, tenir compte de l’entrée des frères et sœurs dans la vie, me tenir du côté de Dieu, remplacer frère Li immédiatement et dénoncer sa manifestation. Si frère Li cherchait la vérité, son remplacement l’aiderait à réfléchir sur lui-même, ce qui serait bénéfique à son entrée dans la vie et l’empêcherait de commettre davantage de transgressions devant Dieu. Et alors j’ai prié Dieu : « Que Dieu me guide et me donne le courage d’échanger avec frère Li ». Après avoir dénoncé et examiné chacune des manifestations du manquement de frère Li à la réalisation d’un vrai travail, non seulement il ne m’a pas haï, mais il s’est repenti et a dit : « Que je sois remplacé aujourd’hui relève de la justice de Dieu. C’est l’amour de Dieu et Sa protection pour moi. Si tu ne me l’avais pas signalé, je n’aurais pas su à quel point le préjudice que je portais à l’Église était grave. Rendons grâce à Dieu ! Je vais y réfléchir. Dis-moi quelle autre corruption il y a en moi ; cela m’aidera à réfléchir correctement sur moi-même… » En entendant les paroles du frère Li, j’étais émue. J’avais senti que la dénonciation de ses manifestations le blesserait, mais il s’est avéré que ce n’étaient là que mes idées. Si je ne les lui avais pas signalées, je l’aurais vraiment blessé. À ce moment-là, je me suis sentie résolue et en paix dans mon esprit et particulièrement près de Dieu. De même, j’ai vraiment compris que c’est seulement en pratiquant la vérité et en me tenant du côté de la justice que je pourrais vraiment aider les frères et sœurs. Plus tard, quand j’ai vu des frères et sœurs violer les principes de la vérité, je révélais toujours la perspective de la « gentillesse » et j’avais peur d’offenser les autres, mais je me présentais immédiatement devant Dieu pour prier, renonçant à moi-même et traitant ces choses selon les principes de la vérité. Rendons grâce à Dieu. Que j’aie pu avoir ce petit peu de pratique et d’entrée est l’effet des paroles de Dieu !

    Après avoir fait l’expérience du jugement et du châtiment des paroles de Dieu et de la mise à nu des faits, j’ai constaté que ceux qui sont « gentils » sont rusés, ont un cœur de marbre, sont sans conscience ni humanité et n’ont aucune chance d’être sauvés par Dieu. J’étais également reconnaissante pour la direction et la conduite des paroles de Dieu ; elles m’avaient permis de me débarrasser des contraintes de ma mentalité de « gentillesse » et de vivre un peu avec un semblant d’honnêteté. En faisant ces expériences, j’avais vraiment compris la manière dont la vérité et la justice détiennent le pouvoir dans la maison de Dieu. Dans la maison de Dieu, seules les personnes qui pratiquent la vérité, qui agissent selon les principes de la vérité et qui sont honnêtes avec un sens de la justice peuvent tenir ferme et être approuvées par Dieu. À l’avenir, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour chercher la vérité, pour avoir un sens de la justice, pour exercer ma fonction de manière satisfaisante, pour satisfaire Dieu et pour réconforter Son cœur !

    Source : L'Église de Dieu Tout-Puissant

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité