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Louez Dieu avec mon coeur
1 avril 2018

L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III

    Ces divers échanges ont un grand impact sur chaque individu. Jusqu’à maintenant, les gens peuvent finalement vraiment sentir la véritable existence de Dieu et que Dieu est en fait très proche d’eux. Même si les gens ont cru en Dieu durant beaucoup d’années, ils n’ont jamais vraiment compris Ses pensées et Ses idées comme ils le font maintenant, ils n’ont pas non plus fait l’expérience de Ses actes concrets comme ils le font maintenant. Qu’il s’agisse du savoir ou de la pratique véritable, la plupart des gens ont appris quelque chose de nouveau et atteint une compréhension plus haute, ils ont compris les erreurs de leurs propres quêtes antérieures, ils se sont rendu compte de la superficialité de leur expérience et qu’il y a trop de choses qui ne sont pas en accord avec la volonté de Dieu, ils ont perçu ce dont l’homme manque le plus est la connaissance du tempérament de Dieu. Ce savoir de la part des gens est une sorte de connaissance perceptive ; s’élever au niveau de la connaissance rationnelle exige qu’ils gagnent graduellement de la profondeur et de la force par leurs expériences personnelles. Avant que les hommes ne comprennent véritablement Dieu, on pourrait dire subjectivement qu’ils croient vraiment à l’existence de Dieu dans leur cœur, mais ils n’ont pas une compréhension précise de questions telles que : quel genre de Dieu est-Il en fait ? Quels sont Sa volonté et Son tempérament ? Et quelle est Son attitude envers le genre humain ? Cela compromet grandement la foi des gens en Dieu : tout simplement, leur foi ne peut atteindre la pureté ou la perfection. Même si tu es face à la parole de Dieu ou que tu sens avoir rencontré Dieu par tes expériences, on ne peut toujours pas dire que tu Le comprends pleinement. Parce que tu ne connais pas les pensées de Dieu ou ce qu’Il aime et ce qu’Il hait, ce qui Le met en colère ou Lui donne de la joie, tu ne Le connais pas vraiment. Ta foi est construite sur un fondement d’imprécision et d’imagination et est basée sur tes désirs subjectifs. Elle reste loin d’une croyance authentique et tu es encore loin d’être un véritable fidèle. Les explications des exemples tirés des histoires de la Bible ont permis aux humains de connaître le cœur de Dieu, ce qu’Il pensait à chaque étape de Son œuvre et pourquoi Il l’a réalisée, quels étaient Son intention première et Son plan quand Il l’a accomplie, comment Il a mené à bien Ses idées et comment Il s’est préparé et a développé Son plan. Par ces histoires, nous pouvons acquérir une compréhension détaillée et particulière de chaque intention spécifique de Dieu et de chacune de Ses pensées réelles pendant les six mille ans de Son œuvre de Sa gestion, et de Son attitude envers les humains à différents moments et différentes ères. Comprendre ce que Dieu pensait, ce qu’était Son attitude et le tempérament qu’Il révélait en affrontant chaque situation peut aider chacun à comprendre plus profondément Sa véritable existence et ressentir plus intensément Sa réalité et Son authenticité. Mon but en racontant ces histoires n’est pas que les gens puissent comprendre l’histoire biblique ni de les aider à se familiariser avec les livres de la Bible ou ses personnages, et ce n’est particulièrement pas d’aider les gens à comprendre les circonstances historiques de ce que Dieu a fait durant l’ère de la Loi. Mon but est d’aider les gens à comprendre la volonté de Dieu, Son tempérament et Son être entier en toutes Ses parties, et à acquérir une compréhension, une connaissance plus précises et authentiques de Dieu. De cette façon, le cœur des gens peut, petit à petit, s’ouvrir à Dieu, s’en rapprocher et mieux Le comprendre, mieux connaître Son tempérament, Son essence et mieux connaître le vrai Dieu Lui-même.

    La connaissance du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est peut avoir un effet positif sur les humains. Cela peut les aider à avoir davantage confiance en Dieu et atteindre une vraie obéissance et Le craindre vraiment. Alors, ils ne sont plus des fidèles aveugles ni ne Le vénèrent aveuglément. Dieu ne veut pas des imbéciles ni de ceux qui suivent une foule aveuglément, mais un groupe de gens qui possèdent dans leur cœur une compréhension et une connaissance claires du tempérament de Dieu et qui peuvent agir comme témoins de Dieu, des gens qui n’abandonneraient jamais Dieu à cause de Sa beauté, à cause de ce qu’Il a et est et à cause de Son tempérament juste. En tant que fidèle de Dieu, s’il y a toujours dans ton cœur un manque de clarté ou une ambiguïté ou une confusion à propos de l’existence réelle de Dieu, de Son tempérament, de ce qu’Il a et est et de Son plan pour sauver l’humanité, alors ta foi ne peut être louée par Dieu. Dieu ne veut pas ce genre de personne qui Le suive et Il n’aime pas que ce type d’individu vienne à Lui. Du fait que ce genre de personnes ne comprennent pas Dieu, elles ne peuvent pas donner leur cœur à Dieu : leur cœur Lui est fermé et par conséquent leur foi en Dieu est pleine d’impuretés. Leur marche à la suite de Dieu peut aussi être dite aveugle. Les gens ne peuvent acquérir une vraie croyance et être de vrais fidèles que s’ils ont une compréhension et une connaissance véritables de Dieu, ce qui les amène à une vraie obéissance et à Le craindre vraiment. Seulement de cette manière peuvent-ils donner leur cœur à Dieu pour le Lui ouvrir. C’est ce que désire Dieu, car tout ce qu’ils font et pensent peut passer le test de Dieu et témoigner de Dieu. Tout ce que Je vous communique au sujet du tempérament de Dieu ou de ce qu’Il a et est, de Sa volonté et de Ses pensées dans tout ce qu’Il fait, de quelque perspective que ce soit, de n’importe quel angle à partir duquel J’en parle, tout cela est pour vous aider à être plus sûrs de la véritable existence de Dieu, à comprendre et apprécier mieux Son amour pour l’humanité, à comprendre et apprécier mieux Son souci pour les humains et Son désir sincère de gérer et de sauver l’humanité.

    Aujourd’hui, nous allons d’abord récapituler les pensées, les idées de Dieu et chacun de Ses gestes depuis la création des humains, regarder l’œuvre qu’Il a accomplie depuis la création du monde jusqu’au commencement officiel de l’ère de la Grâce. Nous pouvons alors découvrir quelles sont les pensées et les idées de Dieu qui sont inconnues à l’homme ; de là, nous pouvons clarifier l’ordre du plan de gestion de Dieu et comprendre précisément le contexte dans lequel Dieu a créé Son œuvre de gestion, son origine et son processus de développement, et aussi comprendre précisément quels résultats Il attend de Son œuvre de gestion, c’est-à-dire le cœur et l’intention de Son œuvre de gestion. Afin de comprendre ces choses, il nous faut retourner à un temps éloigné, calme et silencieux où il n’y avait pas d’humains…

    Quand Dieu se leva de Son lit, la première pensée qu’Il eut fut celle-ci : créer une personne vivante, un véritable humain vivant, quelqu’un avec qui vivre et qui serait Son compagnon de tous les jours. Cette personne pourrait L’écouter et Dieu pourrait se confier à elle et lui parler. Alors, pour la première fois, Dieu saisit une poignée de terre et l’utilisa pour créer la toute première personne vivante qu’Il avait imaginée, puis Il donna un nom à cette créature vivante : Adam. Une fois que Dieu eut gagné cette personne vivante et qui respirait, que ressentit-Il ? Pour la première fois, Il ressentit la joie d’avoir un être aimé, un compagnon. Il ressentit également pour la première fois la responsabilité d’être un père et la préoccupation qui en découle. Cette personne qui vivait et respirait apporta du bonheur et de la joie à Dieu ; Il se sentit réconforté pour la première fois. C’était la première chose que Dieu avait faite et qui n’avait pas été accomplie avec Ses pensées ou même Ses paroles, mais avec Ses propres mains. Quand ce genre d’être fait de chair et de sang, une personne qui vivait et respirait avec un corps et une forme et était capable de parler avec Dieu, se tint devant Dieu, Dieu ressentit une sorte de joie qu’Il n’avait jamais éprouvée auparavant. Il ressentit vraiment Sa responsabilité et cet être vivant non seulement fit vibrer Son cœur, mais chacun de ses petits gestes Le toucha et Lui réchauffa le cœur. Aussi quand cet être vivant se tint devant Lui, ce fut la première fois que Dieu pensa créer plus de personnes comme celle-là. C’est la série d’événements qui découla de cette première pensée de Dieu. Pour Dieu, tous ces évènements se déroulaient pour la première fois, mais durant ces premiers évènements, peu importe ce qu’Il ressentit à ce moment-là : joie, responsabilité, inquiétude, Il n’avait personne avec qui les partager. À partir de ce moment, Dieu éprouva une solitude et une tristesse qu’Il n’avait jamais ressenties avant. Il sentit que les êtres humains ne pouvaient pas accepter ou comprendre Son amour et Sa préoccupation ou Ses intentions envers l’humanité, alors Il ressentit encore du chagrin et de la douleur dans Son cœur. Bien qu’Il ait fait ces choses pour l’homme, celui-ci n’en était pas conscient et ne le comprit pas. En plus du bonheur, la joie et le réconfort que l’homme Lui apporta furent rapidement accompagnés par Ses premiers sentiments de chagrin et de solitude. Tels étaient les pensées et les sentiments de Dieu à ce moment-là. Tandis que Dieu accomplissait toutes ces choses, Il passait de la joie au chagrin et de la peine à la douleur dans Son cœur, le tout mélangé d’anxiété. Tout ce qu’Il voulait était de se hâter à faire savoir à cette personne, à cette espèce humaine, ce qu’il y avait dans Son cœur et lui faire comprendre Ses intentions au plus tôt. Alors, ils pourraient devenir Ses fidèles et être en accord avec Lui. Ils n’écouteraient plus Dieu parler tout en restant bouche bée ; ils ne seraient plus inconscients de la façon de se joindre à Dieu dans Son œuvre ; par-dessus tout, ils ne seraient plus indifférents aux exigences de Dieu. Ces premières choses que Dieu réalisa sont très significatives et de grande valeur pour Son plan de gestion et pour les êtres humains aujourd’hui.

    Après avoir créé toutes choses et les êtres humains, Dieu ne se reposa pas. Il avait hâte de mener à bien Sa gestion et de gagner les personnes qu’Il aimait tant parmi l’humanité.

    Ensuite, peu de temps après que Dieu créa les êtres humains, la Bible nous apprend qu’il y eut un grand déluge dans le monde entier. Noé est mentionné dans le récit du déluge et on peut dire qu’il fut la première personne à recevoir l’appel de Dieu à travailler avec Lui afin d’accomplir une tâche divine. Bien sûr, c’était aussi la première fois que Dieu avait fait appel à une personne de la terre pour réaliser quelque chose selon Son commandement. Une fois que Noé eut fini de construire l’arche, Dieu inonda la terre pour la première fois. Quand Dieu détruisit la terre par le déluge, c’était la première fois depuis qu’Il avait créé les êtres humains qu’Il ressentait du dégoût à leur égard : c’est ce qui obligea Dieu à prendre cette douloureuse décision de détruire cette espèce humaine à l’aide d’un déluge. Après que le déluge eut détruit la terre, Dieu établit Sa première alliance avec les humains en s’engageant à ne plus jamais faire cela. Le signe de cette alliance fut un arc-en-ciel. Ce fut la première alliance de Dieu avec l’humanité, ainsi l’arc-en-ciel fut le premier signe d’une alliance que Dieu donna ; cet arc-en-ciel est une chose réelle, physique qui existe. C’est l’existence même de cet arc-en-ciel qui fait souvent ressentir à Dieu de la tristesse pour l’espèce humaine antérieure qu’Il a perdue et Lui sert de rappel permanent de ce qui leur est arrivé… Dieu ne voulait pas ralentir Ses pas : Il avait hâte d’accomplir la prochaine étape de Sa gestion. Alors, Dieu choisit Abraham comme Son premier choix pour Son œuvre dans tout Israël. Ce fut aussi la première fois que Dieu sélectionnait un tel candidat. Dieu prit la résolution de commencer Son œuvre de salut de l’humanité par cette personne et de la poursuivre avec ses descendants. Nous pouvons voir dans la Bible que c’est bien ce que Dieu fit avec Abraham. Donc Dieu fit d’Israël la première terre élue et entama Son œuvre de l’ère de la Loi à l’aide de Son peuple élu, les Israélites. Une fois de plus pour la première fois, Dieu transmit aux Israélites les règles et les lois expresses que l’humanité devrait suivre et les leur expliqua en détail. C’était la première fois que Dieu fournissait aux êtres humains de telles règles spécifiques et normatives comme : comment ils devraient offrir des sacrifices, comment ils devraient vivre, ce qu’ils devraient faire et ne pas faire, quels jours et quelles fêtes ils devraient observer et quels principes ils devraient suivre en toute chose. C’était la première fois que Dieu avait donné à l’humanité des règles et des principes normatifs et détaillés pour leur vie.

    Quand Je dis « la première fois », cela veut dire que Dieu n’avait jamais accompli une œuvre comme celle-là auparavant. C’est quelque chose qui n’existait pas avant et, bien que Dieu ait créé l’humanité et qu’Il ait créé toutes sortes de créatures et de choses vivantes, Il n’avait jamais réalisé ce type d’œuvre. Toute cette œuvre impliquait la gestion des humains par Dieu : tout cela avait trait aux humains et à Son salut et Sa gestion des humains. Après Abraham, Dieu fit de nouveau un choix pour la première fois : Il choisit Job pour être celui sous la loi qui pourrait résister aux tentations de Satan tout en continuant de craindre Dieu, de s’éloigner du mal et de témoigner pour Lui. C’était aussi la première fois que Dieu permettait à Satan de tenter une personne et la première fois qu’Il faisait un pari avec Satan. À la fin, pour la première fois, Dieu eut quelqu’un qui était capable de témoigner pour Lui tout en affrontant Satan, une personne qui pouvait témoigner pour Lui et humilier durement Satan. Depuis que Dieu avait créé le genre humain, c’était la première personne qu’Il avait acquise qui était capable de témoigner pour Lui. Une fois qu’Il avait acquis cet homme, Dieu était même plus impatient de continuer Sa gestion et de passer à l’étape suivante de Son œuvre, préparant Son prochain choix et le lieu où Il poursuivrait Son œuvre.

    Après que Je vous ai raconté tout cela, avez-vous une véritable compréhension de la volonté de Dieu ? Dieu considère cette situation de gestion du genre humain, de sauver des humains, comme plus importante que n’importe quoi d’autre. Il ne fait pas ces choses uniquement avec Son esprit, ni seulement avec Ses paroles, et Il ne les fait particulièrement pas par hasard, Il fait toutes ces choses selon un plan, selon un but, selon des normes et selon Sa volonté. Il est clair que cette œuvre pour sauver l’humanité possède une grande signification à la fois pour Dieu et pour l’homme. Peu importe la difficulté de l’œuvre, peu importe l’importance des obstacles, peu importe la fragilité des humains ou la force de leur rébellion, rien de tout cela n’est difficile pour Dieu. Dieu s’affaire Lui-même, consacrant Son effort rigoureux et gérant l’œuvre qu’Il veut Lui-même mener à bien. Aussi, Il arrange tout et gouverne tous les gens et l’œuvre qu’Il veut réaliser ; rien de tout cela n’a été fait avant. C’est la première fois que Dieu a utilisé ces méthodes et qu’Il a payé un grand prix pour ce projet majeur de gestion et de salut du genre humain. Pendant que Dieu accomplit cette œuvre, petit à petit, Il manifeste sans réserve aux humains Son dur labeur, ce qu’Il a et est, Sa sagesse et Sa toute-puissance et tout aspect de Son tempérament. Il révèle ouvertement tout cela au genre humain peu à peu, révélant et manifestant ces choses comme Il ne l’a jamais fait avant. Ainsi, dans l’univers entier, à part le peuple que Dieu vise à gérer et sauver, il n’y a jamais eu de créatures si proches de Dieu qui aient une relation si intime avec Lui. Dans Son cœur, l’humanité qu’Il veut gérer et sauver est très importante et Il estime cette humanité plus que tout ; même s’Il a payé un grand prix pour elle et même si elle Le blesse et Lui désobéit continuellement, Il ne l’abandonne jamais et continue inlassablement Son œuvre, sans plainte ni regret. C’est parce qu’Il sait que tôt ou tard les humains s’éveilleront un jour à Son appel et seront émus par Ses paroles, reconnaîtront qu’Il est le Seigneur de la création et retourneront à Ses côtés…

    Après avoir entendu tout cela aujourd’hui, vous pouvez penser que tout ce que fait Dieu est très normal. Il semble que les humains ont toujours ressenti un peu de ce qu’était la volonté de Dieu pour eux à partir de Ses paroles et de Son œuvre, mais il y a toujours une certaine distance entre leurs sentiments ou leur connaissance et ce que Dieu pense. Donc, Je crois qu’il est nécessaire de communiquer avec tous les gens de la raison pour laquelle Dieu a créé le genre humain et du contexte derrière Son désir de gagner les gens qu’Il espérait gagner. Il est essentiel de partager cela avec tout le monde afin que chacun soit au clair dans son cœur. Parce que chaque pensée et idée de Dieu, chaque étape et période de Son œuvre correspondent et sont intimement liées à l’ensemble de l’œuvre de Sa gestion, quand tu comprends les pensées, les idées de Dieu et Sa volonté dans chaque étape de Son œuvre, cela revient à comprendre l’œuvre de Son plan de gestion. C’est sur cette fondation que ta compréhension de Dieu se précise. Bien que tout ce que Dieu a fait quand Il créa d’abord le monde, ce que J’ai mentionné précédemment, soit pour les gens seulement une information qui semble inadéquate dans la poursuite de la vérité, au fil de ton expérience viendra un jour où tu ne penseras pas qu’il s’agisse de quelque chose d’aussi simple que de quelques bribes d’informations ni d’aussi simple que de certains mystères. Tandis que ta vie progresse et quand il y aura un petit peu de la présence de Dieu dans ton cœur ou que tu comprendras plus précisément et profondément Sa volonté, tu saisiras véritablement l’importance et la nécessité de ce dont Je parle aujourd’hui. Peu importe dans quelle mesure vous avez accepté cela, il est nécessaire que vous compreniez et sachiez ces choses. Quand Dieu fait quelque chose, lorsqu’Il accomplit Son œuvre, peu importe si c’est avec Ses idées ou avec Ses propres mains, peu importe si c’est la première fois qu’Il le fait ou la dernière, en définitive Dieu a un plan et Ses intentions et Ses pensées sont dans tout ce qu’Il fait. Ces intentions et ces pensées représentent le tempérament de Dieu et elles expriment ce qu’Il a et est. Chaque personne doit comprendre ces deux choses : le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Une fois que quelqu’un comprend Son tempérament et ce qu’Il a et est, il peut comprendre progressivement pourquoi Dieu fait ce qu’Il fait et dit ce qu’Il dit. À partir de cela, ils peuvent ensuite avoir plus de foi pour suivre Dieu, pour chercher la vérité et pour chercher un changement dans le tempérament. Autrement dit, l’entendement de Dieu par l’homme et sa foi en Dieu sont inséparables.

    Même si les gens entendent parler du tempérament de Dieu, de ce qu’Il a et est, et en gagnent une compréhension, ce qu’ils gagnent, c’est la vie qui provient de Dieu. Une fois que cette vie aura été pétrie en toi, ta crainte de Dieu deviendra de plus en plus grande et la récolte de ces fruits se fait naturellement. Si tu ne veux pas comprendre ou connaître le tempérament de Dieu ou Son essence, si tu ne veux même pas t’interroger ou te concentrer sur ces choses, Je peux te dire avec certitude que la façon avec laquelle tu es actuellement en train de développer ta foi en Dieu ne te permettra jamais de satisfaire Sa volonté ou de gagner Son estime. Plus que cela, tu ne pourras jamais vraiment atteindre le salut ; ce sont les ultimes conséquences. Quand les gens ne comprennent pas Dieu et ne connaissent pas Son tempérament, leur cœur ne peut jamais véritablement s’ouvrir à Lui. Une fois qu’ils auront compris Dieu, ils commenceront à comprendre et à savourer avec foi et intérêt ce qu’il y a dans Son cœur. Quand tu comprendras et savoureras ce qu’il y a dans le cœur de Dieu, ton cœur progressivement, peu à peu, s’ouvrira à Lui. Quand ton cœur s’ouvrira à Lui, tu sentiras à quel point tes échanges, tes demandes, ainsi que tes désirs extravagants étaient honteux et méprisables. Quand ton cœur s’ouvrira véritablement à Dieu, tu verras que Son cœur est un monde infini et tu pénètreras dans un domaine que tu n’as jamais connu. Dans ce domaine il n’y a pas de déception, pas de roublardise, pas de noirceur et le mal y est absent. Il n’y a que sincérité et loyauté, lumière et droiture, vertu et bienveillance. Il est plein d’amour et d’attention, de compassion et de tolérance et ainsi tu ressens le bonheur et la joie d’être en vie. Ces choses sont ce qu’Il te révèlera quand tu Lui ouvriras ton cœur. Ce monde infini est plein de sagesse de Dieu et plein de Son omnipotence ; il est aussi plein de Son amour et de Son autorité. Là, tu peux voir chaque aspect de ce que Dieu a et est, ce qui Lui donne de la joie, pourquoi Il s’inquiète et pourquoi Il devient triste, pourquoi Il se met en colère… C’est ce que chacun peut constater quand il ouvre son cœur et permet à Dieu d’y pénétrer. Dieu peut uniquement entrer dans ton cœur si tu le Lui ouvres. Tu ne peux voir ce que Dieu a et est et tu ne peux comprendre Sa volonté pour toi que s’Il est entré dans ton cœur. À ce moment-là, tu découvriras que tout ce qui concerne Dieu est si précieux et tout ce qu’Il a et est vaut d’être chéri. Comparé à cela, les gens qui t’entourent, les objets et les évènements de ta vie, même les êtres que tu aimes, ton conjoint et les choses que tu apprécies méritent à peine d’être mentionnés. Tout cela est si petit et vulgaire ; tu sentiras que les objets matériels ne pourront plus t’attirer et qu’ils ne pourront plus te faire dépenser des sommes folles. Empreint de l’humilité de Dieu, tu verras Sa grandeur et Sa suprématie ; encore plus, dans quelque chose qu’Il avait fait et que tu croyais insignifiant, tu verras Sa sagesse infinie et Sa tolérance, Sa patience, Son indulgence et Sa compréhension de toi. Cela provoquera en toi un amour pour Lui. Ce jour-là, tu comprendras que l’humanité vit dans un monde répugnant, que les personnes qui sont à tes côtés et que les choses qui surviennent dans ta vie, même ceux que tu aimes, leur amour pour toi et leur soi-disant préoccupation ou inquiétude pour toi ne méritent même pas d’être mentionnés. Seul Dieu est ton bien-aimé et c’est uniquement Dieu que tu chéris le plus. Quand ce jour viendra, Je crois que certaines personnes diront : « L’amour de Dieu est si grand et Son essence tellement sacrée ». En Dieu il n’y a pas de roublardise, pas de mal, pas d’envie, pas de discorde, mais seulement droiture et authenticité ; tout ce que Dieu a et est devrait être désiré par les humains. Les humains devraient s’efforcer d’atteindre cela et y aspirer. Sur quoi est basée la capacité du genre humain d’atteindre cela ? Sur la compréhension humaine du tempérament de Dieu et de Son essence. Ainsi l’entendement du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est constitue une leçon de vie pour chacun, un objectif de vie poursuivi par chaque personne qui aspire à changer son tempérament et à connaître Dieu.

    Nous venons de parler de toute l’œuvre que Dieu a réalisée, toutes les choses qu’Il a faites pour la première fois. Chacune de ces choses est appropriée au plan de gestion de Dieu et à Sa volonté. Elles sont aussi appropriées au propre tempérament de Dieu et Son essence. Si nous voulons mieux comprendre ce que Dieu a et est, nous ne pouvons pas nous arrêter à l’Ancien Testament ou à l’ère de la Loi, mais il nous faut accompagner les pas de Dieu au cours de Son œuvre. Ainsi, lorsque Dieu acheva l’ère de la Loi et commença l’ère de la Grâce, nos propres pas sont arrivés à l’ère de la Grâce – une ère empreinte de grâce et de rédemption. Dans cette ère, Dieu a de nouveau fait quelque chose de très important pour la première fois. L’œuvre de cette nouvelle ère pour Dieu et l’humanité fut un nouveau point de départ. Ce nouveau point de départ était, une fois encore, une nouvelle œuvre que Dieu réalisait pour la première fois. Cette nouvelle œuvre était quelque chose sans précédent que Dieu menait à bien et qui ne pouvait être imaginé par les humains et toutes les créatures. C’est quelque chose qui est maintenant bien connu de tout le monde, c’était la première fois que Dieu devenait un être humain, la première fois qu’Il commençait une nouvelle œuvre sous la forme d’un humain, avec l’identité d’un humain. Cette nouvelle œuvre signifiait que Dieu avait accompli Son œuvre à l’ère de la Loi, qu’Il ne ferait ou ne dirait plus quoi que ce soit conformément à la loi. Il ne dirait ou ne ferait plus quoi que ce soit au regard de la loi ou selon les principes et les règles de la loi. Cela signifie que toute Son œuvre basée sur la loi était arrêtée pour toujours et ne serait pas poursuivie, car Dieu voulait entamer une nouvelle œuvre et faire de nouvelles choses, et Son plan une fois encore avait un nouveau point de départ. Ainsi, Dieu devait conduire l’humanité dans la prochaine ère.

    Que cela fût une bonne nouvelle ou inquiétante pour les humains dépendait de leur essence. On pourrait dire que ce ne fut pas une heureuse nouvelle, mais que ce fut une nouvelle inquiétante pour certaines personnes, car lorsque Dieu commença Sa nouvelle œuvre, ces personnes qui suivaient seulement les lois et les règles, qui respectaient seulement les doctrines, mais ne craignaient pas Dieu, auraient tendance à utiliser l’ancienne œuvre de Dieu pour condamner Sa nouvelle œuvre. Pour ces gens, c’était une nouvelle inquiétante, mais pour ceux qui étaient innocents et ouverts, sincères avec Dieu, désireux de recevoir Sa rédemption, la première incarnation de Dieu constitua une nouvelle joyeuse. Car depuis qu’il y avait des humains, c’était la première fois que Dieu apparaissait et vivait parmi le genre humain dans une forme qui n’était pas celle de l’Esprit ; au contraire, Il est né d’un être humain et a vécu parmi les gens comme le Fils de l’homme et a travaillé au milieu d’eux. Cette « première fois » a brisé les conceptions du peuple et se situait également au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer. De plus, tous les fidèles de Dieu obtinrent un bénéfice tangible. Non seulement Dieu termina l’ère ancienne, mais Il abandonna aussi Ses vieilles méthodes de travail et Son ancien style. Il ne permit plus à Ses messagers de transmettre Sa volonté, Il ne se camoufla plus dans les nuages et n’apparut plus ni ne parla aux humains de façon autoritaire et par le « tonnerre ». Comme rien d’autre auparavant, à l’aide d’une méthode inimaginable pour les humains au point qu’il leur était difficile de comprendre ou d’accepter qu’Il devienne chair, Il devint le Fils de l’homme pour développer l’œuvre de cette ère. Cette démarche prit l’humanité par surprise et c’était aussi très dérangeant pour elle, car Dieu, une fois de plus, avait entamé une nouvelle œuvre qu’Il n’avait jamais faite avant. Aujourd’hui nous allons examiner quelle nouvelle œuvre Dieu a réalisée durant la nouvelle ère et ce que nous pouvons comprendre de Son tempérament et de ce qu’Il a et est par cette nouvelle œuvre.

    Ce qui suit sont les paroles tirées du Nouveau Testament de la Bible.

    1. Matthieu 12:1 : « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »

    2. Matthieu 12:6-8 : « Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. »

    Examinons d’abord ce passage : « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »

    Pourquoi avons-nous sélectionné ce passage ? Quel rapport a-t-il avec le tempérament de Dieu ? Dans ce texte, la première chose que nous apprenons, c’est que c’était le jour du sabbat, mais le Seigneur Jésus sortit et conduisit Ses disciples dans les champs de blé. Ce qui est le plus « scandaleux », c’est qu’ils « se mirent à arracher des épis et à manger ». À l’ère de la Loi, les lois de l’Éternel stipulaient que les gens ne devaient pas sortir nonchalamment et participer à des activités pendant le sabbat. Beaucoup de choses étaient interdites durant le sabbat. Cette démarche de la part du Seigneur Jésus était déconcertante pour ceux qui avaient vécu sous la loi pendant longtemps et cela provoqua même la critique. Pour ce qui est de leur confusion et de la manière avec laquelle ils parlèrent de ce que Jésus avait fait, nous mettrons cela de côté pour le moment et discuterons d’abord de la raison pour laquelle le Seigneur Jésus choisit de faire cela, et ce, le jour du sabbat, et de ce qu’Il voulait dire, par cette action, aux gens qui vivaient sous la loi. Tel est le rapport entre ce passage et le tempérament de Dieu dont Je veux parler.

    Quand le Seigneur Jésus vint, Il utilisa Ses actions concrètes pour communiquer avec le peuple. Dieu avait quitté l’ère de la Loi et avait commencé une nouvelle œuvre qui n’exigeait pas le respect du sabbat. Quand Dieu sortit des confins du jour du sabbat, c’était seulement un avant-goût de Sa nouvelle œuvre et Son œuvre vraiment grande continuait à être accomplie. Lorsque le Seigneur Jésus entama Son œuvre, Il avait déjà laissé derrière Lui le carcan de l’ère de la Loi et avait brisé les règles et les principes de cette ère. En Lui, il n’y avait plus aucune trace de quoi que ce soit lié à la loi ; Il s’en était complètement libéré et ne la suivait plus ; Il n’exigeait plus que l’humanité la respecte. Donc ici tu vois que le Seigneur Jésus marche à travers les champs de blé le jour du sabbat ; le Seigneur ne se reposait pas, mais Il travaillait à l’extérieur. Cet acte de Sa part fut un choc pour les conceptions des gens et leur indiqua qu’Il ne vivait plus en accord avec la loi, qu’Il avait abandonné les confins du sabbat et qu’Il apparaissait en face et au milieu de l’humanité avec une nouvelle image, une nouvelle façon d’œuvrer. Cette action de Sa part disait au peuple qu’Il avait apporté une nouvelle œuvre qui commençait par sortir de la loi et sortir du sabbat. Quand Dieu entama Sa nouvelle œuvre, Il ne se cramponna plus au passé et Il ne se sentit plus concerné par les règles de l’ère de la Loi ni par Son œuvre de l’ère précédente. Le jour du sabbat, Il travaillait comme d’habitude et quand Ses disciples eurent faim, ils purent cueillir les épis de blé pour manger. Ceci paraissait très normal aux yeux de Dieu. Dieu pouvait avoir un nouveau début pendant la majeure partie de l’œuvre qu’Il voulait faire et les choses qu’Il voulait dire. Une fois qu’Il eut commencé, Il ne mentionna plus Son œuvre antérieure ni ne la poursuivit. Car Dieu détenait Ses principes dans Son œuvre. Quand Il décida de commencer une nouvelle œuvre, ce fut quand Il voulut impliquer le genre humain dans une nouvelle étape de Son œuvre et quand Son œuvre était entrée dans une phase supérieure. Si le peuple continuait d’agir selon les vieux énoncés ou les vieilles règles et continuait de s’y accrocher, Il ne se rappelait pas ceci ni ne le louait. C’était parce qu’Il avait déjà entamé une nouvelle œuvre et était entré dans une nouvelle phase de Son œuvre. Quand Il initia Sa nouvelle œuvre, Il apparut à l’humanité avec une image totalement nouvelle, depuis un angle complètement différent et d’une manière parfaitement inhabituelle afin que le peuple puisse distinguer différents aspects de Son tempérament et de ce qu’Il a et est. C’était l’un de Ses objectifs dans Sa nouvelle œuvre. Dieu ne s’accroche pas au passé ou n’emprunte pas de chemins battus ; quand Il travaille et qu’Il s’exprime, ce n’est pas aussi inaccessible que les gens l’imaginent. Avec Dieu, tout est liberté et émancipation, il n’y a pas d’interdiction, pas de contrainte, ce qu’Il apporte à l’humanité n’est que liberté et libération. Il est un Dieu vivant, un Dieu qui réellement, véritablement existe. Il n’est pas une marionnette ou une sculpture en argile et Il est totalement différent des idoles que les gens adulent et vénèrent. Il est vivant et vif, ce que Ses paroles et Son œuvre apportent aux humains n’est que vie et lumière, liberté et libération, parce qu’Il détient la vérité, la vie et le chemin. Il n’est limité par rien dans Son œuvre. Peu importe ce que disent les gens et peu importe comment ils voient ou évaluent Sa nouvelle œuvre, Il accomplira Son œuvre sans réserve. Il ne s’inquiètera des idées de personne, ni des doigts réprobateurs quant à Son œuvre ou Ses paroles, ni même de leur forte opposition et résistance à Sa nouvelle œuvre. Personne parmi toute la création ne peut utiliser la raison humaine ou l’imagination humaine, la connaissance ou la moralité pour mesurer ou définir ce que Dieu fait, pour discréditer, interrompre ou saboter Son œuvre. Il n’y a pas d’interdiction dans Son œuvre et dans ce qu’Il fait, et ce ne sera entravé par aucun homme, chose ou objet, ni ne sera freiné par des forces hostiles. Dans Sa nouvelle œuvre, Il est un roi éternellement victorieux ; toute force hostile, toute hérésie, toute tromperie de la part du genre humain, tout cela est écrasé sous Sa botte. Peu importe quelle nouvelle étape de Son œuvre qu’Il accomplisse, elle doit être développée et répandue dans l’humanité, elle doit être menée à bien librement à travers l’univers entier jusqu’à ce que Sa grande œuvre soit achevée. C’est la toute-puissance et la sagesse de Dieu, Son autorité et Son pouvoir. Ainsi, le Seigneur Jésus pouvait aller et travailler ouvertement le jour du sabbat, car dans Son cœur il n’y avait pas de règles ni de connaissance ou de doctrine humaine. Ce qu’Il possédait était la nouvelle œuvre de Dieu et Son chemin, et Son œuvre était le chemin pour libérer l’humanité, la relâcher, lui permettre d’exister dans la lumière et de vivre. Et ceux qui vénèrent les idoles ou de faux dieux vivent chaque jour ligotés à Satan, limités par toute sorte de règles et de tabous – aujourd’hui une chose est interdite, demain une autre –, il n’y a pas de liberté dans leur vie. Ils sont comme des prisonniers enchainés sans joie qui vaille la peine d’être mentionnée. Que représente « l’interdiction » ? Elle représente les contraintes, les attaches et le mal. Dès qu’une personne vénère une idole, elle adore un faux dieu, un esprit du mal. L’interdiction accompagne cela. Tu ne peux pas manger ceci ou cela, aujourd’hui tu ne peux pas sortir, demain tu ne dois pas allumer ton poêle, le lendemain tu ne peux pas déménager dans une nouvelle maison, les mariages et les funérailles doivent être réservés à certains jours et même pour donner naissance à un enfant… Comment cela s’appelle-t-il ? Cela s’appelle interdiction ; c’est l’asservissement du genre humain et ce sont les chaines de Satan et des esprits du mal qui le contrôlent et répriment le cœur et le corps des êtres humains. Ces interdictions font-elles partie de Dieu ? Quand on parle de la sainteté de Dieu, tu devrais d’abord réfléchir à ceci : avec Dieu, il n’y a aucune interdiction. Ses paroles et Son œuvre suivent des principes, mais il n’y a pas d’interdictions, car Dieu Lui-même est la vérité, le chemin et la vie.

    Maintenant, regardons le passage suivant : « Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat » (Matthieu 12:6-8). Que signifie le mot « temple » ici ? Pour le dire simplement, « temple » désigne un édifice haut et magnifique et, à l’époque de l’ère de la Loi, le temple était un lieu où les prêtres vénéraient Dieu. Quand le Seigneur Jésus a dit : « il y a ici quelque chose de plus grand que le temple », que représente « quelque chose » ? Clairement, « quelque chose » représente le Seigneur Jésus dans la chair, car Lui seul était plus grand que le temple. Qu’est-ce que ces mots disaient au peuple ? Ils disaient au peuple de sortir du temple. Dieu en était déjà sorti et n’y travaillait plus, par conséquent le peuple devait suivre les pas de Dieu en dehors du temple et suivre Ses pas dans Sa nouvelle œuvre. Le Seigneur Jésus disait cela, car, à l’époque de l’ère de la Loi, le peuple en était venu à considérer le temple comme plus grand que Dieu Lui-même. C’est-à-dire que les gens vénéraient le temple au lieu de vénérer Dieu, aussi le Seigneur Jésus les avertit de ne pas adorer les idoles, mais plutôt de vénérer Dieu, car Il est suprême. Alors Il dit : « Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. » Il est évident qu’aux yeux du Seigneur Jésus, la plupart des gens sous la loi n’adoraient plus l’Éternel, mais ils ne faisaient que l’exercice d’offrir des sacrifices et le Seigneur Jésus déclara que cet exercice était une adoration d’idoles. Ces adorateurs d’idoles voyaient le temple comme quelque chose de plus grand et de plus élevé que Dieu. Dans leur cœur il n’y avait que le temple, pas Dieu, et s’ils perdaient le temple, ils perdaient leur demeure. Sans le temple, ils n’avaient aucun lieu d’adoration et ne pouvaient pas accomplir leurs sacrifices. Leur soi-disant demeure est l’endroit où ils agissaient comme s’ils adoraient l’Éternel ce qui leur permettait de rester dans le temple et de gérer leurs propres affaires. Leurs soi-disant sacrifices étaient un prétexte pour leur permettre de mener leurs accords honteux tout en prétendant s’occuper du service du temple. C’était la raison pour laquelle les gens de ce temps-là considéraient le temple comme plus grand que Dieu. Parce qu’ils utilisaient le temple comme un camouflage et les sacrifices comme prétextes pour tromper les gens et Dieu, le Seigneur Jésus dit cela à titre d’avertissement. Si vous appliquez ces mots au présent, ils sont toujours aussi justes et pertinents. Bien que les gens aujourd’hui aient fait l’expérience d’une œuvre de Dieu différente de celle des gens de l’ère de la Loi, l’essence de leur nature reste la même. Dans le contexte de l’œuvre d’aujourd’hui, les gens feront toujours le même genre de choses que « le temple est plus grand que Dieu ». Par exemple, les gens voient l’accomplissement de leur devoir comme leur travail ; ils voient le témoignage de Dieu et le combat contre le grand dragon rouge comme des mouvements politiques pour la défense des droits humains, pour la démocratie et la liberté ; Ils transforment leur devoir d’utiliser leurs talents en une carrière, mais ils traitent craindre Dieu et s’éloigner du mal comme un simple fragment de doctrine religieuse à respecter et ainsi de suite. Ces expressions des humains ne sont-elles pas essentiellement la même chose que « le temple est plus grand que Dieu » ? Sauf qu’il y a deux mille ans de distance, les gens menaient leurs affaires personnelles dans le temple physique, mais aujourd’hui ils les mènent dans des temples virtuels. Ces gens qui chérissent les règles les voient plus grandes que Dieu, ces gens qui aiment le statut le voient plus grand que Dieu, ceux qui aiment leur carrière la voient plus grande que Dieu et ainsi de suite : toutes leurs expressions me conduisent à dire : « En paroles, les gens vénèrent Dieu comme le plus grand, mais à leurs yeux tout est plus grand que Dieu. » C’est parce que dès que les gens au cours de leur cheminement vers Dieu trouvent une opportunité d’exprimer leurs talents ou de mener à bien leurs affaires ou leur carrière, ils se distancent de Dieu et se jettent dans la carrière qu’ils aiment. Quant à ce que Dieu leur a confié et Sa volonté, ces aspects ont été écartés depuis longtemps. Dans ce scénario, quelle est la différence entre ces personnes et celles qui menaient leurs affaires dans le temple il y a deux mille ans ?

    Maintenant, examinons la dernière phrase de ce passage des Écritures : « Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. » Y a-t-il une interprétation pratique à cette phrase ? Pouvez-vous voir le côté concret de cela ? Tout ce que Dieu dit vient de Son cœur, alors pourquoi a-t-Il dit cela ? Comment l’interprétez-vous ? Vous comprenez peut-être la signification de cette phrase maintenant, mais à l’époque peu de gens la comprenaient, car les hommes venaient juste de sortir de l’ère de la Loi. Pour eux, sortir du sabbat était une chose très difficile à faire, sans parler de leur compréhension de ce qu’était un vrai sabbat.

    La phrase « le Fils de l’homme est maître du sabbat » veut dire que toute chose provenant de Dieu est immatérielle et, bien que Dieu puisse subvenir à tous tes besoins matériels, une fois que ceux-ci ont été comblés, la satisfaction que tu en tires peut-elle remplacer ta poursuite de la vérité ? C’est clairement impossible ! Le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est, ce sur quoi nous avons échangé, sont tous deux la vérité. Cela ne peut être mesuré en termes de lourd tribut d’objets matériels et sa valeur ne peut être quantifiée par l’argent, car il ne s’agit pas d’un objet matériel et cela comble les besoins du cœur de chacun. Pour chaque personne, la valeur de ces vérités intangibles devrait être plus grande que celle de n’importe quelle chose matérielle que tu penses être agréable, n’est-ce pas ? Cette affirmation est quelque chose sur laquelle vous auriez besoin de vous attarder. Le point clef de ce que J’ai dit est que ce que Dieu a et est et toute chose provenant de Lui constituent l’aspect le plus important pour chacun et que cela ne peut être remplacé par un objet matériel. Je te donne un exemple : quand tu as faim, tu as besoin de nourriture. Celle-ci peut être relativement bonne ou non, mais aussi longtemps que tu es rassasié, cette sensation désagréable de faim ne sera plus là, elle aura disparu. Tu peux t’asseoir là en paix et ton corps sera détendu. La faim des gens peut se résoudre avec la nourriture, mais quand tu suis Dieu et que tu sens que tu ne Le comprends pas, comment peux-tu combler le vide de ton cœur ? Peux-tu le faire avec de la nourriture ? Ou quand tu suis Dieu et que tu ne comprends pas Sa volonté, que peux-tu employer pour remplacer cette faim dans ton cœur ? Au cours de ton expérience de salut par Dieu, de ta tentative de changer ton tempérament, si tu ne comprends pas Sa volonté ou quelle est la vérité, si tu ne comprends pas le tempérament de Dieu, ne te sens-tu pas mal à l’aise ? Ne sens-tu pas une faim et une soif tenaces dans ton cœur ? Ces sentiments ne t’empêchent-ils pas de ressentir le repos dans ton cœur ? Donc comment peux-tu compenser cette faim dans ton cœur, y a-t-il un moyen de le résoudre ? Certaines personnes vont faire des courses, d’autres cherchent des amis à qui se confier, quelques-uns dorment tout leur soûl et d’autres encore lisent davantage les paroles de Dieu ou ils travaillent plus dur et font plus d’effort pour remplir leurs devoirs. Est-ce que ces choses peuvent résoudre tes difficultés concrètes ? Vous comprenez tous pleinement ce genre de pratiques. Lorsque tu te sens impuissant, que tu ressens un puissant désir d’être illuminé par Dieu afin de connaître la réalité de la vérité et Sa volonté, de quoi as-tu le plus besoin ? Ce dont tu as besoin, ce n’est pas d’un bon repas et de quelques mots gentils. Plus que cela, ce n’est pas du réconfort et de la satisfaction passagers de la chair. Ce dont tu as besoin, c’est que Dieu te dise directement et clairement ce que tu devrais faire et comment tu devrais le faire, qu’Il te dise clairement ce qu’est la vérité. Après avoir compris cela, même un tout petit peu, ne te sens-tu pas plus satisfait dans ton cœur que si tu avais mangé un bon repas ? Quand ton cœur est satisfait, ton cœur et toute ta personne n’acquièrent-t-ils pas ainsi un repos véritable ? Par cette analogie et cette analyse, comprenez-vous maintenant pourquoi Je voulais partager avec vous cette phrase, « le Fils de l’homme est maître du sabbat » ? Sa signification est que ce qui vient de Dieu, ce qu’Il a et est et Son tout sont plus grands que n’importe quelle autre chose, y compris la chose ou la personne qu’une fois tu as cru chérir le plus. Cela veut dire que si une personne ne peut entendre les paroles de la bouche de Dieu ou qu’elle ne comprend pas Sa volonté, elle ne peut trouver le repos. Au cours de vos expériences futures, vous comprendrez pourquoi Je voulais que vous voyiez ce passage aujourd’hui, c’est très important. Tout ce que Dieu accomplit est la vérité et la vie. Pour les gens, la vérité est quelque chose dont ils ne peuvent manquer dans leur vie, dont ils ne peuvent se passer ; tu pourrais dire aussi que c’est la plus grande chose qui soit. Même si tu ne peux pas la voir ni la toucher, tu ne peux ignorer l’importance qu’elle a pour toi. C’est l’unique chose qui puisse apporter le repos dans ton cœur.

    Est-ce que votre compréhension de la vérité s’intègre à votre situation personnelle ? Dans la vie réelle, tu dois d’abord discerner quelles vérités s’appliquent aux gens, aux choses et aux objets que tu as rencontrés ; c’est parmi ces vérités que tu peux trouver la volonté de Dieu et relier ce que tu as rencontré avec Sa volonté. Si tu ne sais pas quels aspects de la vérité sont reliés aux choses que tu as rencontrées et que tu cherches directement la volonté de Dieu, cette approche est plutôt aveugle et ne peut donner de résultats. Si tu veux chercher la vérité et comprendre la volonté de Dieu, tu dois d’abord examiner le genre de choses qui te sont arrivées dans ta vie, à quels aspects de la vérité elles sont reliées et chercher la vérité dans la parole de Dieu qui est en rapport avec ce que tu as vécu. Puis tu cherches quelle est la manière juste pour toi de mettre en pratique cette vérité. Ainsi, tu peux comprendre indirectement la volonté de Dieu. Chercher et pratiquer la vérité n’est pas appliquer mécaniquement une doctrine ou suivre une formule. La vérité n’est pas stéréotypée, elle n’est pas non plus une loi. Elle n’est pas morte, elle est la vie, c’est une chose vivante et c’est la règle qu’une créature doit suivre et qu’un humain doit avoir dans sa vie. C’est quelque chose que tu dois comprendre plus par le vécu. Peu importe à quel stade tu es arrivé dans ta vie, tu es inséparable de la parole de Dieu ou de la vérité ; ce que tu comprends du tempérament de Dieu et ce que tu sais au sujet de ce que Dieu a et est, tout est exprimé dans les paroles de Dieu ; c’est inextricablement lié à la vérité. Le tempérament de Dieu et ce que Dieu a et est sont en soi la vérité ; la vérité est une authentique manifestation du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est. Elle rend concret ce que Dieu a et est et l’affirme expressément ; elle te dit plus directement ce que Dieu aime et ce qu’Il n’aime pas, ce qu’Il veut que tu fasses et ce qu’Il ne te permet pas de faire, les gens qu’Il déteste et ceux en qui Il trouve Sa joie. Derrière les vérités que Dieu exprime, les gens peuvent voir Son plaisir, Sa colère, Sa tristesse et Son bonheur, aussi bien que Son essence : c’est la révélation de Son tempérament. En plus de la connaissance de ce que Dieu a et est et de la compréhension de Son tempérament à partir de Ses paroles, le plus important est d’atteindre cet entendement par l’expérience pratique. Si une personne se retire de la vraie vie afin de connaître Dieu, elle ne pourra l’atteindre. Même si certaines personnes peuvent gagner quelque compréhension de la parole de Dieu, elle est limitée aux théories et aux mots et il existe une disparité avec l’être de Dieu Lui-même.

    Ce sur quoi nous communiquons maintenant est dans la portée des histoires racontées dans la Bible. Par ces histoires et l’analyse des évènements qui sont arrivés, les gens peuvent comprendre Son tempérament et ce qu’Il a et est qu’Il a exprimé, leur permettant de connaître chaque aspect de Dieu plus largement, plus profondément, de manière plus exhaustive et plus précisément. Donc ces récits sont-ils le seul moyen de connaître chaque aspect de Dieu ? Non, pas du tout ! Ce que Dieu a dit et l’œuvre qu’Il a accomplie durant l’ère du Règne peuvent mieux aider les gens à connaître Son tempérament et à le connaître plus à fond. Cependant, Je pense que c’est un peu plus facile de connaître le tempérament de Dieu et de comprendre ce qu’Il a et est par quelques exemples ou histoires racontées dans la Bible qui sont familières aux gens. Si J’utilise les paroles de jugement et de châtiment et les vérités que Dieu exprime aujourd’hui pour t’amener à connaître Dieu mot à mot, tu trouveras cela trop ennuyeux et fastidieux et certaines personnes trouveront même que les paroles de Dieu semblent stéréotypées. Mais si nous prenons ces récits de la Bible comme exemples pour aider les gens à connaître le tempérament de Dieu, ils ne trouveront pas cela assommant. Tu pourrais dire qu’au fur et à mesure des explications de ces exemples, les détails de ce qu’il y avait dans le cœur de Dieu à cette époque, Son humeur ou sentiment, Ses pensées et Ses idées, ont été racontés aux gens dans un langage humain, et le but de tout cela est de leur permettre d’apprécier, de sentir que ce que Dieu a et est n’est pas une formule. Ce n’est pas une légende ou quelque chose que les gens ne peuvent pas voir ou toucher. C’est quelque chose qui existe véritablement, que les gens peuvent ressentir et apprécier. C’est le but ultime. Tu pourrais dire que les personnes qui vivent aujourd’hui sont bénies. Elles peuvent s’inspirer des récits de la Bible pour acquérir une compréhension plus vaste de l’œuvre antérieure de Dieu ; elles peuvent percevoir Son tempérament par l’œuvre qu’Il a accomplie. Elles peuvent comprendre la volonté de Dieu envers le genre humain par ce tempérament qu’Il a exprimé, elles peuvent comprendre les manifestations concrètes de Sa sainteté et de Son attention pour les humains afin d’atteindre une connaissance plus détaillée et profonde du tempérament de Dieu. Je présume que vous pouvez tous percevoir cela !

    À travers l’étendue du travail que le Seigneur Jésus a réalisé durant l’ère de la Grâce, tu peux voir un autre aspect de ce que Dieu a et est. Cet aspect fut exprimé par Sa chair et il fut possible pour les gens de le voir et de l’apprécier par Son humanité. Dans le Fils de l’homme, les gens ont vu comment Dieu dans la chair vivait Son humanité et ils ont vu la divinité de Dieu exprimée par la chair. Ces deux genres d’expression permirent au peuple de voir un Dieu très réel et de se former un concept différent de Dieu. Toutefois, dans la période de temps entre la création du monde et la fin de l’ère de la Loi, c’est-à-dire avant l’ère de la Grâce, ce que les gens ont vu, entendu et vécu était seulement l’aspect divin de Dieu. C’était ce que Dieu faisait et disait dans un domaine immatériel et aussi les choses qu’Il exprimait de Sa vraie personne, qui ne pouvaient être vues ou touchées. Souvent ces choses faisaient que les gens pensaient que Dieu était si grand qu’ils ne pouvaient s’en approcher. L’impression que Dieu donnait habituellement aux gens est qu’Il vacillait et les gens sentaient même que toutes Ses pensées et Ses idées étaient si mystérieuses et insaisissables qu’il n’y avait aucun moyen de les atteindre et encore moins de tenter de les comprendre et de les apprécier. Pour les gens, tout ce qui concernait Dieu était très lointain, si lointain qu’il ne pouvait pas le distinguer, ne pouvait pas le toucher. Il semblait qu’Il était haut dans le ciel et il semblait qu’Il n’existait pas du tout. Ainsi pour les gens, comprendre le cœur et l’esprit de Dieu ou n’importe laquelle de Ses pensées était irréalisable et même inaccessible. Même si Dieu réalisa une certaine œuvre concrète pendant l’ère de la Loi et s’Il prononça aussi quelques paroles particulières et exprima des tempéraments spécifiques pour permettre au peuple d’apprécier et de percevoir une véritable connaissance de Lui, quand même, finalement, c’était l’expression de Dieu de ce qu’Il a et est dans un domaine immatériel, et ce que les gens comprenaient, ce qu’ils savaient avait toujours à voir avec l’aspect divin de ce qu’Il a et est. L’humanité ne pouvait acquérir un concept concret de cette expression de[a] ce qu’Il a et est, et leur impression de Dieu restait figée dans le cadre d’« Esprit dont il est difficile de s’approcher et qui vacille ». Parce que Dieu n’utilisa pas un objet spécifique ou une image du domaine matériel pour apparaître aux hommes, ils ne pouvaient toujours pas Le définir en langage humain. Dans leur cœur et leur esprit, les gens voulaient toujours employer leur propre langage pour établir une norme pour Dieu, pour Le rendre tangible et L’humaniser, par exemple : quelle taille fait-Il, quelle corpulence a-t-Il, à quoi ressemble-t-Il, qu’aime-t-Il en particulier et quelle est Sa personnalité spécifique. En fait, dans Son cœur, Dieu savait que les hommes pensaient ainsi. Il connaissait très bien les besoins des gens et, bien sûr, Il savait aussi ce qu’Il devait faire, donc Il accomplit Son œuvre de manière différente durant l’ère de la Grâce. Cette façon était à la fois divine et humanisée. Durant la période où le Seigneur Jésus œuvrait, les gens purent se rendre compte que Dieu avait beaucoup d’expressions humaines. Par exemple, Il pouvait danser, Il pouvait assister aux mariages, Il pouvait communier avec les gens, leur parler et discuter de choses avec eux. En plus de cela, beaucoup de l’œuvre aussi que le Seigneur Jésus accomplissait exprimait Sa divinité et, bien sûr, toute cette œuvre était une expression et une révélation du tempérament de Dieu. À cette époque, quand la divinité de Dieu était réalisée dans une chair ordinaire que les gens pouvaient voir et toucher, ils n’avaient plus le sentiment qu’Il vacillait, qu’ils ne pouvaient pas s’approcher de Lui. Au contraire, ils pouvaient tenter de saisir la volonté de Dieu ou de comprendre Sa divinité par chaque mouvement, par les paroles et l’œuvre du Fils de l’homme. Le Fils de l’homme incarné exprimait la divinité de Dieu par le biais de Son humanité et transmettait la volonté de Dieu au genre humain. Et par l’expression de la volonté de Dieu et de Son tempérament, Il révéla aussi aux gens le Dieu qui ne peut pas être vu ou touché dans le domaine spirituel. Ce que les gens ont vu est Dieu Lui-même, tangible, avec de la chair et des os. Ainsi le Fils de l’homme incarné fit de la propre identité de Dieu, de Son statut, de Son image, de Son tempérament et de ce qu’Il a et est des choses concrètes et humanisées. Même si l’apparence extérieure du Fils de l’homme avait quelques limitations au regard de l’image de Dieu, Son essence et ce qu’Il a et est étaient tout à fait capables de représenter l’identité propre de Dieu et Son statut. Il y avait seulement quelques différences dans la forme de l’expression. Peu importe s’il s’agissait de l’humanité du Fils de l’homme ou de Sa divinité, nous ne pouvons pas nier qu’Il représentait l’identité propre de Dieu et Son statut. Pendant ce temps, toutefois, Dieu travaillait par la chair, parlait du point de vue de la chair et se tenait face au genre humain avec l’identité et le statut du Fils de l’homme ; cela donnait aux gens l’opportunité de rencontrer et de vivre les vraies paroles et l’œuvre véritable de Dieu parmi les hommes. Cela permettait aussi aux gens d’acquérir une idée de Sa divinité et de Sa grandeur en toute humilité, ainsi que d’obtenir une compréhension préliminaire et une définition préliminaire de l’authenticité et de la réalité de Dieu. Même si l’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus, Ses manières de travailler et la perspective à partir de laquelle Il parlait différaient de la vraie personne de Dieu dans le domaine spirituel, tout Le concernant représentait véritablement Dieu Lui-même que les humains n’avaient jamais vu auparavant : cela ne peut être nié ! Cela veut dire que peu importe dans quelle forme Dieu apparait, peu importe à partir de quelle perspective Il s’exprime ou dans quelle image Il se présente à l’humanité, Dieu ne représente que Lui-même. Il ne peut représenter aucun humain. Il ne peut représenter aucun humain corrompu. Dieu est Dieu Lui-même et cela ne peut être nié !

    Maintenant, voyons une parabole prononcée par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce.

    3. La parabole de la brebis égarée

    Matthieu 18:12-14 : « Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ? Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. »

    C’est une métaphore : quel genre de sentiment les gens ont-ils en lisant ce passage ? La façon dont cette métaphore est exprimée utilise une figure de style du langage humain ; c’est quelque chose dans le cadre de la connaissance humaine. Si Dieu avait dit une chose similaire pendant l’ère de la Loi, les gens auraient pensé que ce n’était pas vraiment cohérent avec qui était Dieu, mais quand le Fils de l’homme prononça ce passage durant l’ère de la Grâce, les gens le sentirent réconfortant, chaleureux et intime. Quand Dieu devint chair, quand Il apparut sous la forme d’un homme, Il employa une métaphore très appropriée pour exprimer la parole de Son cœur en humanité d’homme. Cette voix représentait la propre voix de Dieu et l’œuvre qu’Il voulait accomplir dans cette ère. Elle représentait aussi une attitude que Dieu avait vis-à-vis des gens durant l’ère de la Grâce. En adoptant le point de vue de l’attitude de Dieu envers les gens, Il a comparé chaque personne à une brebis. Si une brebis s’égare, Il fera tout Son possible pour la retrouver. Cela représente un principe de l’œuvre de Dieu parmi les hommes, cette fois dans la chair. Dieu utilisa cette parabole pour décrire Sa détermination et Son attitude dans cette œuvre. C’était l’avantage de Dieu devenant chair : Il pouvait profiter de la connaissance du genre humain et utiliser le langage humain pour parler aux gens, pour exprimer Sa volonté. Il expliqua ou « traduisit » à l’homme Son langage profond et divin que les gens avaient du mal à comprendre dans la langue humaine, de façon humaine. Ceci aida le peuple à comprendre Sa volonté et à savoir ce qu’Il voulait faire. Il pouvait aussi tenir des conversations avec les gens depuis une perspective humaine, employant le langage humain, et communiquer avec les gens d’une manière qu’ils comprenaient. Il pouvait même parler et travailler en utilisant la langue et la connaissance humaines de sorte que les gens pouvaient sentir Sa bienveillance et Sa proximité, de sorte qu’ils pouvaient voir Son cœur. Que voyez-vous en cela ? Qu’il n’y a pas d’interdiction dans les paroles et les actions de Dieu ? De la façon dont les gens le voient, il n’est pas possible que Dieu ait pu utiliser la connaissance, le langage ou les manières de parler des humains pour parler de ce que Dieu Lui-même voulait dire, l’œuvre qu’Il désirait accomplir ou pour exprimer Sa propre volonté : c’est une façon de penser erronée. Dieu employa ce genre de métaphore pour que les gens puissent sentir la réalité et la sincérité de Dieu et voir Son attitude envers les gens pendant cette période. Cette parabole réveilla de leur rêve des gens qui avaient vécu sous la loi pendant longtemps ; elle inspira aussi les êtres humains de l’ère de la Grâce, génération après génération. En lisant le passage de cette parabole, les gens se rendent compte de la sincérité de Dieu qui sauve l’humanité et comprennent l’importance du genre humain dans Son cœur.

    Regardons maintenant la dernière phrase de ce passage : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » Sont-ils les propres mots du Seigneur Jésus ou ceux de Son Père dans les cieux ? De prime abord, il semble que ce soit le Seigneur Jésus qui parle, mais Sa volonté est celle de Dieu Lui-même, ce qui explique pourquoi Il a dit : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » À cette époque, les gens reconnaissaient seulement le Père au ciel comme Dieu et cet homme qu’ils voyaient de leurs yeux était tout simplement envoyé par Lui et Il ne pouvait représenter le Père au ciel. C’est pourquoi le Seigneur Jésus devait dire cela aussi afin qu’ils puissent ressentir véritablement la volonté de Dieu sur l’humanité, et sentir l’authenticité et la justesse de ce qu’Il disait. Même si cela était une simple chose à dire, c’était très bienveillant et révélait l’humilité du Seigneur Jésus et Son effacement. Peu importe si Dieu prit chair ou s’Il œuvra depuis le domaine spirituel, Il connaissait parfaitement le cœur des hommes, comprenait parfaitement ce dont les gens avaient besoin, savait de quoi les gens s’inquiétaient et ce qui les troublait, donc Il ajouta cette ligne. Elle souligne un problème dissimulé dans l’humanité : les gens étaient sceptiques quant à ce que disait le Fils de l’homme, ce qui signifie que lorsque le Seigneur Jésus a parlé, Il a dû ajouter : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » Ses mots pouvaient porter leurs fruits et faire en sorte que le peuple croit en leur justesse et leur vraisemblance seulement à cette condition. Cela montre que lorsque Dieu devint un simple Fils de l’homme, Dieu et le genre humain entretenaient une relation très étrange et que la situation du Fils de l’homme était très délicate. Cela montre aussi à quel point le statut du Seigneur Jésus était insignifiant parmi les hommes à cette époque-là. Quand Il dit cela, c’était en fait pour dire aux gens : soyez tranquilles, cela ne représente pas ce qu’il y a dans Mon propre cœur, mais cela exprime la volonté de Dieu qui est dans votre cœur. Pour le genre humain, n’était-ce pas une chose ironique ? Bien que Dieu œuvrant dans la chair eût beaucoup d’avantages qu’il n’avait pas dans Sa personne, Il devait faire face à leurs doutes et à leurs désaveux, ainsi qu’à leur torpeur et leur apathie. On pourrait dire que le processus de l’œuvre du Fils de l’homme était celui d’expérimenter le désaveu du genre humain et la rivalité de l’humanité avec Lui. Plus que cela, c’était le processus de gagner continuellement la confiance des hommes et de les conquérir par ce qu’Il a et est, ainsi qu’à l’aide de Sa propre essence. Il ne s’agissait pas tant du fait que Dieu incarné livrait une bataille sur le terrain contre Satan, mais plutôt que Dieu devint un homme ordinaire et entama une lutte contre ceux qui Le suivaient. Dans cette lutte, le Fils de l’homme accomplissait Son œuvre avec Son humilité, avec ce qu’Il a et est, avec Son amour et Sa sagesse. Il acquit les gens qu’Il voulait, gagna l’identité et le statut qu’Il méritait et retourna sur Son trône.

    Maintenant, regardons les deux passages suivants des Écritures.

    4. Pardonne soixante-dix fois sept fois

    Matthieu 18:21-22 : « Alors Pierre s’approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois. »

    5. L’amour du Seigneur

    Matthieu 22:37-39 : « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

    Dans ces deux passages, l’un parle de pardon et l’autre d’amour. Ces deux thèmes soulignent vraiment l’œuvre que le Seigneur Jésus voulait accomplir durant l’ère de la Grâce.

    Quand Dieu devint chair, Il apporta avec cela une étape de Son œuvre. Il apporta l’œuvre précise et le tempérament qu’Il voulait exprimer dans cette ère. Dans cette période, tout ce que le Fils de l’homme faisait tournait autour de l’œuvre que Dieu voulait mener à bien durant cette ère. Il ne ferait pas plus ni moins. Chaque petite chose qu’Il disait et chaque genre d’œuvre qu’Il accomplissait avait à voir avec cette ère. Peu importe s’Il l’exprimait de façon humaine dans un langage humain ou dans un langage divin, peu importe de quelle manière ou depuis quelle perspective, Son but était d’aider les gens à comprendre ce qu’Il voulait faire, ce qu’était Sa volonté et ce qu’Il exigeait d’eux. Il pouvait employer différents moyens depuis des perspectives variées pour aider les gens à comprendre et connaître Sa volonté, comprendre Son œuvre de sauver l’humanité. Donc durant l’ère de la Grâce, nous voyons le Seigneur Jésus employer fréquemment le langage humain pour exprimer ce qu’Il voulait communiquer à l’humanité. Encore plus, nous L’observons selon la perspective d’un guide ordinaire parlant aux gens, répondant à leurs besoins, les aidant avec leurs demandes. Cette façon d’œuvrer ne se voyait pas durant l’ère de la Loi qui est antérieure à l’ère de la Grâce. Il devint plus proche et plus compatissant avec les hommes, et développa davantage Sa capacité à obtenir des résultats pratiques, à la fois dans la forme et dans la manière. L’expression de pardonner aux gens « soixante-dix fois sept fois » clarifie vraiment ce point. L’objectif exprimé par le nombre dans cette expression est de permettre aux gens de comprendre l’intention du Seigneur Jésus au moment où Il a dit cela. Son intention était que les personnes devraient pardonner aux autres, non pas une ou deux fois et pas même sept fois, mais soixante-dix fois sept fois. Mais quelle sorte d’idée est-ce, ce « soixante-dix fois sept fois » ? C’est pour apprendre aux gens à endosser pleinement la responsabilité du pardon, quelque chose qu’ils doivent apprendre et une voie qu’ils doivent garder. Même si ce n’était qu’une expression, elle avait un rôle crucial. Elle aidait les gens à apprécier ce qu’Il voulait dire et à trouver les bons modes de pratique, les principes et les règles de pratique. Cette expression aida les gens à comprendre clairement et leur donna une idée précise de la nécessité d’apprendre le pardon, de pardonner sans condition et sans restriction, mais avec une attitude de tolérance et de compréhension envers les autres. Quand le Seigneur Jésus a dit cela, qu’y avait-il dans Son cœur ? Pensait-Il vraiment à « soixante-dix fois sept fois » ? Non. Existe-t-il un nombre de fois où Dieu pardonnera à l’homme ? Il y a beaucoup de gens qui sont intéressés par le « nombre de fois » mentionné, qui veulent vraiment comprendre l’origine et la signification de ce nombre. Ils désirent comprendre pourquoi ce nombre est sorti de la bouche du Seigneur Jésus ; ils croient que ce nombre possède une implication plus profonde. En fait, c’était juste l’expression de Dieu en humanité. Toute implication ou définition doit être interprétée par rapport aux demandes du Seigneur Jésus à l’humanité. Quand Dieu ne s’était pas encore incarné, les gens ne comprenaient pas beaucoup de ce qu’Il disait, car cela provenait de la divinité absolue. Le point de vue et le contexte de ce qu’Il disait étaient invisibles et inaccessibles à l’humanité ; cela provenait d’un domaine spirituel que les gens ne pouvaient voir. Les personnes qui vivaient dans la chair ne pouvaient pas pénétrer le domaine spirituel. Mais après que Dieu devint chair, Il s’adressa à l’humanité depuis le point de vue de l’humanité et Il sortit du domaine spirituel et en dépassa le cadre. Il pouvait exprimer Son tempérament divin, Sa volonté et Son attitude divines à l’aide de choses que les humains pouvaient imaginer, voir et rencontrer dans leur vie, Il pouvait employer des méthodes que les hommes pouvaient accepter dans un langage qu’ils pouvaient comprendre et un savoir qu’ils pouvaient appréhender, afin que le genre humain puisse comprendre et connaître Dieu, concevoir ce qu’Il voulait dire et accepter Ses règles dans la limite de leurs capacités, jusqu’où ils en étaient capables. C’était la méthode et le principe de l’œuvre de Dieu en humanité. Même si les manières de Dieu et Ses principes d’œuvre dans la chair furent principalement réalisés par ou à travers l’humanité, des résultats furent véritablement obtenus qui n’auraient pas pu être atteints en œuvrant directement depuis Sa divinité. L’œuvre de Dieu en humanité était plus concrète, authentique et spécifique, les méthodes étaient beaucoup plus souples et, dans la forme, elle surpassa l’ère de la Loi.

    Ci-après, parlons d’aimer le Seigneur et d’aimer son prochain comme soi-même. Est-ce que cela fut directement exprimé dans la divinité ? Bien sûr que non ! Toutes ces choses furent dites par le Fils de l’homme en humanité ; seuls des humains diraient quelque chose comme : « Aime ton prochain comme toi-même. Aimer les autres, c’est la même chose que chérir ta propre vie. » Et seuls des humains parleraient de cette façon, Dieu n’a jamais parlé de cette manière. Pour le moins, Dieu n’a pas ce type de langage dans Sa divinité, car Il n’a pas besoin de ce genre de précepte : « Aime ton prochain comme toi-même » pour offrir Son amour à l’humanité, car l’amour de Dieu pour l’humanité est une expression naturelle de ce qu’Il a et est. Quand avez-vous déjà entendu dire que Dieu a dit quelque chose comme : « J’aime l’humanité comme Je m’aime Moi-même » ? Car l’amour fait partie de l’essence de Dieu et de ce qu’Il a et est. L’amour de Dieu pour l’humanité et la façon dont Il traite les hommes et Son attitude sont une expression et une révélation naturelles de Son tempérament. Il n’a pas besoin de faire cela délibérément d’une certaine manière ou de suivre délibérément une méthode particulière ou un code moral pour être capable d’aimer Son prochain comme Lui-même. Il possède déjà ce type d’essence. Que vois-tu dans cela ? Quand Dieu a œuvré en humanité, plusieurs de Ses méthodes, paroles, et vérités furent toutes exprimées de façon humaine. Mais en même temps, le tempérament de Dieu, ce qu’Il a et est et Sa volonté furent exprimés pour que les gens les connaissent et les comprennent. Ce qu’ils surent et comprirent fut précisément Son essence et ce qu’Il a et est, ce qui représente l’identité et le statut inhérents de Dieu Lui-même. C’est-à-dire que le Fils de l’homme dans la chair exprima l’essence et le tempérament inhérents de Dieu Lui-même au plus haut degré possible et aussi précisément que possible. Non seulement l’humanité du Fils de l’homme n’était pas une entrave ou une barrière à la communication et à l’interaction de l’homme avec Dieu dans le ciel, mais c’était en fait le seul canal et l’unique pont par lesquels l’humanité pouvait se relier au Seigneur de la création. À ce stade, ne sentez-vous pas qu’il y a beaucoup de similitudes entre la nature et les méthodes de l’œuvre réalisée par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce et l’étape actuelle de l’œuvre ? Cette étape actuelle de l’œuvre emploie aussi beaucoup le langage humain pour exprimer le tempérament de Dieu et elle utilise beaucoup le langage et les méthodes des hommes dans leur vie quotidienne ainsi que le savoir humain pour exprimer la propre volonté de Dieu. Une fois que Dieu est devenu chair, peu importe qu’Il parle d’un point de vue humain ou divin, beaucoup de Son langage et de Ses méthodes d’expression passent tous par le canal du langage et des méthodes des hommes. C’est-à-dire que lorsque Dieu devient chair, c’est la meilleure opportunité pour toi de voir l’omnipotence de Dieu et Sa sagesse et de connaître chacun des aspects réels de Dieu. Quand Dieu devint chair, en grandissant, Il en vint à comprendre, apprendre et saisir un peu de la connaissance humaine, de son bon sens, de son langage et des méthodes d’expression en humanité. Dieu incarné possédait ces choses qui provenaient des humains qu’Il avait créés. Elles devinrent des outils de Dieu dans la chair pour exprimer Son tempérament et Sa divinité, et Lui permirent de rendre Son œuvre plus pertinente, plus authentique et plus précise alors qu’Il travaillait parmi les hommes, depuis une perspective humaine et employant le langage humain. Cela la rendit plus accessible aux gens et plus facilement compréhensible pour eux, atteignant ainsi les résultats que Dieu voulait. N’est-ce pas plus pratique pour Dieu de travailler ainsi dans la chair ? N’est-ce pas la sagesse de Dieu ? Quand Dieu devint chair, quand la chair de Dieu fut capable d’assumer l’œuvre qu’Il voulait accomplir, ce fut quand Il exprima concrètement Son tempérament et Son œuvre et ce fut aussi le moment où Il put commencer officiellement Son ministère en tant que Fils de l’homme. Cela signifiait qu’il n’y avait plus un gouffre entre Dieu et l’homme, que Dieu cesserait bientôt Son œuvre de communiquer par des messagers et que Dieu Lui-même pourrait exprimer personnellement dans la chair toutes les paroles et l’œuvre qu’Il voulait. Ceci signifiait également que le peuple que Dieu sauvait était plus proche de Lui et que Son œuvre de gestion pénétrait sur un nouveau terrain et que toute l’humanité était sur le point de faire face à une nouvelle ère.

    Tous ceux qui ont lu la Bible savent que beaucoup de choses sont arrivées lorsque le Seigneur Jésus est né. La plus importante d’entre elles fut d’être pourchassé par le diable, même au point où tous les enfants de deux ans et moins de cette région furent massacrés. Il est évident que Dieu assumait un grand risque en devenant chair parmi les humains. Le grand prix qu’Il paya pour accomplir Sa gestion du salut de l’humanité est également évident. Les grands espoirs que Dieu avait pour Son œuvre dans la chair parmi les hommes sont aussi évidents. Quand Dieu dans la chair fut capable d’assumer l’œuvre parmi les hommes, comment se sentait-Il ? Les gens devraient être capables de comprendre cela un peu, n’est-ce pas ? Pour le moins, Dieu était heureux, car Il pouvait commencer à développer Sa nouvelle œuvre parmi les hommes. Quand le Seigneur Jésus fut baptisé et qu’Il commença officiellement Son œuvre d’accomplir Son ministère, le cœur de Dieu fut submergé de joie, car après tant d’années d’attente et de préparation, Il pouvait finalement endosser la chair d’un homme ordinaire et commencer Sa nouvelle œuvre sous la forme d’un homme de chair et de sang que les gens pouvaient voir et toucher. Il pouvait enfin parler face à face et cœur à cœur avec les gens dans l’identité d’un homme. Dieu pouvait enfin être face à face avec les hommes de façon humaine et employant un langage humain ; Il pouvait subvenir aux besoins de l’humanité, l’éclairer et l’aider en employant un langage humain ; Il pouvait manger à la même table et vivre dans le même espace qu’eux. Il pouvait aussi voir les êtres humains, voir les choses et tout voir à la manière des hommes et même à travers leurs propres yeux. Pour Dieu, c’était déjà la première victoire de Son œuvre dans la chair. On pourrait dire aussi qu’il s’agissait de l’accomplissement d’une grande œuvre ; cela bien sûr était le plus grand bonheur de Dieu. Dès lors, Dieu sentit pour la première fois une sorte de réconfort dans Son œuvre parmi les hommes. Tous ces évènements étaient si concrets et si naturels et le réconfort que Dieu éprouvait était si authentique. Pour l’humanité, chaque fois qu’une nouvelle étape de l’œuvre de Dieu est accomplie et chaque fois que Dieu se sent satisfait, c’est lorsque l’humanité peut se rapprocher plus de Dieu et lorsque les gens peuvent se rapprocher davantage du salut. Pour Dieu, il s’agit aussi du lancement de Sa nouvelle œuvre, lorsque Son plan de gestion progresse d’une étape et, plus encore, quand Sa volonté se rapproche d’un accomplissement total. Pour les hommes, la venue d’une telle opportunité est une chance et une très bonne chose ; pour tous ceux qui attendent le salut de Dieu, il s’agit d’une nouvelle capitale. Quand Dieu réalise une nouvelle phase de Son œuvre, alors Il se trouve à un nouveau commencement, et lorsque cette nouvelle œuvre et ce nouveau commencement sont lancés au milieu de l’humanité et lui sont présentés, c’est lorsque le résultat de cette phase de l’œuvre a déjà été déterminé et a été atteint et Dieu a déjà perçu ses effets et ses fruits définitifs. C’est aussi lorsque Dieu est satisfait de ces effets que Son cœur est joyeux bien sûr. Car aux yeux de Dieu, Il a déjà vu et choisit les hommes qu’Il recherche, Il a déjà gagné ce groupe, un groupe capable de faire de Son œuvre un succès et de Le satisfaire. Dieu se sent réconforté, Il met de côté Ses inquiétudes et se sent heureux. En d’autres mots, quand Dieu dans la chair est capable d’entreprendre une nouvelle œuvre parmi les hommes et qu’Il commence à faire l’œuvre dont Il a la charge sans obstacle, qu’Il sent que tout a été accompli, Il a déjà vu la fin. Et à cause de cette fin, Il est content et Son cœur est joyeux. Comment s’exprime le bonheur de Dieu ? Pouvez-vous imaginer cela ? Dieu va-t-Il pleurer ? Dieu peut-Il pleurer ? Dieu peut-Il taper des mains ? Dieu peut-Il danser ? Dieu peut-Il chanter ? Que serait ce chant ? Bien sûr que Dieu pourrait chanter un beau chant émouvant, un chant qui pourrait exprimer la joie et le bonheur de Son cœur. Il pourrait le chanter pour l’humanité, le chanter pour Lui-même et pour toutes les choses. Le bonheur de Dieu peut s’exprimer de n’importe quelle façon : tout cela est normal, car Dieu éprouve des joies et des peines, Ses sentiments variés peuvent être exprimés de différentes manières. C’est Son droit et la chose la plus normale. Vous ne devriez pas vous en faire et vous ne devriez pas projeter vos propres inhibitions sur Dieu, Lui disant qu’Il ne devrait pas faire ceci ou cela, qu’Il ne devrait pas agir de cette manière ou de cette autre, pour limiter Sa joie ou tout autre sentiment qu’Il a. Dans le cœur des gens, Dieu ne peut être heureux, Il ne peut verser de larmes, Il ne peut pas pleurer : Il ne peut exprimer aucune émotion. Par nos deux dernières communications, Je crois que vous ne verrez plus Dieu de cette façon, mais que vous permettrez à Dieu d’avoir un peu de liberté et de relâchement. C’est une très bonne chose. À l’avenir, si vous êtes capables de ressentir vraiment la tristesse de Dieu quand vous apprenez qu’Il est triste, si vous êtes capables de ressentir vraiment la joie de Dieu quand vous apprenez qu’Il est joyeux, au moins vous serez capables de savoir et de comprendre clairement ce qui rend Dieu heureux et ce qui Le rend triste. Quand tu es capable d’éprouver de la tristesse, car Dieu est triste et d’être heureux, car Dieu est heureux, Il aura pleinement gagné ton cœur et il n’y aura plus de barrière entre toi et Lui. Tu n’essaieras plus de limiter Dieu par une imagination, des conceptions et une connaissance humaines. À ce moment-là, Dieu sera vivant et vif dans ton cœur, Il sera le Dieu de ta vie et le Maître de tout ce que tu es. Avez-vous ce genre d’aspiration ? Avez-vous confiance de pouvoir atteindre cela ?

    Maintenant, lisons les passages suivants.

    6. Le sermon sur la montagne

    Les béatitudes (Matt 5:3-12)

    Le sel et la lumière (Matt 5:13-16)

    La loi (Matt 5:17-20)

    La colère (Matt 5:21-26)

    L’adultère (Matt 5:27-30)

    Le divorce (Matt 5:31-32)

    Les serments (Matt 5:33-37)

    Œil pour œil (Matt 5:38-42)

    Aime tes ennemis (Matt 5:43-48)

    Instruction à propos du don (Matt 6:1-4)

    La prière (Matt 6:5-8)

    7. Les paraboles du Seigneur Jésus

    La parabole du semeur (Matt 13:1-9)

    La parabole de l’ivraie (Matt 13:24-30)

    La parabole du grain de sénevé (Matt 13:31-32)

    La parabole du levain (Matt 13:33)

    La parabole de l’ivraie expliquée (Matt 13:36-43)

    La parabole du trésor (Matt 13:44)

    La parabole de la perle (Matt 13:45-46)

    La parabole du filet (Matt 13:47-50)

    8. Les commandements

    Matthieu 22:37-39 : « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

    Jetons un premier regard sur chaque partie du « sermon sur la montagne ». À quoi sont-elles toutes liées ? On peut dire avec certitude qu’elles sont toutes plus élevées, plus concrètes et plus proches des vies des hommes que les règles de l’ère de la Loi. Pour parler en termes modernes, cela correspond davantage à la pratique actuelle des gens.

    Lisons le contenu précis de ce qui suit : Comment devrais-tu comprendre les béatitudes ? Que devrais-tu savoir au sujet de la loi ? Comment devrait-on définir la colère ? Comment devrions-nous traiter l’adultère ? Que dit-on et quel genre de règles y a-t-il au sujet du divorce, et qui peut divorcer et qui ne peut pas divorcer ? Que dire des serments, d’œil pour œil, d’aimer tes ennemis, des recommandations concernant le don et ainsi de suite ? Toutes ces choses ont à voir avec chaque aspect de la pratique de la croyance des hommes en Dieu et de leur marche à la suite de Dieu. Certaines de ces pratiques ont toujours cours aujourd’hui, mais elles sont plus rudimentaires que les exigences actuelles envers les gens. Elles sont des vérités plutôt élémentaires que les gens découvrent dans leur croyance en Dieu. Au moment où le Seigneur Jésus commença à travailler, Il commença déjà à travailler sur le tempérament de vie des hommes, mais en prenant comme base la fondation des lois. Est-ce que les règles et les affirmations concernant ces sujets avaient quelque chose à voir avec la vérité ? Bien sûr que oui ! Toutes les règles précédentes, les principes et le sermon durant l’ère de la Grâce avaient un rapport avec le tempérament de Dieu, ce qu’Il a et est et bien sûr la vérité. Peu importe ce que Dieu exprime, de quelle manière Il l’exprime ou quel langage Il emploie, sa fondation, son origine et son point de départ sont tous basés sur les principes de Son tempérament et sur ce qu’Il a et est. Cela ne fait aucun doute. Donc, même si maintenant ces choses qu’Il a dites semblent un peu superficielles, tu ne peux toujours pas dire qu’elles n’expriment pas la vérité, car elles étaient indispensables aux gens durant l’ère de la Grâce afin de satisfaire la volonté de Dieu et de modifier leur tempérament de vie. Peux-tu dire qu’aucun des éléments exprimés dans le sermon n’est cohérent avec la vérité ? Tu ne peux pas ! Chacun d’entre eux représente la vérité, car ils étaient tous des exigences de Dieu pour les hommes ; ils constituaient tous des principes et un cadre donnés par Dieu sur la manière de se comporter et ils représentent le tempérament de Dieu. Toutefois, en se basant sur leur stade de développement dans la vie à cette époque-là, ils ne pouvaient que comprendre et accepter ces choses. Parce que le péché de l’humanité n’avait pas encore été résolu, le Seigneur Jésus ne pouvait que prononcer ces paroles et Il ne pouvait employer que de tels simples enseignements selon ce genre de cadre pour dire aux gens de ce temps-là comment ils devaient se comporter, ce qu’ils devaient faire, sur quels principes et dans quel cadre ils devaient faire les choses, comment ils devaient croire en Dieu et respecter Ses exigences. Tout cela fut défini en se basant sur la stature de l’humanité de cette époque-là. Ce n’était pas facile pour les gens vivants conformément à la loi d’accepter ces enseignements, donc ce que le Seigneur Jésus enseignait devait rester dans ce cadre.

    Maintenant, examinons ce qu’il y a dans « Les paraboles du Seigneur Jésus. »

    La première est la parabole du semeur. C’est une parabole vraiment intéressante ; semer des graines est une activité commune dans la vie des gens. La seconde est la parabole de l’ivraie. Au sujet de ce qu’est l’ivraie, toute personne qui a planté des cultures et les adultes le sauront. La troisième est celle de la graine de sénevé. Vous savez tous ce qu’est le sénevé, n’est-ce pas ? Si vous ne le savez pas, regardez donc dans la Bible. Pour la quatrième, la parabole du levain, la plupart des gens savent que le levain est utilisé pour la fermentation ; c’est quelque chose que les personnes emploient dans leur vie quotidienne. Toutes les paraboles qui suivent, y compris la sixième, la parabole du trésor, la septième, la parabole de la perle et la huitième, la parabole du filet, sont toutes tirées de la vie des gens ; elles viennent toutes de la vie réelle des hommes. Quel genre de tableau ces paraboles dépeignent-elles ? C’est une représentation de Dieu devenant une personne ordinaire et vivant au sein de l’humanité, utilisant le langage de la vie courante, employant le langage humain pour communiquer avec les hommes et pour subvenir à leurs besoins. Quand Dieu devint chair et vécut parmi les hommes longtemps, après avoir vécu et observé les différents styles de vie des gens, ces expériences constituèrent Son manuel pour transformer Son langage divin en langage humain. Bien sûr, ces choses qu’Il vit et entendit dans la vie enrichirent aussi l’expérience humaine du Fils de l’homme. Lorsqu’Il voulait faire comprendre aux gens certaines vérités, leur faire connaître un peu de la volonté de Dieu, Il pouvait employer des paraboles semblables à celles qui sont ci-dessus pour expliquer aux hommes la volonté de Dieu et Ses exigences pour l’humanité. Toutes ces paraboles avaient un rapport avec la vie des gens ; pas une seule n’était déconnectée de la vie humaine. Quand le Seigneur Jésus vivait parmi les hommes, Il vit des fermiers entretenir leurs champs, Il savait ce qu’étaient l’ivraie et le levain ; Il comprit que les humains aiment les trésors, ainsi Il employa les métaphores du trésor et de la perle. Il voyait fréquemment les pêcheurs lancer leurs filets et ainsi de suite. Le Seigneur Jésus observait ces activités dans la vie des hommes et Il expérimentait également ce genre de vie. Il était le même que toute autre personne normale, prenant ses trois repas par jour et menant ses activités quotidiennes. Il connut personnellement la vie d’une personne ordinaire et Il observa la vie des autres. Quand Il regardait et vivait personnellement tout cela, ce qu’Il pensait n’était pas d’avoir une vie agréable ou comment Il pourrait vivre plus librement ou plus confortablement. Pendant qu’Il expérimentait la vie authentique d’un être humain, le Seigneur Jésus voyait l’adversité dans la vie des gens. Il voyait l’adversité, la détresse et la tristesse des personnes sous la corruption de Satan, vivant sous le domaine de Satan et vivant dans le péché. Alors qu’Il expérimentait personnellement la vie des hommes, Il expérimentait aussi à quel point les gens qui vivaient dans la corruption étaient vulnérables, Il voyait et faisait l’expérience de la misère de ceux qui étaient dans le péché, qui étaient perdus sous la torture de Satan et du mal. Quand le Seigneur Jésus observait ces choses, les voyait-Il dans Sa divinité ou dans Son humanité ? Son humanité existait véritablement. Elle était pleine de vie. Il pouvait expérimenter et voir tout cela et bien sûr le voir aussi dans Son essence, dans Sa divinité. Cela signifie que Christ Lui-même, le Seigneur Jésus, l’homme, regardait cela et tout ce qu’Il observait Lui faisait sentir l’importance et la nécessité de l’œuvre qu’Il avait entreprise à cette époque dans la chair. Même s’Il savait Lui-même que la responsabilité qu’Il devait endosser dans la chair était si grande et à quel point la souffrance qu’Il affronterait serait cruelle, quand Il vit les hommes désemparés dans le péché, quand Il constata la misère de leur vie et leurs faibles luttes sous la loi, Il ressentit de plus en plus de douleur et devint de plus en plus impatient de sauver l’humanité du péché. Peu importe quel genre de difficultés Il affronterait ou quel genre de douleurs Il endurerait, Il devint de plus en plus résolu à racheter l’humanité vivant dans le péché. Durant ce processus, tu pourrais dire que le Seigneur Jésus commença à comprendre de plus en plus clairement l’œuvre qu’Il devait accomplir et ce qui Lui avait été confié. Il devint aussi de plus en plus impatient de réaliser l’œuvre dont Il allait prendre la charge, de prendre tous les péchés de l’humanité, de racheter l’humanité afin qu’elle ne vive plus dans le péché et Dieu serait capable d’oublier les péchés des hommes à cause du sacrifice d’expiation, Lui permettant de poursuivre Son œuvre du salut de l’humanité. On pourrait dire que dans Son cœur, le Seigneur Jésus avait le désir de s’offrir à l’humanité, de se sacrifier Lui-même. Il voulait aussi servir de sacrifice d’expiation, être cloué sur la croix et Il était impatient d’exécuter cette œuvre. Lorsqu’Il voyait les conditions misérables de la vie des hommes, Il était encore plus impatient de remplir Sa mission aussi vite que possible, sans une seule minute ou seconde de retard. Quand Il ressentait une telle impression d’urgence, Il ne pensait pas à ce que serait Sa propre douleur ni non plus aux humiliations qu’Il devrait endurer, Il maintenait une seule conviction dans Son cœur : tant qu’Il s’offrirait Lui-même, tant qu’Il serait cloué sur la croix comme sacrifice d’expiation, la volonté de Dieu serait réalisée et Il pourrait commencer une nouvelle œuvre. La vie des hommes dans le péché, leur mode d’existence dans le péché serait complètement changé. Sa conviction et ce qu’Il était déterminé à faire étaient en rapport avec le fait de sauver l’homme et Il n’avait qu’un objectif : faire la volonté de Dieu afin qu’Il puisse entamer avec succès la prochaine étape de Son œuvre. C’était ce qu’il y avait dans l’esprit du Seigneur Jésus à ce moment-là.

    Vivant dans la chair, le Dieu incarné possédait une humanité normale ; Il avait les émotions et le raisonnement d’une personne normale. Il savait ce qu’était le bonheur, la peine et quand Il vit l’humanité dans ce genre de vie, Il sentit profondément que simplement donner certains enseignements aux gens, leur fournissant quelque chose ou leur enseignant quelque chose ne pouvait pas les faire sortir du péché. Simplement les amener à obéir aux commandements ne pouvait pas les racheter du péché non plus. Ce n’est que lorsqu’Il endosserait les péchés de l’humanité et qu’Il deviendrait l’image de la chair du péché qu’Il pourrait l’échanger contre la liberté des hommes et contre le pardon de Dieu pour l’humanité. Aussi, après que le Seigneur Jésus eut expérimenté et observé la vie des hommes dans le péché, surgit dans Son cœur un désir intense de permettre aux humains de se débarrasser de leur vie à lutter contre le péché. Ce désir Lui fit sentir davantage qu’Il devait monter sur la croix et se charger des péchés des hommes aussi tôt que possible, le plus vite possible. C’était les pensées du Seigneur Jésus à ce moment-là, après qu’Il eut vécu avec les hommes et vu, entendu et ressenti la misère de leur vie dans le péché. Que le Dieu incarné puisse avoir ce genre de désir pour l’humanité, qu’Il puisse exprimer et révéler ce genre de tempérament, est-ce là quelque chose qu’une personne normale pourrait avoir ? Que verrait un homme ordinaire dans ce type d’environnement ? Que penserait-il ? Si un homme ordinaire affrontait tout cela, regarderait-il les problèmes d’un point de vue élevé ? Bien sûr que non ! Bien que l’apparence de Dieu incarné soit exactement la même que celle d’un homme, qu’Il apprenne le savoir humain et parle le langage des hommes, parfois qu’Il exprime même Ses idées d’une façon humaine ou avec des expressions humaines, la manière dont Il voit les hommes et l’essence des choses et la manière dont les hommes corrompus voient l’humanité et l’essence des choses ne sont absolument pas les mêmes. Son point de vue et la hauteur à laquelle Il se trouve sont inaccessibles à une personne corrompue. C’est parce que Dieu est vérité, la chair dont Il se vêt contient l’essence de Dieu, et Ses pensées et ce qui est exprimé par Son humanité sont aussi la vérité. Pour les gens corrompus, ce qu’Il exprime dans la chair, c’est un soutien de la vérité et de la vie. Ce soutien n’est pas seulement pour une personne, mais toute l’humanité. Pour n’importe quel homme corrompu, il n’y a dans son cœur que les quelques personnes qui lui sont associées. Il n’y a que les nombreux proches pour lesquels il se préoccupe et se sent concerné. Quand un désastre est à l’horizon, il pense d’abord à ses propres enfants, à sa femme ou à ses parents et un individu plus philanthropique penserait au plus à une relation ou à un bon ami ; pense-t-il à d’autres personnes ? Jamais, parce que les êtres humains sont, après tout, humains et parce qu’ils ne peuvent voir toutes les choses que depuis la perspective et la hauteur d’un être humain. Toutefois, Dieu incarné est totalement différent d’un individu corrompu. Peu importe à quel point Dieu incarné dans la chair est ordinaire, normal et humble, ou même dans quelle mesure les gens Le méprisent, Ses pensées et Son attitude envers les hommes sont les aspects qu’aucun homme ne pouvait posséder et ne pouvait imiter. Il observera toujours l’humanité depuis un point de vue divin, depuis le haut de Sa position comme Créateur. Il regardera toujours les hommes depuis l’essence et l’état d’esprit de Dieu. Il ne peut absolument pas voir l’humanité depuis la hauteur d’une personne ordinaire et depuis la perspective d’un individu corrompu. Quand les gens regardent l’humanité, ils regardent avec une vision humaine et ils utilisent des choses comme la connaissance humaine, les règles et les théories humaines comme mesure. Cela est dans le cadre de ce que les gens peuvent voir de leurs yeux ; c’est dans le cadre de ce que les gens corrompus peuvent atteindre. Quand Dieu regarde l’humanité, Il regarde avec une vision divine et Il utilise Son essence et ce qu’Il a et est comme mesure. Ce cadre comprend des choses que les gens ne peuvent pas voir et c’est en cela que Dieu incarné et les humains corrompus sont entièrement différents. Cela provient de la différence entre l’essence de Dieu et celle des humains et c’est cette essence qui définit leur identité et leur position ainsi que le point de vue et la hauteur depuis lesquels ils voient les choses. Voyez-vous l’expression et la révélation de Dieu Lui-même dans le Seigneur Jésus ? Vous pourriez dire que ce que le Seigneur Jésus a fait et a dit était en rapport avec Son ministère et avec la propre œuvre de gestion de Dieu, que tout était l’expression et la révélation de l’essence de Dieu. Bien qu’Il se soit manifesté comme humain, on ne pouvait nier Son essence divine et la révélation de Sa divinité. Cette manifestation humaine était-elle vraiment une manifestation de l’humanité ? Sa manifestation humaine était, de par Son essence même, totalement différente de la manifestation des gens corrompus. Le Seigneur Jésus était Dieu incarné, et s’Il avait vraiment été un de ces individus ordinaires et corrompus, aurait-Il pu voir la vie des hommes dans le péché d’un point de vue divin ? Absolument pas ! C’est la différence entre le Fils de l’homme et une personne ordinaire. Les gens corrompus vivent tous dans le péché et quand des gens voient le péché, ils n’en ont pas de sentiment particulier ; ils sont tous les mêmes, comme un cochon vivant dans la boue, qui ne se sent pas incommodé ou sale ; il mange bien et dort paisiblement. Si quelqu’un nettoie la porcherie, en fait le cochon ne se sentira pas à l’aise et il ne restera pas propre. Avant longtemps, il se roulera de nouveau dans la boue, complètement à l’aise, car c’est une créature dégoûtante. Lorsque les hommes voient un cochon, ils comprennent qu’il est sale et si on le nettoie, le cochon ne se sent pas mieux ; c’est pourquoi personne ne garde un cochon dans sa maison. La manière dont les hommes voient les cochons sera toujours différente de celle dont les cochons se sentent parce que les cochons et les hommes ne sont pas du même genre. Et parce que le Fils de l’homme incarné n’est pas du même genre que les humains corrompus, seul Dieu incarné peut se situer depuis une perspective divine, depuis la hauteur où se trouve Dieu pour regarder l’humanité, pour tout regarder.

    Quand Dieu devient chair et vit parmi les hommes, quelle souffrance éprouve-t-Il dans la chair ? Y a-t-il quelqu’un qui le comprenne vraiment ? Certaines personnes disent que Dieu souffre grandement et bien qu’Il soit Dieu Lui-même, les gens ne comprennent pas Son essence et Le traitent toujours comme une personne, ce qui Le fait se sentir affligé et lésé. Ils disent que la souffrance de Dieu est vraiment grande. D’autres personnes disent que Dieu est innocent et sans péché, mais qu’Il souffre, tout comme les hommes, de persécution, de calomnie et d’indignité avec les hommes ; ils disent qu’Il endure aussi les malentendus et la désobéissance de Ses fidèles. La souffrance de Dieu ne peut être véritablement mesurée. Il semble que vous ne comprenez pas vraiment Dieu. En fait, pour Dieu, cette souffrance dont vous parlez ne compte pas comme une véritable souffrance, car il existe une souffrance plus grande que celle-là. Alors, pour Dieu Lui-même, qu’est-ce que la souffrance véritable ? Qu’est-ce que la souffrance véritable pour Dieu incarné dans la chair ? Pour Dieu, l’incompréhension des hommes à Son égard ne compte pas comme souffrance et les gens ayant des malentendus au sujet de Dieu et ne Le voyant pas comme Dieu, cela ne compte pas comme souffrance. Toutefois, les gens sentent souvent que Dieu a dû souffrir une grande injustice, que pendant que Dieu est dans la chair, Il ne peut pas révéler Sa personne aux hommes et leur permettre de voir Sa grandeur, qu’Il se cache humblement dans une chair insignifiante et ainsi que ce dût être une torture pour Lui. Les gens prennent à cœur ce qu’ils peuvent comprendre et voir de la souffrance de Dieu, ils projettent toute sorte de sympathie sur Dieu et en feront souvent même un petit éloge. En réalité, il y a une différence, il y a un fossé entre ce que les gens comprennent de la souffrance de Dieu et ce qu’Il ressent vraiment. Je vous dis la vérité. Pour Dieu, peu importe qu’il s’agisse de Son Esprit ou de Son incarnation, cette souffrance n’est pas une vraie souffrance. Mais alors, de quoi souffre Dieu ? Parlons de la souffrance de Dieu seulement depuis le point de vue de Dieu incarné.

    Quand Dieu devient chair, devenant une personne ordinaire, normale, vivant parmi les hommes, aux côtés des gens, ne peut-Il pas voir et sentir les méthodes, les lois et les philosophies de vie des hommes ? Comment se sent-Il au regard de ces méthodes et de ces lois de vie ? Ressent-Il du dégoût dans Son cœur ? Pourquoi ressentirait-Il du dégoût ? Quelles sont les méthodes et les lois de vie des hommes ? Dans quels principes sont-elles enracinées ? Sur quoi sont-elles basées ? Les méthodes, les lois de vie des hommes, etc., tout cela est créé sur la base de la logique, de la connaissance et de la philosophie de Satan. Les hommes qui vivent en conformité avec ces types de lois n’ont pas d’humanité, pas de vérité : ils défient tous la vérité et sont hostiles à Dieu. Si nous examinons l’essence de Dieu, nous constatons que Son essence est exactement l’opposé de la logique, de la connaissance et de la philosophie de Satan. Son essence est pleine de justice, de vérité, de sainteté et d’autres réalités de toutes choses positives. Dieu, possédant cette essence et vivant au milieu de cette humanité, que ressent-Il dans Son cœur ? N’est-il pas chargé de peine ? Son cœur souffre et cette souffrance est quelque chose que personne ne peut comprendre ou constater. Car tout ce qu’Il affronte, rencontre, entend, voit et expérimente est l’expression de toute la corruption et du mal des hommes, de leur rébellion contre la vérité et de leur résistance à la vérité. Tout ce qui provient des hommes est la source de Sa souffrance. C’est-à-dire que parce que Son essence n’est pas la même que celle des hommes corrompus, la corruption des êtres humains devient la source de Sa plus grande souffrance. Quand Dieu devient chair, peut-Il trouver quelqu’un avec qui partager une langue commune ? Cela n’est pas possible parmi les hommes. On ne trouve personne capable de communiquer avec Dieu, capable d’avoir cet échange avec Lui ; quel genre de sentiment dirais-tu que Dieu ressent ? Les choses dont parlent les gens, qu’ils aiment, qu’ils poursuivent et auxquelles ils aspirent sont toutes liées au péché et possèdent des tendances mauvaises. Lorsque Dieu affronte tout cela, n’est-ce pas comme un couteau dans Son cœur ? Face à ces choses, pourrait-Il y avoir de la joie dans Son cœur ? Pourrait-Il trouver une consolation ? Ceux qui vivent avec Lui sont des hommes pleins de rébellion et de mal : comment Son cœur pourrait-il ne pas souffrir ? Quelle est vraiment l’ampleur de cette souffrance et qui s’en préoccupe ? Qui en tient compte ? Qui pourrait l’apprécier ? Les gens n’ont pas la possibilité de comprendre le cœur de Dieu. Sa souffrance est quelque chose que les hommes sont particulièrement incapables d’apprécier ; or la froideur et la torpeur de l’humanité font souffrir Dieu encore plus profondément.

    Il y a des personnes qui souvent compatissent au sort du Christ, car il y a un verset dans la Bible qui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Quand les gens écoutent cela, ils le prennent à cœur et croient que c’est la plus grande souffrance que Dieu endure et la plus grande souffrance que Christ endure. Eh bien, si nous le regardons du point de vue des faits, est-ce le cas ? Dieu ne croit pas que ces difficultés soient une souffrance. Il n’a jamais protesté contre l’injustice résultant des difficultés de la chair et Il n’a jamais demandé aux hommes de Lui rembourser quoi que ce soit ou de Le récompenser avec quoi que ce soit. Toutefois, quand Il observe tout de l’humanité, les vies corrompues et le mal des humains corrompus, quand Il observe que l’humanité est dans les griffes de Satan, emprisonnée par Satan et qu’elle ne peut s’échapper, que les gens vivant dans le péché ne savent pas ce qu’est la vérité, Il ne peut supporter tous ces péchés. Son dégoût pour les humains augmente chaque jour, mais Il doit endurer tout cela. C’est la grande souffrance de Dieu. Dieu ne peut pas exprimer pleinement même la voix de Son cœur ou Ses émotions parmi Ses fidèles et personne parmi Ses fidèles ne peut comprendre véritablement Sa souffrance. Personne même n’essaie de comprendre ou de réconforter Son cœur : Son cœur endure cette souffrance jour après jour, année après année, à maintes reprises. Que voyez-vous en tout cela ? Dieu n’exige rien des hommes en retour pour tout ce qu’Il a donné, mais à cause de l’essence de Dieu, Il ne peut absolument pas tolérer le mal, la corruption et le péché de l’humanité, mais ressent un dégoût et une haine extrêmes qui provoquent une souffrance infinie dans Son cœur et dans Sa chair. Pourriez-vous voir tout cela ? Très probablement, aucun de vous ne pourrait voir cela, car aucun de vous ne peut comprendre Dieu véritablement. Avec le temps, vous pouvez vous-mêmes l’expérimenter progressivement.

    Maintenant, examinons les passages suivants des Écritures.

    9. Jésus accomplit des miracles

    1) Jésus nourrit les cinq mille

    Jean 6:8-13 : « Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. »

    2) La résurrection de Lazare glorifie Dieu

    Jean 11:43-44 : « Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. »

    Parmi les miracles accomplis par le Seigneur Jésus, nous avons choisi seulement ces deux-là, car ils illustrent bien ce dont Je voudrais parler maintenant. Ces deux miracles sont vraiment incroyables et très représentatifs des miracles du Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce.

    Tout d’abord, regardons le premier passage : Jésus nourrit les cinq mille.

    Quelle sorte de concept exprime « cinq pains et deux poissons » ? Pour combien de personnes cinq pains et deux poissons seraient-ils suffisants ? Si vous prenez comme mesure l’appétit d’une personne ordinaire, ce serait seulement suffisant pour deux individus. C’est le concept le plus basique de cinq pains et de deux poissons. Toutefois, il est écrit dans ce passage que cinq pains et deux poissons nourrirent combien de gens ? C’est écrit de cette manière dans les Écritures : « Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. » Comparé à cinq pains et deux poissons, cinq mille est-il un grand nombre ? Qu’est-ce que ça signifie que ce nombre soit si grand ? L’un point de vue humain, répartir cinq pains et deux poissons entre cinq mille personnes serait impossible, car la différence entre les deux est trop grande. Même si chaque personne prenait seulement une bouchée minuscule, ce serait toujours insuffisant pour cinq mille personnes. Mais là, le Seigneur Jésus réalisa un miracle : non seulement Il permit aux cinq mille personnes de manger à leur faim, mais il en restait. Les Écritures disent : « Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. » Ce miracle permit aux gens de voir l’identité et le statut du Seigneur Jésus, de voir aussi que rien n’est impossible à Dieu : ils virent la réalité de l’omnipotence de Dieu. Cinq pains et deux poissons furent suffisants pour en nourrir cinq mille, mais s’il n’y avait pas eu de nourriture, Dieu aurait-Il été capable de nourrir cinq mille personnes ? Bien sûr qu’Il aurait pu ! C’était un miracle, donc inévitablement les gens sentirent que c’était incompréhensible et sentirent que c’était incroyable et mystérieux, mais pour Dieu, accomplir une telle chose n’était rien. Puisque c’était une chose ordinaire pour Dieu, pourquoi en faire un sujet particulier d’interprétation ? Car ce qui se trouve derrière ce miracle contient la volonté du Seigneur Jésus, qui n’a jamais été découverte par les hommes.

    D’abord, essayons de comprendre quel type de personnes étaient ces cinq mille. Étaient-ils ceux qui suivaient le Seigneur Jésus ? D’après les Écritures, nous savons qu’ils n’étaient pas ceux qui Le suivaient. Savaient-ils qui était le Seigneur Jésus ? Certainement pas ! Tout du moins, ils ne savaient pas que la personne debout devant eux était Christ, ou peut-être que quelques personnes connaissaient seulement Son nom et savaient quelque chose ou avaient entendu parler de choses qu’Il avait accomplies. Ils étaient simplement curieux de connaître le Seigneur Jésus à cause des histoires qu’on racontait, mais vous ne pouvez certainement pas dire qu’ils Le suivaient, encore moins qu’ils Le comprenaient. Quand le Seigneur Jésus vit ces cinq mille personnes, elles avaient faim et ne songeaient qu’à se rassasier ; c’est donc dans ce contexte que le Seigneur Jésus a satisfait leurs désirs. Quand Il a satisfait leurs désirs, qu’y avait-il dans Son cœur ? Quelle était Son attitude envers ces gens qui ne désiraient que rassasier leur faim ? À ce moment-là, les pensées du Seigneur Jésus et Son attitude avaient à voir avec le tempérament et l’essence de Dieu. Faisant face à ces cinq mille personnes au ventre vide et qui désiraient seulement manger un repas copieux, faisant face à ces gens pleins de curiosité et d’espoir à Son égard, le Seigneur Jésus a pensé uniquement à utiliser ce miracle pour leur accorder la grâce. Toutefois, Il n’a pas attisé Son espoir qu’ils commencent à Le suivre, car Il savait qu’ils voulaient avoir une partie du plaisir et manger à leur faim. Donc, Il tira le meilleur parti de ce qu’Il avait et utilisa cinq pains et deux poissons pour nourrir cinq mille personnes. Il ouvrit les yeux de ces gens qui appréciaient le spectacle, qui voulaient voir des miracles et ils virent de leurs propres yeux les choses que Dieu incarné pouvait accomplir. Bien que le Seigneur Jésus employât quelque chose de tangible pour satisfaire leur curiosité, Il savait déjà dans Son cœur que ces cinq mille personnes ne désiraient qu’un bon repas, aussi Il ne dit rien du tout et ne fit pas de sermon. Il les laissa simplement observer ce miracle. Il ne pouvait absolument pas traiter ces gens de la même façon qu’Il traitait Ses disciples qui Le suivaient vraiment, mais dans le cœur de Dieu, toutes les créatures étaient soumises à Son règne et Il permettrait à toute créature sous Ses yeux de jouir de la grâce de Dieu quand cela était nécessaire. Même si ces gens ne savaient pas qui Il était ou ne Le comprenaient pas, ou n’avaient aucune impression particulière de Lui ou de gratitude envers Lui, même après qu’ils eurent mangé les pains et les poissons, cela ne posait pas de problème à Dieu : Il offrit à ces personnes une opportunité merveilleuse de jouir de la grâce de Dieu. Certaines personnes disent que Dieu se base sur des principes pour ce qu’Il fait, qu’Il ne surveille ni ne protège les non-croyants et que surtout, Il ne leur permet pas de jouir de Sa grâce. Est-ce vraiment le cas ? Aux yeux de Dieu, tant qu’ils sont des créatures vivantes qu’Il a Lui-même créées, Il s’occupera d’eux et en prendra soin ; Il les traitera, prévoira pour eux et les dirigera de différentes manières. Ce sont les pensées et l’attitude de Dieu envers toute chose.

    Même si les cinq mille personnes qui mangèrent les pains et les poissons ne prévoyaient pas de suivre le Seigneur Jésus, Il ne fut pas strict avec eux : une fois qu’ils eurent mangé à leur faim, savez-vous ce que fit le Seigneur Jésus ? Leur fit-Il un sermon ? Où est-Il allé après avoir fait cela ? Les Écritures n’indiquent pas qu’Il leur ait dit quoi que ce soit ; quand Il eut terminé Son miracle, Il s’en alla tranquillement. Alors, exigea-t-Il quelque chose de ces gens ? Y avait-il de la haine ? Il n’y avait rien de tout cela. Il ne voulait simplement pas prêter davantage attention à ces gens qui ne pouvaient pas Le suivre et à ce moment-là Son cœur était douloureux. Parce qu’Il avait vu la dépravation du genre humain et qu’Il avait senti un rejet de la part des hommes, quand Il voyait ces gens ou qu’Il était avec eux, la stupidité et l’ignorance humaines Le rendaient très triste et Son cœur se serrait, donc Il voulait seulement quitter ces gens le plus vite possible. Dans Son cœur, le Seigneur n’exigeait rien d’eux, Il ne voulait leur prêter aucune attention. Particulièrement, Il ne voulait pas dépenser Son énergie avec eux et Il savait qu’ils ne pouvaient pas Le suivre. En dépit de tout cela, Son attitude envers eux était très claire. Il voulait juste les traiter gentiment et leur accorder la grâce ; telle était l’attitude de Dieu envers chaque créature qui vivait sous Son règne : pour chaque créature, traite-la gentiment, subviens à ses besoins, nourris-la. Pour la bonne raison que le Seigneur Jésus était Dieu incarné, Il révéla naturellement la propre essence de Dieu et traita ces personnes gentiment. Il les traita gentiment avec un cœur de miséricorde et de tolérance. Peu importe comment ces gens voyaient le Seigneur Jésus et peu importe quel genre de résultat il y aurait, Il traita simplement chaque créature en se basant sur Son rang comme Seigneur de toute la création. Sans exception, ce qu’Il révéla était le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Ainsi, le Seigneur Jésus fit quelque chose, puis Il s’en alla tranquillement. Quel aspect du tempérament de Dieu cela représente-t-il ? Pourrais-tu dire que cela est la bonté de Dieu ? Pourrais-tu dire que Dieu est généreux ? Une personne ordinaire pourrait-elle faire cela ? Certainement pas ! Essentiellement, qui étaient ces cinq mille personnes que le Seigneur Jésus a nourries avec cinq pains et deux poissons ? Pourrais-tu dire qu’elles étaient des personnes qui étaient compatibles avec Lui ? Pourrais-tu dire qu’elles étaient toutes hostiles à Dieu ? On peut dire avec certitude qu’elles n’étaient absolument pas compatibles avec le Seigneur et que leur essence était absolument hostile à Dieu. Mais comment Dieu les a-t-Il traitées ? Il employa une méthode pour dissiper l’hostilité des gens envers Dieu. Cette méthode s’appelle « bonté ». C’est-à-dire, bien que le Seigneur Jésus les vît comme des pécheurs, aux yeux de Dieu ils étaient néanmoins Sa création, donc Il traita quand même ces pécheurs avec bienveillance. C’est la tolérance de Dieu et cette tolérance est déterminée par la propre identité de Dieu et Sa propre essence. Donc c’est quelque chose qu’aucun homme créé par Dieu ne peut faire, seul Dieu peut accomplir cela.

    Quand tu pourras véritablement apprécier les pensées de Dieu et Son attitude envers les hommes, quand tu pourras vraiment comprendre les émotions de Dieu et Sa préoccupation envers chaque créature, tu seras capable de comprendre la dévotion et l’amour consacrés à chaque être humain créé par le Créateur. Quand cela arrivera, tu utiliseras deux mots pour décrire l’amour de Dieu. Quels sont ces deux mots ? Certains disent « altruiste » et d’autres « philanthropique ». Des deux, « philanthropique » est le moins approprié pour décrire l’amour de Dieu. C’est un mot que les gens emploient pour décrire une personne large d’esprit et de sentiment. Je déteste vraiment ce mot, car il fait référence au fait de faire la charité arbitrairement, sans discernement, en ne tenant compte d’aucun principe. C’est une expression exagérément émotionnelle d’une personne insensée et embrouillée. Lorsque ce terme est employé pour décrire l’amour de Dieu, cela indique inévitablement une intention blasphématoire. J’ai deux mots qui décrivent de façon plus adéquate l’amour de Dieu. Quels sont ces deux mots ? Le premier est « immense ». Ce terme n’est-il pas très évocateur ? Le second est « vaste ». Il y a une signification réelle derrière ces deux mots que J’emploie pour décrire l’amour de Dieu. Pris au sens premier, « immense » signifie le volume ou la capacité d’une chose, mais peu importe la grosseur de cette chose, c’est quelque chose que les gens peuvent toucher et voir. C’est parce qu’elle existe, elle n’est pas un objet abstrait et elle donne aux gens une idée de quelque chose de précis et de concret. Peu importe si tu la regardes depuis une dimension ou trois, tu n’as pas besoin d’imaginer son existence, car c’est une chose qui existe réellement. Même si l’emploi d’« immense » pour décrire l’amour de Dieu peut sembler comme une manière de quantifier Son amour, néanmoins, il donne aussi le sentiment de quelque chose de non quantifiable. Je dis que l’amour de Dieu peut être quantifié, car Son amour n’est pas une sorte de non-entité ni ne surgit d’une légende quelconque. Au contraire, c’est quelque chose qui est commun à toutes les choses gouvernées par Dieu et apprécié par toutes les créatures à des degrés divers et de points de vue différents. Bien que les gens ne puissent pas le voir ou le toucher, cet amour apporte le soutien et la vie à toutes choses à mesure qu’il se révèle peu à peu dans leur vie et elles comptent et témoignent de l’amour de Dieu dont elles jouissent à chaque instant. Je dis que l’amour de Dieu n’est pas quantifiable, car le mystère de Dieu soutenant et nourrissant toutes choses est difficile à imaginer par les humains, tout comme les pensées de Dieu pour toutes choses et particulièrement pour les hommes. C’est-à-dire que personne ne connaît le sang ni les larmes que le Créateur a versés pour l’humanité. Personne ne peut appréhender, personne ne peut comprendre la profondeur ou le poids de l’amour que le Créateur porte aux hommes qu’Il a créés de Ses propres mains. Décrire l’amour de Dieu comme « immense », c’est permettre aux gens d’apprécier et de comprendre son étendue et la réalité de son existence. C’est aussi pour que les gens puissent comprendre plus profondément le sens réel du mot « Créateur », et pour qu’ils puissent obtenir une compréhension plus profonde du véritable sens de l’appellatif « création ». Qu’est-ce que le mot « vaste » décrit habituellement ? On l’emploie généralement pour l’océan ou l’univers ; ainsi on parle de l’univers vaste ou de l’océan vaste. L’expansivité et la tranquille étendue de l’univers dépassent l’entendement humain et c’est une chose qui capte l’imagination des hommes et pour laquelle ils sont pleins d’admiration. Son mystère et sa profondeur sont à portée de vue, mais inaccessibles. Quand tu penses à l’océan, quand tu penses à son étendue, il paraît sans limites et tu peux sentir son mystère et son inclusion. C’est pourquoi J’ai employé le terme « vaste » pour décrire l’amour de Dieu. C’est pour aider les gens à sentir comme il est précieux, sentir la profonde beauté de Son amour et que le pouvoir de l’amour de Dieu est infini et étendu. C’est pour les aider à sentir la sainteté de Son amour et la dignité de Dieu et Sa qualité de ne pas pouvoir être offensé qui se révèlent par Son amour. Maintenant, penses-tu que « vaste » est un mot adéquat pour décrire l’amour de Dieu ? L’amour de Dieu peut-il être à la hauteur de ces deux mots, « immense » et « vaste » ? Absolument ! Dans le langage humain, seuls ces deux termes sont relativement aptes, sont relativement pertinents pour décrire l’amour de Dieu. Ne penses-tu pas ? Si Je te demandais de décrire l’amour de Dieu, utiliserais-tu ces deux mots ? Tu ne le pourrais très probablement pas, car ta compréhension et ton appréciation de l’amour de Dieu sont limitées à une perspective plane et ne se sont pas élevées à la hauteur de l’espace tridimensionnel. Aussi, si Je te demandais de décrire l’amour de Dieu, tu sentirais que les mots te manquent, tu serais même bouche bée. Les deux mots dont Je t’ai parlé aujourd’hui sont peut-être difficiles à comprendre pour toi ou peut-être que tu n’es pas d’accord tout simplement. Cela signifie seulement que ton appréciation et ta compréhension de l’amour de Dieu sont superficielles et étriquées. J’ai dit auparavant que Dieu est altruiste. Tu te souviens du mot altruiste. Pourrait-on dire que l’amour de Dieu peut être décrit uniquement comme altruiste ? N’est-ce pas trop réducteur ? Tu devrais réfléchir davantage à cette question afin d’en retirer quelque chose.

    Ce qui précède est ce que nous avons vu du tempérament de Dieu et de Son essence à partir du premier miracle. Même s’il s’agit d’une histoire que les gens ont lue pendant des milliers d’années, l’intrigue est simple et permet aux gens de comprendre un phénomène simple. Néanmoins, dans cette intrigue simple, nous pouvons voir quelque chose de plus précieux qui est le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Ces choses qu’Il a et qu’Il est représentent Dieu Lui-même et sont une expression des propres pensées de Dieu. Quand Dieu exprime Ses pensées, il s’agit d’une expression de la voix de Son cœur. Il espère qu’il y aura des personnes qui pourront Le comprendre, Le connaître et saisir Sa volonté. Il espère qu’il y aura des personnes qui puissent écouter la voix de Son cœur et qui seront capables de coopérer activement pour satisfaire Sa volonté. Toutes ces choses que le Seigneur Jésus accomplit étaient une expression silencieuse de Dieu.

    Maintenant, regardons ce passage : la résurrection de Lazare glorifie Dieu.

    Quelle est votre impression après avoir lu ce passage ? La signification de ce miracle que le Seigneur Jésus accomplit était beaucoup plus grande que celle du miracle précédent, car il n’y a pas de miracle plus stupéfiant que de ramener un homme mort de la tombe. Le Seigneur Jésus accomplissant cette chose-là avait une signification exceptionnelle à cette ère. Parce que Dieu avait pris chair, les gens ne pouvaient voir que Son apparence physique, Son côté concret et Son aspect insignifiant. Même si certaines personnes ont vu et compris un peu de Son caractère ou certaines forces qu’Il semblait avoir, personne ne savait d’où venait le Seigneur Jésus, ce qu’était véritablement Son essence et ce qu’Il pouvait vraiment faire de plus. Tout cela était inconnu à l’humanité. Trop de gens voulaient une preuve de cela, et savoir la vérité. Dieu pouvait-Il faire quelque chose pour prouver Son identité ? Pour Lui, cela était très simple, c’était un jeu d’enfant. Il pouvait faire quelque chose n’importe où, n’importe quand pour prouver Son identité et Son essence, mais Dieu faisait les choses selon un plan et par étapes. Il ne réalisait pas les choses n’importe comment ; Il attendait le bon moment et la bonne occasion pour que les hommes puissent voir quelque chose de très significatif. Ceci prouvait Son autorité et Son identité. Ainsi donc, la résurrection de Lazare pouvait-elle prouver l’identité du Seigneur Jésus ? Regardons ce passage des Écritures : « Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit… » Quand le Seigneur Jésus a fait cela, Il a dit juste une chose : « Lazare, sors ! » Lazare sortit alors de sa tombe. Ce miracle se réalisa par une simple phrase proférée par le Seigneur. À ce moment-là, le Seigneur Jésus ne dressa pas un autel et Il n’accomplit aucune autre action. Il dit juste une chose. Appellerait-on cela un miracle ou un ordre ? Ou bien était-ce un genre de sorcellerie ? De prime abord, il semble qu’on pourrait appeler cela un miracle et si tu le regardes d’un point de vue moderne, bien sûr que tu pourrais encore l’appeler un miracle. Toutefois, on ne pourrait absolument pas parler d’une incantation pour ramener une âme d’entre les morts et surtout pas de sorcellerie. Il est juste de dire que ce miracle était la démonstration la plus normale et la plus infime de l’autorité du Créateur. C’est l’autorité et l’habileté de Dieu. Dieu a l’autorité de faire mourir une personne, de faire en sorte que son âme quitte le corps et retourne à Hadès ou à quelque lieu où elle devrait aller. Le moment de la mort d’une personne et le lieu où elle se rend après la mort, cela est déterminé par Dieu. Il peut faire ceci n’importe quand et n’importe où. Il n’est pas limité par les humains, les évènements, les objets, l’espace ou le lieu. S’Il veut le faire, Il peut le faire, car toute chose et tout être vivant sont placés sous Son règne et toute chose vit et meurt selon Sa parole, Son autorité. Il peut ressusciter un mort. C’est quelque chose qu’Il peut accomplir n’importe quand et n’importe où. C’est l’autorité que seul le Créateur possède.

    Lorsque le Seigneur Jésus a fait une chose telle que ramener Lazare d’entre les morts, Son but était d’apporter une preuve aux humains et à Satan et de faire savoir aux humains et à Satan que tout ce qui concerne l’humanité, la vie et la mort des hommes sont déterminés par Dieu et que même s’Il était devenu chair, comme toujours, Il restait aux commandes du monde physique qui peut être vu, comme du monde spirituel que les hommes ne peuvent pas voir. C’était pour faire savoir aux humains et à Satan que tout ce qui concerne l’humanité n’est pas sous le commandement de Satan. C’était une révélation et une démonstration de l’autorité de Dieu et c’était aussi une manière pour Dieu d’adresser un message à toutes choses : la vie et la mort des hommes sont entre les mains de Dieu. La résurrection de Lazare par le Seigneur Jésus, ce genre d’approche était un des moyens pour le Créateur d’enseigner et d’instruire les hommes. C’était une action concrète par laquelle Il a employé Son aptitude et Son autorité pour instruire l’humanité et soutenir les humains. C’était pour le Créateur un moyen silencieux de permettre aux hommes de voir la vérité : Il est aux commandes de toutes choses. C’était une façon pour Lui de dire aux hommes par le biais d’actions concrètes qu’il n’existe pas de salut autrement que par Lui. Ce genre de moyen silencieux par lequel Il instruit l’humanité dure toujours ; il est indélébile et il a provoqué au cœur des êtres humains un choc et un éclairage qui ne s’éteindra jamais. La résurrection de Lazare a glorifié Dieu ; elle a un profond impact sur chacun des fidèles de Dieu. En chaque personne qui comprend pleinement cet évènement, elle enracine la compréhension, la vision que seul Dieu peut ordonner la vie et la mort des hommes. Bien que Dieu possède ce genre d’autorité et bien qu’Il ait envoyé un message concernant Sa souveraineté sur la vie et la mort des hommes par la résurrection de Lazare, il ne s’agissait pas de Son œuvre primaire. Dieu ne fait jamais rien qui soit dénué de sens. Chaque chose qu’Il réalise a une grande valeur ; tout constitue un trésor classique. Faire revenir quelqu’un de sa tombe ne serait absolument jamais pour Lui le but ou l’objet principal ou unique de Son œuvre. Dieu ne fait rien qui n’ait pas de signification. Une résurrection de Lazare est appropriée pour démontrer l’autorité de Dieu. Elle est adéquate pour démontrer l’identité du Seigneur Jésus. C’est pourquoi le Seigneur Jésus n’a pas répété ce genre de miracle. Dieu accomplit les choses selon Ses propres principes. En langage humain, ce serait dire que Dieu est attentif au travail sérieux. C’est-à-dire que, quand Dieu fait des choses, Il ne s’écarte pas de l’objectif de Son œuvre. Il sait quelle œuvre Il désire réaliser dans cette étape, ce qu’Il veut accomplir et Il travaillera strictement en fonction de Son plan. Si une personne corrompue avait ce type d’habileté, elle réfléchirait seulement aux moyens d’exprimer son habileté afin que les autres sachent combien elle est formidable pour qu’ils s’inclinent devant elle, pour qu’elle puisse les contrôler et les dévorer. C’est le mal qui vient de Satan : on l’appelle corruption. Dieu ne possède pas un tel tempérament et Il n’a pas une telle essence. Son intention en accomplissant des choses n’est pas de se mettre en valeur, mais plutôt de procurer aux hommes davantage de révélation et de direction ; en effet, les gens ne lisent que très peu d’exemples de ce type de choses dans la Bible. Cela ne signifie pas que les habiletés du Seigneur Jésus étaient limitées ou qu’Il ne pouvait pas faire ce genre de choses. C’est simplement parce que Dieu ne voulait pas le faire, car la résurrection de Lazare par le Seigneur Jésus avait une signification très concrète et aussi parce que l’œuvre primaire de Dieu devenu chair n’était pas d’accomplir des miracles, n’était pas de ramener les gens d’entre les morts, mais c’était l’œuvre de rédemption de l’humanité. Ainsi, une grande partie de l’œuvre que le Seigneur Jésus faisait était d’enseigner aux gens, de les soutenir et de les aider, et les choses telles que la résurrection de Lazare constituaient simplement de petites parties du ministère que le Seigneur accomplissait. Plus encore, vous pourriez dire que « se mettre en valeur » n’est pas une partie de l’essence de Dieu, donc le fait de ne plus accomplir de miracles ne venait pas d’une retenue intentionnelle ni de contraintes de l’environnement, et certainement pas d’un manque de capacité.

    Lorsque le Seigneur Jésus ramena Lazare de la mort, Il dit une phrase : « Lazare, sors ! » Il ne dit rien d’autre que cela. Que signifient ces mots ? Ils signifient que Dieu peut accomplir n’importe quoi par la parole, même la résurrection d’un homme mort. Quand Dieu créa toutes choses, lorsqu’Il créa le monde, Il le fit avec des paroles, des ordres qu’Il prononça, des paroles d’autorité et, comme ça, toutes choses furent créées. Ce fut accompli comme ça. Cette simple phrase prononcée par le Seigneur Jésus était tout comme les paroles dites par Dieu quand Il créa les cieux et la terre et toutes choses ; elle contenait de façon égale l’autorité de Dieu, l’habileté du Créateur. Toutes choses furent créées et tinrent bon grâce à des paroles de la bouche du Créateur, tout juste comme Lazare qui sortit de sa tombe grâce aux paroles prononcées par la bouche du Seigneur Jésus. C’était l’autorité de Dieu, manifestée et réalisée dans Sa chair incarnée. Ce genre d’autorité et d’habileté appartiennent au Créateur et au Fils de l’homme dans lequel le Créateur fut réalisé. C’est la compréhension enseignée aux hommes par Dieu ramenant Lazare de la mort. C’est tout sur ce sujet. Maintenant, lisons les Écritures.

    10. Le jugement de Jésus par les pharisiens

    Marc 3:21-22 : « Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est hors de sens. Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent : Il est possédé de Béelzébul ; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons. »

    11. Le reproche de Jésus aux pharisiens

    Matthieu 12:31-32 : « C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »

    Matthieu 23:13-15 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. »

    Il y a deux passages séparés au-dessus, regardons d’abord le premier : Le jugement de Jésus par les pharisiens.

    Dans la Bible, le jugement que les pharisiens ont porté contre Jésus Lui-même et les choses qu’Il a faites était : « Ils disaient : Il est hors de sens. […] Il est possédé de Béelzébul ; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons » (Marc 3:21-22). Le jugement du Seigneur Jésus par les scribes et les pharisiens n’était pas une répétition ou une imagination de choses inventées, c’était leur conclusion sur le Seigneur Jésus qui résultait de ce qu’ils avaient vu et entendu de Ses actions. Bien que leur conclusion fût proférée ostensiblement au nom de la justice et apparût aux yeux des gens comme bien fondée, il leur était difficile, même à eux, de contenir l’arrogance avec laquelle ils jugèrent le Seigneur Jésus. L’énergie frénétique de leur haine pour le Seigneur Jésus révélait leurs propres ambitions déchainées et leurs expressions méchantes et sataniques, aussi bien que leur nature maléfique qui résistait à Dieu. Les propos qu’ils tinrent lors du jugement du Seigneur Jésus étaient motivés par leurs ambitions déchainées, leur jalousie, la nature ignoble et malveillante de leur hostilité envers Dieu et la vérité. Ils ne firent pas d’enquête sur l’origine des actions du Seigneur Jésus ni sur le fond même de ce qu’Il avait dit ou fait, mais ils attaquèrent et discréditèrent aveuglément, impatiemment, de manière folle et avec une méchanceté délibérée ce qu’Il avait fait. C’était au point qu’ils discréditèrent sans discernement Son Esprit, c’est-à-dire le Saint-Esprit, l’Esprit de Dieu. C’est ce qu’ils entendaient quand ils dirent : « Il est hors de sens », « Béelzébul » et « le prince des démons ». Donc ils affirmèrent que l’Esprit de Dieu était Béelzébul et le prince des démons. Ils accusèrent l’œuvre de la chair revêtue par l’Esprit de Dieu d’être de la folie. Non seulement ils blasphémèrent contre l’Esprit de Dieu en le disant être Béelzébul et le prince des démons, mais ils condamnèrent l’œuvre de Dieu. Ils condamnèrent le Seigneur Jésus Christ et blasphémèrent contre Lui. L’essence de leur résistance et de leur blasphème contre Dieu était tout à fait la même que l’essence de Satan et que la résistance et le blasphème du diable contre Dieu. Ils ne représentaient pas seulement les hommes corrompus, mais plus que cela, ils étaient l’incarnation de Satan. Ils étaient un canal pour Satan parmi les hommes et ils étaient les complices et les messagers de Satan. L’essence de leur blasphème et de leur dénigrement du Seigneur Jésus Christ provenait de leur lutte contre Dieu pour le statut, de leur compétition avec Dieu, de leur mise à l’épreuve éternelle de Dieu. L’essence de leur résistance à Dieu et de leur attitude d’hostilité envers Lui, ainsi que leurs paroles et leurs pensées blasphémaient contre l’Esprit de Dieu et Le mettaient en colère. Donc Dieu porta un jugement sensé sur ce qu’ils avaient dit et fait et décréta que leurs actes constituaient le péché de blasphème contre le Saint-Esprit. Ce péché est impardonnable à la fois dans ce monde et dans le monde qui vient, tout comme il est dit dans le passage suivant des Écritures : « Le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné » et « Quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. » Aujourd’hui, discutons du véritable sens de ces paroles de Dieu, « il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir », c’est-à-dire en démystifiant la manière avec laquelle Dieu accomplit ces paroles : « il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir ».

    Tout ce dont nous avons parlé est en lien avec le tempérament de Dieu et avec Son attitude envers le peuple, les objets et les choses. Naturellement, les deux passages précédents ne font pas exception. Avez-vous remarqué quelque chose dans ces deux passages des Écritures ? Certains disent qu’ils y voient la colère de Dieu. D’autres disent qu’ils y voient l’aspect du tempérament de Dieu qui ne tolère pas l’offense des hommes et que si des hommes font quelque chose qui soit blasphématoire contre Dieu, ils n’obtiendront pas Son pardon. En dépit du fait que les gens voient et perçoivent la colère de Dieu et Son intolérance de l’offense des hommes dans ces deux passages, ils ne comprennent toujours vraiment pas Son attitude. Ces deux passages contiennent un sous-entendu au sujet de l’attitude véritable de Dieu et de Son approche envers ceux qui blasphèment contre Lui et qui Le mettent en colère. Ce passage des Écritures renferme le vrai sens de Son attitude et de Sa démarche : « quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. » Quand quelqu’un blasphème contre Dieu, quand il Le met en colère, Il prononce un verdict et ce verdict constitue Son résultat final. Il est décrit ainsi dans la Bible « C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné » (Matthieu 12:31), et « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! » (Matthieu 23:13). Toutefois, est-il écrit dans la Bible quel a été le résultat pour ces scribes et ces pharisiens, ainsi que pour ces personnes qui ont dit qu’Il était fou après que le Seigneur Jésus a proféré ces choses ? Est-il écrit s’ils ont reçu une punition ? Il est certain qu’il n’y en eut pas. Disant ici qu’il n’y en eut pas ne signifie pas que ce ne fut pas écrit, mais en fait il n’y eut pas de résultat qui put être perçu par les yeux des hommes. Ce « il n’y en eut pas » élucide une question, c’est-à-dire, l’attitude et les principes de Dieu pour gérer certaines choses. Le traitement de Dieu destiné aux gens qui blasphèment contre Lui ou qui Lui résistent, ou même ceux qui Le calomnient, ceux qui L’attaquent intentionnellement, Le calomnient et Le maudissent, n’est pas de fermer les yeux ou de faire la sourde oreille. Il a une attitude claire avec eux. Il méprise ces gens et, dans Son cœur, Il les condamne. Il déclare même ouvertement la fin qu’Il leur destine de sorte que les gens savent qu’Il a une attitude claire envers ceux qui blasphèment contre Lui, qu’ils savent comment Il déterminera leur fin. Toutefois, après que Dieu a dit ces choses, les gens pouvaient toujours rarement voir la vérité au sujet du traitement de ces gens par Dieu et ils ne pouvaient pas comprendre les principes à la base de la fin établie par Dieu, de Son verdict sur eux. C’est-à-dire que les hommes ne peuvent pas voir l’attitude et les méthodes particulières que Dieu emploie pour traiter avec eux. Cela est en rapport avec les principes de Dieu pour accomplir les choses. Dieu utilise l’apparition de faits pour s’occuper du comportement méchant de certaines personnes. C’est-à-dire qu’Il ne déclare pas leurs péchés et ne détermine pas leur fin, mais plutôt qu’Il utilise directement l’apparition de faits pour qu’ils soient punis et qu’ils reçoivent la rétribution qui leur est due. Quand ces faits arrivent, c’est la chair des gens qui endure la punition ; tout cela est clairement visible aux yeux humains. Lorsque Dieu s’occupe du comportement méchant de certaines personnes, Dieu les maudit simplement en paroles, mais en même temps la colère de Dieu s’abat sur eux et il se peut que le châtiment qu’ils reçoivent ne se remarque pas, mais ce genre de résultat peut être même plus grave que les résultats de punition et de mort que les gens peuvent voir. En effet, dans les circonstances que Dieu a choisies pour ne pas sauver ce type de personne, pour ne pas démontrer de miséricorde ou de tolérance envers eux, pour ne pas leur donner d’autres opportunités, Son attitude à leur égard est de les laisser de côté. Quelle est la signification de « laisser de côté » ? Le sens de cette expression en elle-même est de laisser quelque chose de côté, de ne plus en tenir compte. Ici, quand Dieu « laisse de côté », l’expression a deux interprétations : la première est qu’Il livre la vie de cette personne et tout ce qui la concerne à Satan pour qu’il s’en occupe. Dieu ne sera plus responsable de cette vie et ne s’en occupera plus. Que cette personne soit folle ou stupide, qu’elle soit vivante ou morte ou encore que sa punition soit d’aller en enfer, Dieu n’aura plus rien à voir avec cela. Ceci signifie que cette créature n’aura plus de relation avec le Créateur. La deuxième interprétation est que Dieu a décidé que Lui-même veut faire quelque chose avec cette personne, de Ses propres mains. Il est possible qu’il emploie le service de ce type de personne ou qu’Il utilise ce type de personne comme faire-valoir. Il est possible qu’Il s’occupe de ce type de personne d’une façon spéciale, qu’Il la traite de manière particulière, tout comme Paul. C’est le principe et l’attitude du cœur de Dieu qui déterminent la manière avec laquelle Il va s’occuper de ce genre de personne. Donc lorsque quelqu’un résiste à Dieu, Le calomnie et blasphème contre Lui, s’il irrite Son tempérament ou atteint la limite établie par Dieu, les conséquences sont inimaginables. La conséquence la plus grave est que Dieu livre la vie de cet individu et tout ce qui la concerne à Satan, une fois pour toutes. Il ne sera pas pardonné pour le reste de l’éternité. Cela veut dire que cet individu est devenu un aliment pour Satan, un jouet dans sa main et que dorénavant Dieu n’a plus rien à voir avec lui. Pouvez-vous imaginer quel genre de malheur ce fut lorsque Satan tenta Job ? Malgré la condition sous laquelle il ne pouvait attenter à la vie de Job, celui-ci souffrit énormément. Et n’est-ce pas encore plus difficile d’imaginer les ravages que Satan pourrait produire sur une personne qui a été livrée à Satan, qui est totalement prisonnière de ses griffes, qui a entièrement perdu la bienveillance et la miséricorde de Dieu, qui n’est plus sous le règne du Créateur, qui a été privée du droit de L’adorer et d’être une créature protégée par le règne de Dieu, dont la relation avec le Seigneur de la création a été complètement coupée ? La persécution de Job par Satan était quelque chose qui pouvait être vu par les hommes, mais si Dieu livre la vie d’une personne à Satan, les conséquences seront inimaginables. C’est comme quelqu’un qui renaît en vache ou en âne, ou encore comme une personne qui est possédée par des esprits impurs, diaboliques, etc. C’est le résultat, la fin de quelqu’un que Dieu a livré à Satan. De l’extérieur, il semble que ces personnes qui ont ridiculisé, calomnié, condamné et blasphémé le Seigneur Jésus n’ont pas subi de conséquences. Cependant, la vérité est que Dieu adopte une attitude pour traiter chaque chose. Il peut ne pas employer un langage clair pour expliquer aux gens comment Il va traiter chaque type d’individu. Parfois, Il ne parle pas directement, mais Il agit directement. Le fait qu’Il n’en parle pas ne signifie pas qu’il n’y a pas un résultat ; il est même possible que le résultat soit même plus sérieux. Selon les apparences, il semble que Dieu ne révèle pas à certaines personnes Son attitude ; en fait, Dieu n’a pas voulu leur prêter attention pendant longtemps. Il ne veut plus les voir. À cause des choses qu’elles ont faites, de leur comportement, à cause de leur nature et de leur essence, Dieu désire seulement qu’elles disparaissent de Sa vue, veut les livrer directement à Satan, donner leur esprit, leur âme et leur corps à Satan, permettre à Satan de faire ce qu’il veut. On voit clairement à quel point Dieu les hait, à quel point Il est dégoûté d’elles. Si une personne irrite Dieu au point que Dieu ne veut plus la revoir, qu’Il la laissera tomber complètement, au point que Dieu ne veut plus s’en occuper Lui-même, s’Il en arrive au point de la livrer à Satan pour qu’il en fasse ce qu’il veut, de permettre à Satan de la contrôler, de la dévorer et de la traiter n’importe comment, cette personne est complètement finie. Son droit d’être un humain a été révoqué définitivement et son droit en tant que créature est arrivé à sa fin. N’est-ce pas la sanction la plus sévère ?

    Tout ce qui précède est une explication détaillée des paroles : « il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir ». Et c’est aussi un simple commentaire de ces passages des Écritures. Je pense que vous les comprenez maintenant !

    Maintenant, lisons les passages des Écritures ci-dessous.

    12. Les paroles de Jésus à Ses disciples après Sa résurrection

    Jean 20:26-29 : « Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

    Jean 21:16-17 : « Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. »

    Ces passages nous racontent des choses que le Seigneur Jésus a faites et dites à Ses disciples après Sa résurrection. Mais d’abord, regardons les différences entre le Seigneur Jésus avant et après Sa résurrection. Était-Il le même Seigneur Jésus des jours passés ? Les Écritures contiennent la phrase suivante décrivant le Seigneur Jésus après la résurrection : « Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit : La paix soit avec vous ! » Il est clair que le Seigneur Jésus à ce moment-là n’était plus un corps de chair, mais spirituel. C’est parce qu’Il avait transcendé les limitations de la chair et malgré le fait que la porte était fermée, Il put quand même se joindre au groupe de gens et leur permettre de Le voir. C’est la plus grande différence entre le Seigneur Jésus après la résurrection et le Seigneur Jésus vivant dans la chair avant la résurrection. Même s’il n’y avait pas de différence entre l’apparence du corps spirituel à ce moment-là et l’apparence du Seigneur Jésus d’avant, le Seigneur Jésus de ce moment-là était devenu Celui qui semblait étranger aux gens, car Il était devenu un corps spirituel après avoir ressuscité de la mort, et comparé à Sa chair antérieure, ce corps spirituel était plus déconcertant et confondant pour les gens. Cela créa aussi plus de distance entre le Seigneur Jésus et les gens, et les gens ont ressenti dans leur cœur que le Seigneur Jésus était devenu plus mystérieux. Ces compréhensions et ces sentiments de leur part les ramenèrent soudainement à une ère de foi en un Dieu qu’on ne pouvait ni voir ni toucher. Donc, la première chose que fit le Seigneur Jésus après Sa résurrection fut de permettre à tous de Le voir, de leur confirmer qu’Il existait et de confirmer le fait de Sa résurrection. De plus, cela rétablit Sa relation qu’Il avait avec les gens quand Il travaillait dans la chair et quand Il était le Christ qu’ils pouvaient voir et toucher. De la sorte, un résultat fut que les gens n’avaient aucun doute sur le fait que le Seigneur Jésus était bien ressuscité de la mort après avoir été cloué sur la croix ; il n’y avait pas de doute non plus au sujet de l’œuvre du Seigneur Jésus qui avait racheté l’humanité. Un autre résultat fut que le fait que le Seigneur Jésus apparût aux gens après Sa résurrection et qu’ils purent Le voir et Le toucher ancra fermement l’humanité dans l’ère de la Grâce. À partir de ce moment-là, les hommes ne pouvaient pas retourner à l’ère précédente, l’ère de la Loi, à cause de la « disparition » ou de la « désertion » du Seigneur Jésus, mais ils continueraient de l’avant, suivant les enseignements du Seigneur Jésus et l’œuvre qu’Il avait accomplie. Ainsi, une nouvelle étape de l’œuvre dans l’ère de la Grâce commença officiellement et les gens qui avaient vécu conformément à la loi se séparèrent dès lors officiellement de la loi et entrèrent dans une nouvelle ère, avec un nouveau début. Cela représente les multiples sens de l’apparition du Seigneur Jésus aux hommes après Sa résurrection.

    Puisqu’Il était un corps spirituel, comment les gens pouvaient-ils Le toucher et Le voir ? Cela est en lien avec la signification de l’apparition du Seigneur Jésus aux hommes. Avez-vous remarqué quelque chose dans ces passages des Écritures ? En général, les corps spirituels ne peuvent être ni vus ni touchés et après la résurrection, l’œuvre dans laquelle le Seigneur Jésus s’était impliqué avait été déjà accomplie. Donc en théorie, Il n’avait absolument aucun besoin de retourner parmi les gens dans Sa forme originale pour les rencontrer, mais l’apparition du Seigneur Jésus dans Son corps spirituel aux gens comme Thomas rendit sa signification plus concrète et cela pénétra plus profondément dans le cœur des hommes. Lorsqu’Il s’approcha de Thomas, Il permit à Thomas le sceptique de toucher Sa main et lui dit : « Avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. » Ces paroles, ces actes n’étaient pas des choses que le Seigneur Jésus voulait dire et faire seulement après Sa résurrection, mais c’était des choses qu’Il voulait accomplir avant d’avoir été cloué sur la croix. Il est évident que le Seigneur Jésus qui n’avait pas encore été cloué sur la croix avait déjà une compréhension des personnes comme Thomas. Donc que pouvons-nous conclure de cela ? Il était le même Seigneur Jésus après Sa résurrection. Son essence n’avait pas changé. Les doutes de Thomas n’étaient pas nouveaux, en fait il les avait toujours eus quand il suivait le Seigneur Jésus, mais Il était le Seigneur Jésus qui était ressuscité de la mort et qui était revenu du monde spirituel avec Sa forme originale, avec Son tempérament original et avec Son entendement des hommes du temps où Il était dans la chair. Aussi, Il s’approcha d’abord de Thomas, pour le laisser toucher Sa côte, pour non seulement le laisser voir Son corps spirituel d’après la résurrection, mais aussi pour le laisser toucher et sentir l’existence de Son corps spirituel et se débarrasser complètement de ses doutes. Avant que le Seigneur Jésus ait été cloué sur la croix, Thomas doutait en permanence qu’Il fût Christ et ne pouvait le croire. Sa croyance en Dieu était basée seulement sur ce qu’il pouvait voir de ses propres yeux, sur ce qu’il pouvait toucher de ses propres mains. Le Seigneur Jésus avait une bonne compréhension de la foi de ce genre de personne. Elle ne croit qu’en Dieu au ciel, ne croit pas du tout en Celui qui est envoyé par Dieu ou le Christ dans la chair, et ne L’accepte pas. Afin de lui permettre de connaître et de croire en l’existence du Seigneur Jésus et qu’Il était le véritable Dieu incarné, Il laissa Thomas tendre sa main et toucher Sa côte. Thomas doutait-il d’une manière différente avant et après la résurrection du Seigneur Jésus ? Il doutait constamment et à part le fait que le Seigneur Jésus lui apparut personnellement dans Son corps spirituel et permit à Thomas de toucher la marque des clous sur Son corps, personne ne pouvait éclaircir ses doutes, personne ne pouvait faire en sorte qu’il les abandonne. Donc, à partir du moment où le Seigneur Jésus lui permit de toucher Sa côte et de sentir vraiment l’existence de la marque des clous, les doutes de Thomas disparurent et il sut véritablement que le Seigneur Jésus était ressuscité, il reconnut et crut que le Seigneur Jésus était le véritable Christ, et qu’Il était Dieu incarné. Bien qu’à cette époque Thomas ne doutât plus, il avait perdu pour toujours la chance de rencontrer Christ. Il avait perdu pour toujours la chance d’être ensemble avec Lui, de Le suivre, de Le connaître. Il avait perdu la chance que Christ le perfectionne. L’apparition du Seigneur Jésus et Ses paroles fournirent une conclusion et fournirent un verdict sur la foi de ceux qui étaient pleins de doutes. Il employa Ses paroles et Ses actions concrètes pour dire aux incrédules, pour dire à ceux qui ne croient qu’en Dieu au ciel, mais non en Christ que Dieu n’a pas loué leur croyance ni loué leur démarche de suivre qui était pleine de doutes. Le jour où ils croiront pleinement en Dieu et en Christ ne peut être que le jour où Dieu aura accompli Sa grande œuvre. Bien sûr, ce jour sera aussi celui où leurs doutes seront jugés. Leur attitude envers Christ détermina leur sort et leurs doutes tenaces signifieront que leur foi ne leur aura rien apporté, que leur dureté signifiait que leurs espoirs étaient vains. Parce que leur croyance en Dieu au ciel se nourrissait d’illusions et que leurs doutes sur Christ exprimaient leur vraie attitude envers Dieu, même s’ils touchaient la marque des clous sur le corps du Seigneur Jésus, leur foi était toujours vaine et leur résultat ne pourrait être décrit que comme une poursuite de vent, une vanité. Ce qu’a dit le Seigneur Jésus à Thomas, Il le disait aussi très clairement à tous : le Seigneur Jésus ressuscité est le Seigneur Jésus qui avait passé initialement trente-trois années et demie travaillant parmi les hommes. Bien qu’Il eût été cloué sur la croix et expérimenté la vallée de l’ombre de la mort et la résurrection, Son aspect même n’avait subi aucun changement. Bien qu’Il eût maintenant la marque des clous sur Son corps, qu’Il fût ressuscité et qu’Il fût sorti de la tombe, Son tempérament, Sa compréhension des hommes et Ses intentions envers les hommes n’avaient pas changé le moins du monde. Aussi, Il disait aux gens qu’Il était descendu de la croix, avait triomphé du péché, triomphé des épreuves et triomphé de la mort. La marque des clous était juste la preuve de Sa victoire sur Satan, la preuve d’avoir été un sacrifice d’expiation pour racheter toute l’humanité avec succès. Il disait aux gens qu’Il avait déjà endossé les péchés de l’humanité et qu’Il avait mené à bien Son œuvre de rédemption. Quand Il retourna voir Ses disciples, Il leur dit dans Son apparition : « Je suis toujours vivant, J’existe encore ; aujourd’hui, Je me tiens véritablement devant vous afin que vous puissiez Me voir et Me toucher. Je serai toujours avec vous. » Le Seigneur Jésus voulait aussi se servir de Thomas pour dresser un avertissement aux hommes des générations suivantes : bien que tu croies au Seigneur Jésus, tu ne peux ni Le voir ni Le toucher, mais tu peux être béni grâce à ta foi sincère et tu peux voir le Seigneur Jésus par ta foi sincère. Ce genre de personne est béni.

    Ces paroles rapportées dans la Bible que le Seigneur Jésus proféra quand Il apparut à Thomas sont d’une grande aide pour tous les gens de l’ère de la Grâce. Son apparition et Ses paroles à Thomas ont eu un impact profond sur les générations futures et conservent un sens éternel. Thomas représente le genre de personnes qui croient en Dieu tout en doutant de Dieu. Elles sont d’une nature suspicieuse, ont un cœur sinistre, sont fourbes et ne croient pas aux choses que Dieu peut accomplir. Elles ne croient pas à l’omnipotence de Dieu et à Son règne et elles ne croient pas au Dieu incarné. Toutefois, la résurrection du Seigneur Jésus leur adressa une gifle en pleine figure, ce fut aussi l’occasion pour eux de découvrir leurs propres doutes, de reconnaître leurs propres doutes et de prendre conscience de leur propre fourberie et ainsi de croire sincèrement en l’existence du Seigneur Jésus et en Sa résurrection. La scène avec Thomas fut un avertissement et une mise en garde pour les générations suivantes afin que plus de gens se préviennent eux-mêmes de ne pas douter comme Thomas, et s’ils le faisaient, ils sombreraient dans l’obscurité. Si tu suis Dieu, mais comme Thomas tu veux constamment toucher la côte du Seigneur et sentir la marque des clous pour confirmer et vérifier l’existence de Dieu et spéculer à ce sujet, Dieu t’abandonnera. Donc, le Seigneur Jésus exige que les gens ne soient pas comme Thomas, croyant uniquement en ce qu’ils peuvent voir de leurs propres yeux, mais qu’ils soient des gens purs et honnêtes, qui ne nourrissent pas de doutes envers Dieu, mais simplement qui croient en Lui et Le suivent. Ce genre de personne est béni. C’est une toute petite exigence du Seigneur envers les gens et un avertissement pour ceux qui Le suivent.

    C’est l’attitude du Seigneur Jésus à l’égard de ceux qui sont pleins de doutes. Alors, qu’est-ce que le Seigneur Jésus a dit à ceux qui sont capables de croire en Lui honnêtement et de Le suivre, et qu’est-ce qu’Il a fait pour eux ? C’est ce que nous allons voir maintenant, en nous penchant sur ce qu’a dit le Seigneur Jésus à Pierre.

    Dans cette conversation, à plusieurs reprises, le Seigneur Jésus demande à Pierre une chose : « Pierre, M’aimes-tu ? » Après Sa résurrection, le Seigneur Jésus avait une norme plus élevée pour ce qu’Il exigeait des personnes comme Pierre qui croyaient sincèrement en Christ et s’efforçaient d’aimer le Seigneur. Cette question constituait une sorte d’examen et d’interrogation, mais plus que cela, elle était une exigence et une attente de la part de gens comme Pierre. Il employa cette méthode de questionnement afin que les gens s’interrogent et regardent en eux-mêmes. Quelles sont les exigences du Seigneur Jésus pour les hommes ? Est-ce que j’aime le Seigneur ? Suis-je quelqu’un qui aime Dieu ? Comment devrais-je aimer Dieu ? Même si le Seigneur Jésus posa cette question uniquement à Pierre, la vérité est que, dans Son cœur, Il voulait profiter de cette occasion avec Pierre pour adresser ce genre de question à toutes les personnes qui cherchent à aimer Dieu. Il se trouve que Pierre fut béni de pouvoir représenter ce type de personne, de recevoir cette question de la propre bouche du Seigneur Jésus.

    Comparée à « avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois » que dit le Seigneur Jésus à Thomas après Sa résurrection, la question adressée à Pierre qu’Il répéta trois fois – « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » – permet aux gens de mieux percevoir la sévérité de l’attitude du Seigneur Jésus et de l’impatience qu’Il ressentait à ce moment-là. Quant à Thomas le sceptique avec sa nature fourbe, le Seigneur Jésus lui a permis de tendre sa main et de toucher la marque des clous, ce qui l’amena à croire que le Seigneur Jésus était le Fils de l’homme ressuscité et de reconnaître l’identité du Seigneur Jésus comme Christ. Et même si le Seigneur Jésus n’a pas réprimandé Thomas sévèrement ni n’a exprimé verbalement aucun jugement sur lui, Il lui fit savoir qu’Il le comprenait à l’aide d’actes concrets tout en affichant Son attitude et Sa détermination envers ce genre de personne. Les exigences et les attentes du Seigneur Jésus de ce genre de personne ne peuvent être perçues dans ce qu’Il a dit. Parce que les gens comme Thomas ne possèdent pas un brin de foi véritable, les exigences du Seigneur Jésus les concernant s’arrêtent là, mais Son attitude envers les personnes comme Pierre est très différente. Il n’exigea pas de Pierre qu’il tende la main pour toucher la marque des clous ni n’a dit à Pierre : « ne sois pas incrédule, mais crois ». Au lieu de cela, Il répéta à Pierre la même question. C’était une question lourde de sens et significative qui ne peut pas éviter de provoquer du remords et de la crainte en tous ceux qui suivent Christ, mais qui laisse aussi sentir l’humeur préoccupée et triste du Seigneur Jésus. Et lorsqu’ils sont en grande douleur et grande souffrance, ils sont plus enclins à ressentir la préoccupation du Seigneur Jésus et Son attention ; ils comprennent Son enseignement fervent et Ses exigences sévères des gens purs et honnêtes. Par la question du Seigneur Jésus, les gens comprirent que Ses attentes vis-à-vis d’eux, révélées dans ces simples paroles, n’étaient pas qu’ils croient simplement en Lui et qu’ils Le suivent, mais qu’ils réussissent à avoir de l’amour pour Lui, à aimer leur Seigneur, à aimer leur Dieu. Il s’agit d’un amour attentif et obéissant. Cela parle des humains vivant pour Dieu, mourant pour Dieu, consacrant tout à Dieu, dépensant et donnant tout pour Dieu. Ce genre d’amour consiste aussi à réconforter Dieu, à Lui permettre de prendre du plaisir dans le témoignage et Lui permettre d’être en paix. C’est le remboursement des hommes à Dieu, leur responsabilité, leur obligation et leur devoir, et c’est un chemin que les hommes doivent suivre toute leur vie. Ces trois questions constituaient une exigence et une exhortation faites par le Seigneur Jésus à Pierre et à tous ceux qui seraient rendus parfaits. Ce sont ces trois questions qui motivèrent et guidèrent Pierre à accomplir son chemin de vie ; ce sont les questions qui, au départ du Seigneur Jésus, poussèrent Pierre à entamer son chemin de perfection et qui, grâce à son amour pour le Seigneur, l’amenèrent à être attentif au cœur du Seigneur, à obéir au Seigneur, à procurer du réconfort au Seigneur et à offrir sa vie entière et tout son être grâce à cet amour.

    Pendant l’ère de la Grâce, l’œuvre de Dieu était dédiée principalement à deux types de personnes. Le premier correspondait aux gens qui croyaient en Lui et Le suivaient, qui pouvaient respecter Ses commandements, qui pouvaient supporter la croix et en rester au chemin de l’ère de la Grâce. Ce genre de personne pouvait gagner la bénédiction de Dieu et jouir de Sa grâce. Le deuxième type de personne était comme Pierre, quelqu’un qui serait rendu parfait. Donc, après que le Seigneur fut ressuscité, Il accomplit d’abord ces deux choses très signifiantes. Une était destinée à Thomas et l’autre à Pierre. Que représentent ces deux choses ? Représentent-elles les vraies intentions de Dieu de sauver l’humanité ? Représentent-elles la sincérité de Dieu envers les hommes ? Le travail qu’Il fit avec Thomas fut de mettre en garde les gens de ne pas douter, mais de simplement croire. Le travail qu’Il fit avec Pierre fut de renforcer la foi des personnes comme Pierre et d’avoir des exigences claires de ce genre de personnes, de montrer quels objectifs elles devaient poursuivre.

    Après que le Seigneur Jésus est ressuscité, Il est apparu aux gens auxquels Il pensait qu’il était nécessaire d’apparaître, a parlé avec eux et leur a présenté des exigences, laissant derrière Lui Ses intentions et Ses attentes à propos des hommes. C’est-à-dire qu’en tant que Dieu incarné, il n’était pas important que ce soit durant Sa vie dans la chair ou dans Son corps spirituel après avoir été cloué sur la croix et être ressuscité : Sa préoccupation pour l’humanité et Ses exigences vis-à-vis des gens n’ont pas changé. Il se préoccupait de ces disciples avant d’être élevé sur la croix ; dans Son cœur, Il connaissait clairement la condition de chaque personne, Il comprenait les défauts de chacun et, bien sûr, Sa compréhension de chaque personne était la même après qu’Il est mort, ressuscité et devenu un corps spirituel qu’elle avait été quand Il était dans la chair. Il savait que les gens n’étaient pas entièrement certains de Son identité en tant que Christ, mais pendant Son temps dans la chair, Il n’avait pas d’exigences strictes envers les gens. Mais après Sa résurrection, Il leur est apparu et Il a fait en sorte qu’ils deviennent absolument certains que le Seigneur Jésus était venu de Dieu, qu’Il était Dieu incarné, et Il a utilisé le fait de Son apparition et de Sa résurrection comme la plus haute vision et la plus grande motivation pour la quête de toute la vie de l’humanité. Non seulement Sa résurrection de la mort a fortifié ceux qui Le suivaient, mais a renforcé aussi complètement les conséquences de Son œuvre parmi les hommes durant l’ère de la Grâce et ainsi l’Évangile du salut par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce s’est répandu progressivement aux quatre coins de l’humanité. Dirais-tu que l’apparition du Seigneur Jésus après Sa résurrection avait quelque signification ? Si tu étais Thomas ou Pierre à cette époque, et que tu découvrais cette unique chose dans ta vie qui soit si significative, quelle sorte d’impact cela aurait-il sur toi ? Verrais-tu cela comme la plus importante et la plus grande vision de ta vie de croyant ? Considérerais-tu cela comme une motivation principale de ta fidélité à Dieu, t’efforçant de Le satisfaire et de chercher à aimer Dieu dans ta vie ? Voudrais-tu consacrer les efforts de toute ta vie à répandre cette vision plus grande que toutes ? Accepterais-tu comme commission de Dieu de répandre le salut du Seigneur Jésus ? Même si vous n’en avez pas fait l’expérience, les deux exemples de Thomas et de Pierre sont déjà suffisants pour que l’homme moderne ait une compréhension claire de la volonté de Dieu et de Dieu. On pourrait dire qu’après que Dieu est devenu chair, après qu’Il a personnellement vécu parmi les hommes et qu’Il a fait l’expérience d’une vie d’homme, qu’Il a vu la dépravation de l’humanité et la situation de la vie humaine, Dieu dans la chair a ressenti plus profondément à quel point l’humanité est impuissante, lamentable et pitoyable. La compassion de Dieu pour la condition humaine a grandi à cause de l’humanité qu’Il a acquise durant Sa vie dans la chair et à cause de Ses instincts dans la chair. Cela L’a mené à une plus grande préoccupation pour ceux qui Le suivent. Ce sont probablement des choses que vous ne pouvez pas comprendre, mais Je peux décrire le souci et l’attention de Dieu dans la chair pour chacun de Ses adeptes par cette expression : préoccupation intense. Bien que ces mots viennent du langage humain et qu’ils soient une expression très humaine, ils expriment et décrivent précisément les sentiments de Dieu pour ceux qui Le suivent. Quant à l’intense préoccupation de Dieu pour les humains, vous la ressentirez progressivement et en goûterez la saveur au cours de vos expériences. Cependant, cela ne peut être atteint que par une compréhension progressive du tempérament de Dieu basée sur la quête d’un changement dans votre propre tempérament. L’apparition du Seigneur Jésus a concrétisé Son intense préoccupation pour ceux qui Le suivent dans Son humanité et l’a transmise à Son corps spirituel ou, pourrait-on dire, à Sa divinité. Son apparition a permis aux gens d’avoir une autre expérience et un autre sentiment de la préoccupation et de l’attention de Dieu tout en prouvant indéniablement que Dieu est Celui qui ouvre une ère, qui met en œuvre une ère et qu’Il est Celui qui termine une ère. Par Son apparition, Il a renforcé la foi de tous les gens et par Son apparition Il a prouvé au monde le fait qu’Il est Dieu Lui-même. Cela a donné à ceux qui Le suivent une confirmation éternelle et par Son apparition Il a aussi entamé une étape de Son œuvre dans l’ère nouvelle.

    13. Jésus mange le pain et explique les Écritures après Sa résurrection

    Luc 24:30-32 : « Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? »

    14. Les disciples donnent à manger à Jésus du poisson grillé

    Luc 24:36-43 : « Tandis qu’ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et qu’ils étaient dans l’étonnement, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. Il en prit, et il mangea devant eux. »

    Maintenant, regardons les passages des Écritures ci-dessus. Le premier passage est le récit du Seigneur Jésus mangeant du pain tout en expliquant les Écritures après Sa résurrection et le second passage décrit le Seigneur Jésus mangeant du poisson grillé. En quoi ces deux passages nous aident-ils à comprendre le tempérament de Dieu ? Peux-tu imaginer le genre de scène décrivant le Seigneur Jésus mangeant du pain puis du poisson grillé ? Peux-tu imaginer comment tu te sentirais si le Seigneur Jésus était devant toi en train de manger du pain ? Ou bien s’Il mangeait à la même table que toi, mangeant du pain et du poisson grillé avec les gens, quel genre de sentiment sentirais-tu à cet instant ? Si tu sens que tu serais très proche du Seigneur, qu’Il est très intime avec toi, donc ce sentiment est juste. C’est exactement le résultat que le Seigneur Jésus voulait obtenir en mangeant ainsi du pain et du poisson devant la foule après Sa résurrection. Si le Seigneur Jésus avait seulement parlé avec les gens après Sa résurrection, si ceux-ci n’avaient pas pu toucher Sa peau et Ses os, mais avaient senti qu’Il était un Esprit inaccessible, comment se sentiraient-ils ? Ne seraient-ils pas déçus ? Si les gens s’étaient sentis déçus, n’auraient-ils pas éprouvé un sentiment d’abandon ? N’auraient-ils pas ressenti une distance avec le Seigneur Jésus Christ ? Quel genre d’impact négatif cette distance aurait-elle créé dans la relation des gens avec Dieu ? Les gens ressentiraient certainement de la peur et n’oseraient pas s’approcher de Lui et donc ils Le maintiendraient à une distance respectueuse. À partir de là, ils couperaient leur relation intime avec le Seigneur Jésus Christ et retourneraient à une relation entre les hommes et Dieu au ciel, comme cela était le cas avant l’ère de la Grâce. Le corps spirituel que les gens ne pouvaient pas toucher ni sentir aurait conduit à la suppression de leur intimité avec Dieu, et ferait aussi que ce rapport intime qui s’établit durant l’incarnation du Seigneur Jésus Christ et où il n’y avait pas de distance entre Lui et les hommes cesse d’exister. Les sentiments des gens à l’égard du corps spirituel ne sont que la peur, l’évitement et un regard silencieux. Ils n’osent pas s’approcher ou entamer un dialogue avec Lui, encore moins Le suivre, se confier à Lui ou espérer en Lui. Dieu était réticent à voir ce genre de sentiment que les hommes avaient pour Lui. Il ne voulait pas que les gens L’évitent ou s’éloignent de Lui. Il désirait seulement que les gens Le comprennent, s’approchent de Lui et fassent partie de Sa famille. Si ta propre famille, tes enfants, te regardaient, mais ne te reconnaissaient pas, n’osaient pas s’approcher de toi, mais t’évitaient constamment, si tu n’arrivais pas à obtenir leur reconnaissance pour tout ce que tu avais fait pour eux, comment te sentirais-tu ? Serait-ce douloureux ? N’aurais-tu pas le cœur brisé ? C’est justement ce que Dieu ressent quand les gens L’évitent. Donc, après Sa résurrection, le Seigneur Jésus apparut toujours aux gens dans Sa forme de chair et de sang, mangea et but avec eux. Dieu considère les hommes comme Sa famille et Il désire que l’humanité Le considère de la même façon ; c’est seulement de cette manière que Dieu peut gagner les gens et que les gens peuvent vraiment aimer et vénérer Dieu. Maintenant, comprenez-vous Mon intention en extrayant ces deux passages des Écritures où le Seigneur Jésus mange du pain et explique les Écritures après Sa résurrection et où les disciples Lui donnent à manger du poisson grillé ?

    On peut dire que la suite de choses que le Seigneur Jésus a dites et faites après Sa résurrection était attentionnée et faite avec des intentions bienveillantes. Elles étaient empreintes de toute la bonté et de toute l’affection que Dieu porte aux hommes, de toute l’appréciation et des soins attentifs qu’Il a pour la relation intime qu’Il a établie avec l’humanité pendant Sa vie dans la chair. Plus que cela, elles étaient remplies de la nostalgie et de l’espoir qu’Il avait pour Sa vie quand Il mangeait et vivait avec ceux qui Le suivaient durant Sa vie dans la chair. Donc Dieu ne voulait pas que les gens ressentent une distance entre Dieu et l’homme ni que les hommes s’éloignent de Lui. Voire plus, Il ne voulait pas que les hommes pensent que le Seigneur Jésus après Sa résurrection n’était plus le Seigneur qui avait été si intime avec les gens, qu’Il ne faisait plus partie de l’humanité parce qu’Il était retourné dans le monde spirituel, retourné auprès du Père que les gens ne pouvaient jamais voir ni toucher. Il ne voulait pas que les gens ressentent une différence de rang entre Lui et eux. Lorsque Dieu voit des personnes qui veulent Le suivre, mais Le maintiennent à une distance respectueuse, Son cœur souffre, car cela signifie que leur cœur est très éloigné de Lui, cela signifie qu’il Lui sera très difficile de gagner leur cœur. Donc s’Il était apparu aux gens dans un corps spirituel qu’ils ne pouvaient ni voir ni toucher, une fois de plus cela aurait éloigné l’homme de Dieu, cela aurait conduit à tort les hommes à voir Christ après Sa résurrection comme étant devenu hautain, d’un autre genre que les humains et comme quelqu’un qui ne pouvait plus partager une table et manger avec les hommes, car les humains sont pécheurs, répugnants et ne peuvent jamais s’approcher de Dieu. Afin de supprimer ces malentendus chez les hommes, le Seigneur Jésus accomplit un certain nombre de choses qu’Il faisait fréquemment dans la chair, comme le dit la Bible : « il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. » Il leur expliqua aussi les Écritures comme Il l’avait fait habituellement. Tout cela, que le Seigneur Jésus accomplit, fit que chaque personne qui Le vit sentit qu’Il n’avait pas changé, qu’Il était toujours le même Seigneur Jésus. Même s’Il avait été cloué sur la croix et qu’Il avait expérimenté la mort, Il était ressuscité et n’avait pas abandonné l’humanité. Il était revenu pour être parmi les hommes et rien Le concernant n’avait changé. Le Fils de l’homme, debout devant les gens, était encore le même Seigneur Jésus. Son attitude et Sa conversation avec les gens semblaient si familières. Il était si empreint de bienveillance, de grâce et de tolérance, Il était toujours ce Seigneur Jésus qui aimait les autres comme Il s’aimait Lui-même, qui pouvait pardonner aux hommes soixante-dix fois sept fois. Comme toujours, Il mangeait avec les gens, discutait des Écritures avec eux et, même plus important, de la même façon qu’avant. Il était fait de chair et de sang et on pouvait Le toucher et Le voir. De la sorte, le Fils de l’homme permettait aux gens de sentir cette intimité, d’être à l’aise et d’éprouver la joie de récupérer quelque chose qui avait été perdu. Et ils se sentaient suffisamment à l’aise pour commencer, courageusement et avec confiance, à regarder vers ce Fils de l’homme et à compter sur Lui qui pouvait pardonner aux hommes leurs péchés. Ils commencèrent aussi à prier le nom du Seigneur Jésus sans hésitation, à prier pour obtenir Sa grâce, Sa bénédiction, pour trouver la paix et la joie grâce à Lui, pour gagner Son attention et Sa protection, et ils commencèrent à faire des guérisons et chasser les démons en Son nom.

    À l’époque où le Seigneur Jésus œuvrait dans la chair, la plupart de ceux qui Le suivaient ne pouvaient pas vérifier Son identité et les choses qu’Il disait. Quand Il monta sur la croix, ceux qui Le suivaient avaient tous une attitude d’expectative ; durant le moment où Il fut cloué sur la croix jusqu’à ce qu’on Le dépose dans la tombe, les gens avaient une attitude de déception à Son égard. Durant ce temps, les gens dans leur cœur avaient déjà commencé à douter puis à nier les choses que le Seigneur Jésus avait dites durant Sa vie dans la chair. Et lorsqu’Il sortit de la tombe et apparut aux gens les uns après les autres, la majorité de ceux qui L’avaient vu de leurs propres yeux ou avaient entendu la nouvelle de Sa résurrection basculèrent progressivement du déni au scepticisme jusqu’au moment où Il fit mettre la main de Thomas dans Son côté, qu’Il rompit le pain et le mangea face à la foule après Sa résurrection, qu’Il mangea du poisson grillé en face d’eux. Alors seulement les gens acceptèrent le fait que le Seigneur Jésus est Christ dans la chair. Vous pourriez dire que c’était comme si ce corps spirituel de chair et de sang, debout devant tous ces gens, à ce moment-là les réveillait tous d’un rêve : le Fils de l’homme debout devant eux était Celui qui avait existé depuis des temps immémoriaux. Il avait une forme, de la chair et des os et Il avait déjà vécu et mangé avec les hommes depuis longtemps… À ce moment-là, les gens perçurent que Son existence était si réelle, si merveilleuse ; ils étaient également si joyeux et heureux et en même temps remplis d’émotion. Sa réapparition permit aux gens de vraiment voir Son humilité, de sentir Sa proximité et Son désir, Son attachement pour les hommes. Cette courte réunion donna l’impression aux gens qui avaient vu le Seigneur Jésus qu’une vie entière s’était écoulée. Leur cœur égaré, confus, effrayé, anxieux, désireux et transis trouvèrent le réconfort. Ils n’étaient plus dans le doute ou déçus, car ils sentaient maintenant qu’il y avait de l’espoir et quelque chose sur lequel s’appuyer. Le Fils de l’homme, debout devant eux, les protégerait pour l’éternité, Il serait leur forteresse, leur refuge pour le reste des temps.

    Même si le Seigneur Jésus était ressuscité, Son cœur et Son œuvre n’avaient pas quitté les hommes. Par Son apparition, Il indiqua aux gens qu’Il les accompagnerait, qu’Il marcherait avec eux et qu’Il serait avec eux à tout moment et en tout lieu quelle que soit la forme dans laquelle Il existerait. À tout moment et en tout lieu, Il soutiendrait les gens et les ferait paître, leur permettrait de Le voir et de Le toucher et s’assurerait qu’ils ne se sentent plus jamais impuissant. Le Seigneur Jésus voulait aussi que les gens sachent ceci : leur vie dans ce monde n’est pas esseulée. Les hommes bénéficient de l’attention de Dieu ; Dieu est avec eux ; les gens peuvent toujours s’appuyer sur Dieu ; Il est la famille de chacun de ceux qui Le suivent. Avec Dieu sur qui s’appuyer, les hommes ne seront plus seuls et impuissants, ceux qui L’acceptent comme leur sacrifice d’expiation ne seront plus liés par le péché. Aux yeux des humains, ces parties de Son œuvre que le Seigneur Jésus réalisa après Sa résurrection étaient de très petites choses, mais de la façon dont Je les vois, chaque chose était si significative, si précieuse et elles étaient si importantes et impérieuses.

    Bien que l’époque où le Seigneur Jésus accomplissait Son œuvre dans la chair fut jalonnée d’épreuves et de souffrances, par Son apparition dans Son corps spirituel fait de chair et de sang, Il accomplit complètement et parfaitement Son œuvre de ce temps dans la chair pour racheter l’humanité. Il commença Son ministère en devenant chair et Il acheva Son ministère en apparaissant aux hommes dans Sa forme de chair. Il annonça l’ère de la Grâce, Il débuta l’ère de la Grâce par Son identité de Christ. Par Son identité de Christ, Il réalisa l’œuvre de l’ère de la Grâce et Il renforça et conduisit tous ceux qui Le suivaient dans l’ère de la Grâce. On peut dire de l’œuvre de Dieu qu’Il termine vraiment ce qu’Il commence. Il y a des étapes et un plan et ils sont empreints de la sagesse de Dieu, de Son omnipotence et de Ses merveilleux actes. Ils sont aussi remplis de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Bien sûr, le thème principal qui court à travers toute l’œuvre de Dieu est Son attention envers les hommes ; elle est imprégnée de Ses sentiments de préoccupation qu’Il ne peut jamais mettre de côté. Dans ces versets de la Bible, dans chaque chose que le Seigneur Jésus fit après Sa résurrection, transparaissent les espoirs immuables de Dieu et Sa préoccupation pour l’humanité, ainsi que l’attention méticuleuse et le tendre amour de Dieu pour les humains. Jusqu’à maintenant, rien de tout cela n’a changé ; pouvez-vous le distinguer ? Quand vous voyez cela, votre cœur ne devient-il pas automatiquement proche de Dieu ? Si vous viviez à cette ère et que le Seigneur apparaissait devant vous après Sa résurrection dans une forme matérielle pour que vous puissiez Le voir, s’Il s’asseyait en face de vous, mangeait du pain et du poisson et vous expliquait les Écritures, parlait avec vous, alors comment vous sentiriez-vous ? Vous sentiriez-vous heureux ? Peut-être coupables ? Les malentendus antérieurs et l’évitement de Dieu, les conflits avec Lui et les doutes sur Lui, tout cela ne disparaitrait-il pas ? La relation entre Dieu et l’homme ne deviendrait-elle pas plus appropriée ?

    Par l’étude de ces quelques chapitres de la Bible, avez-vous découvert quelque faiblesse dans le tempérament de Dieu ? Avez-vous découvert quelque altération de l’amour de Dieu ? Avez-vous constaté quelque fourberie ou méchanceté dans l’omnipotence de Dieu ou Sa sagesse ? Certainement pas ! Maintenant pouvez-vous dire avec certitude que Dieu soit saint ? Pouvez-vous dire avec certitude que toutes les émotions de Dieu révèlent Son essence et Son tempérament ? J’espère qu’après avoir lu ces paroles, que ce que vous en avez compris vous aidera et vous apportera des bienfaits dans la poursuite d’un changement dans votre tempérament et dans votre crainte de Dieu. J’espère aussi que ces paroles porteront un fruit qui grandit chaque jour pour vous et qu’ainsi, dans ce processus de votre poursuite, vous vous rapprochiez toujours plus de Dieu, vous vous rapprochiez toujours plus de la norme que Dieu exige, de telle sorte que vous ne serez plus ennuyés par la quête de la vérité, que vous ne sentirez plus que cette quête de vérité et d’un changement dans votre tempérament sont des choses gênantes et superflues. C’est plutôt l’expression du vrai tempérament de Dieu et l’essence sacrée de Dieu qui vous motivent à aspirer à la lumière, à aspirer à la justice et à aspirer à poursuivre la vérité, à poursuivre la satisfaction de la volonté de Dieu et à devenir des hommes gagnés par Dieu, à devenir de vraies personnes.

    Aujourd’hui, nous avons parlé de certaines choses que Dieu fit durant l’ère de la Grâce quand Il s’incarna pour la première fois. À partir de ces choses, nous avons vu le tempérament qu’Il a exprimé et révélé dans la chair, ainsi que chaque aspect de ce qu’Il a et est. Tous ces aspects de ce qu’Il a et est semblent très humanisés, mais la réalité est que l’essence de tout ce qu’Il a révélé et exprimé est inséparable de Son propre tempérament. Chaque méthode et chaque aspect de Dieu incarné exprimant Son tempérament en humanité est inextricablement lié à Sa propre essence. Donc il est très important que Dieu soit venu parmi les hommes par l’incarnation et l’œuvre qu’Il a accomplie dans la chair est aussi très importante. Et le tempérament qu’Il a révélé et la volonté qu’Il a exprimée sont même plus importants pour toute personne vivant dans la chair, pour toute personne vivant dans la corruption. Est-ce quelque chose que vous pouvez comprendre ? Après avoir compris le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est, avez-vous abouti à quelque conclusion sur la manière dont vous devriez traiter Dieu ? En réponse à cette question, en conclusion, J’aimerais vous donner trois avertissements. Le premier : ne teste pas Dieu. Peu importe à quel point tu comprends Dieu, peu importe à quel point tu connais Son tempérament, surtout, ne Le teste pas. Le deuxième : n’entre pas en compétition avec Dieu pour le statut. Peu importe quel type de statut Dieu te donne ou quel genre de travail Il te confie, peu importe quel type de devoir Il te demande d’accomplir et peu importe combien tu as dépensé et sacrifié pour Dieu, surtout, n’entre pas en compétition avec Dieu pour le statut. Le troisième : ne rivalise pas avec Dieu. Peu importe si tu comprends ou si tu peux obéir à ce que Dieu fait avec toi, à ce qu’Il arrange pour toi et les choses qu’Il t’apporte, surtout, ne rivalise pas avec Dieu. Si tu peux suivre ces trois avertissements, alors tu seras relativement à l’abri et tu ne mettras pas Dieu en colère facilement. C’est tout ce que J’ai à partager aujourd’hui !

    Le 23 novembre 2013

    Note de bas de page :

    a. Le texte original ne comporte pas l’expression « cette expression de ».

    Source : L'Église de Dieu Tout-Puissant

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