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Louez Dieu avec mon coeur
9 octobre 2019

85. La transformation d’un homme déchu

Par Tong Xin, province du Fujian

    Je suis né à la campagne. Je suis issu d’une famille de modestes agriculteurs et, de surcroit, ma famille était peu nombreuse. Nous étions donc souvent victimes de vexations et d’abus. Alors que j’avais 13 ans, un enfant a été battu par quelqu’un qui ne provenait pas de notre village. Les villageois ont accusé à tort mon père d’en être l’instigateur et ils ont dit qu’ils allaient fouiller notre maison et confisquer nos biens, prendre nos cochons et même battre mon père. Une autre fois, un autre villageois s’est emparé de notre filet de pêche et l’a gardé pour lui. Quand mon père a tenté de le récupérer, le villageois l’a agressé physiquement, en s’appuyant sur son pouvoir et son influence. Mon père a dû baisser la tête, car il s’avait qu’il n’avait ni argent ni pouvoir. Mon père a dit à mes frères et à moi-même que nous devions nous battre pour faire valoir nos droits dans l’avenir, et ne jamais vivre une vie d’oppression comme celle-ci. Étant jeune et haïssant toute forme d’injustice sociale, j’étais déterminé à sortir du lot et obtenir le respect des masses, à ne jamais me laisser opprimer dans l’avenir. J’ai donc travaillé dur à l’école, mais je n’étais pas suffisamment intelligent et je ne suis pas parvenu à intégrer une université. J’ai donc choisi de faire carrière dans l’armée, que j’ai facilement intégrée grâce à des connaissances.

    Quand j’ai intégré l’armée, je me suis empressé de réaliser toutes les tâches difficiles et salissantes afin de montrer mon sens de l’initiative, d’impressionner mes dirigeants et d’être promu dans l’avenir. Cependant, en dépit de tous mes efforts, je n’ai même pas pu obtenir un poste de chef de section. Mes camarades se moquaient de moi et me maltraitaient constamment à cause de mes vêtements rapiécés et de mon sens de l’économie, ce qui n’a fait qu’intensifier mon désir de sortir du lot. Plus tard, en suivant les conseils d’un des habitants de mon village, j’ai appris que les évaluations et la promotion dans l’armée ne dépendent pas de son acharnement au travail, mais plutôt de sa capacité à faire des cadeaux. Bien que je trouve ce genre de pratique répugnante, j’ai dû emprunter la seule voie permettant d’obtenir des promotions. J’ai donc décidé de retirer toutes mes économies afin de faire des cadeaux à mes dirigeants et de me constituer un réseau ; après cela, j’ai enfin été en mesure de m’inscrire à l’académie militaire. Mais une fois mon diplôme obtenu, on m’a affecté au poste de cuisinier à la cantine car je n’avais pas suffisamment d’argent pour faire de cadeau. Par la suite, j’ai été promu au rang de quartier-maître, mais à titre officiel seulement. Après plusieurs années au sein de l’armée, j’ai compris que les gens en contrôle facilite la tâche à ceux qui leurs donnent des cadeaux et que l’on n'accomplit rien sans cajolerie. Si l’on souhaite se faire une place, on doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour gagner de l’argent et faire des cadeaux, faute de quoi on ne pourra rien réaliser, indépendamment de ses qualités. Afin de pouvoir satisfaire mes ambitions, je me suis mis à gagner et à lever de l’argent par tous les moyens possibles : j’ai augmenté les prix et exagéré intentionnellement la quantité lorsque j’achetais de la nourriture, afin d’obtenir un peu d’argent sale ; ayant vu d’autres quartiers-maîtres vendre du riz, j’ai secrètement vendu un camion de riz appartenant à l’armée et j’ai gagné plusieurs milliers de yuans, etc. Bien que croyant en Jésus depuis l’enfance et sachant que je commettais des crimes, bien que vivant dans la peur constante d’être pris la main dans le sac et d’être condamné, le désir d’être promu me poussa à faire ces choses contraires à ma conscience. Après avoir économisé de l’argent, j’ai commencé à flatter mes supérieurs et à leur donner des cadeaux correspondant à leurs goûts. Chaque fois qu’un supérieur venait me voir, je m’affairais à boire, à chanter avec lui et à lui payer des prostituées... J’ai fait tout ce que je pouvais pour obtenir leurs faveurs. J’ai tenté de les flatter par tous les moyens possibles. Lorsque les supérieurs avaient besoin d’aide, je leurs proposais volontiers mes services. Je m’efforçais également de me rapprocher de quiconque avait de bonnes relations avec les supérieurs afin d’obtenir une recommandation positive. Au cours de ces années, j’ai rapidement accédé au poste de commandant de bataillon en adoptant cette philosophie matérialiste. J’étais enfin parvenu à sortir du lot et je pouvais revenir chez moi couvert de gloire ! Après cela, à chaque fois que je rentrais chez moi, les villageois m’entouraient, me flattaient et me complimentaient, ce qui comblait ma vanité. Mes ambitions et mes désirs continuèrent de croître. Comme disent les gens, « Accéder à un poste de responsabilité pour pouvoir bien manger et avoir de beaux habits. » « Si quelqu’un n’utilise pas le pouvoir qu’il a, il ne peut jamais l'utiliser de nouveau quand il le perd. » et « Il n’est point de fonctionnaire qui ne soit corrompu. » J’ai donc commencé à jouir des privilèges d’un fonctionnaire. Partout où j’allais, j’obtenais des faveurs gratuites et si quelqu’un avait besoin de mon aide, je leur demandais des cadeaux et refusais de les aider si leurs cadeaux n’étaient pas adéquats. J’ai commencé à nourrir un certain goût pour les beaux vêtements et la nourriture raffinée et à adopter un comportement hautain. En m’appuyant sur le fait que j’étais le « protégé » d’importants dirigeants comme le commandant et le commissaire politique, je suis même devenu si arrogant que j’intimidais les gens en exhibant mes puissantes relations, exigeant des cadeaux de mes subordonnés au nom de ces dirigeants. C’était ainsi que j’avais dégénéré d’un jeune chrétien de la campagne à un être cupide, sournois et arrogant.

    Corrompu et déchu, je projetais même ma propre nature immonde sur les autres. Je soupçonnais souvent, sans raison, que ma belle épouse, qui travaillait pour une entreprise étrangère, avait des liaisons extra-conjugales, ce qui a créé plus de conflits entre nous et nous a éloignés progressivement. En 2006, n’en pouvant plus, ma femme a lancé une procédure de divorce. Me considérant très offensé, j’ai refusé de donner mon accord. Tard le soir, je songeais souvent à ma vie. Je me disais : Depuis mon enfance, j’ai été déterminé à sortir du lot, et ma femme et moi menons tous deux une brillante carrière. Nos conditions de vie sont excellentes et les autres nous envient. Pourquoi est-ce que je vis dans une telle douleur, et pourquoi la situation a-t-elle dégénéré au point que ma femme souhaite divorcer ? Même notre fils souffre en même temps que nous. Est-ce là la vie à laquelle j’aspire ? Quel est donc exactement la raison d’être de mon existence ? Alors que je me sentais perdu et confus, ma femme a accepté le salut de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Par le biais de rencontres et d’échanges fréquents avec des frères et des sœurs, elle est devenue de plus en plus optimiste, a cessé de se disputer avec moi et n’a plus jamais mentionné le divorce. Au lieu de cela, elle était occupée à prêcher l’évangile et à remplir son devoir. Plus tard, poussé par ma femme et ma mère, j’ai également commencé à croire en Dieu Tout-Puissant.

    Grâce à la vie au sein de l’Église, j’ai compris que Dieu est saint et juste, et qu’Il déteste plus que tout la souillure et la corruption des humains. J’ai pensé aux déplorables habitudes que j’avais prises au sein de l’armée et au fait que je ne pourrais pas être sauvé par Dieu si je ne changeais pas mon ancien tempérament. J’ai donc commencé à lire avidement les paroles de Dieu, en espérant que je pourrais y trouver une solution. Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Né dans une terre si souillée, l’homme a été gravement blessé par la société, il a été influencé par l’éthique féodale, et il a été formé dans des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, le point de vue mauvais sur la vie, la philosophie infâme, l’existence absolument sans valeur, le mode de vie et les coutumes dépravés, toutes ces choses ont gravement entamé le cœur de l’homme, et gravement miné et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui » (« Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair). Les paroles de Dieu ont révélé les secrets qui gisaient au fond de mon cœur ; j’ai été profondément ébranlé. Au fil de toutes ces années de service au sein de l’armée, j’avais suivi les « règles implicites » du monde afin de sortir du lot. J’avais fait de nombreuses choses qui pesaient sur ma conscience. Je m’étais enrichi grâce à des gains mal acquis et je vivais une vie sombre et corrompue. Je me livrais sans cesse au pêché mais je ne ressentais aucune honte. Puis, les paroles de Dieu m’ont non seulement permis de distinguer le bien du mal, mais également de voir clairement la source de ma chute et de ma corruption. Il s’est avéré que ces fléaux me venaient de Satan. C’était Satan qui avait fait de ce pays un marasme de maléfice et de vice où les gens honnêtes et sans défense étaient opprimés et avaient le plus grand mal à survivre, tandis que les puissants, les influents et les tyrans prospéraient. Cette société était pleine d’hérésies et de mensonges comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous. » « Les gens en contrôle facilite la tâche à ceux qui leurs donnent des cadeaux. » « On n'accomplit rien sans cajolerie. » « Accéder à un poste de responsabilité pour pouvoir bien manger et avoir de beaux habits. » « Si quelqu'un n'utilise pas le pouvoir qu'il a, il ne peut jamais l'utiliser de nouveau quand il le perd » etc. J’avais été conquis par ces mauvais principes et en raison de l’oppression qui m’entourait, j’avais perdu mon chemin, abandonné les principes humains, convoité des positions élevées sans le moindre scrupule, et m’étais retrouvé embourbé dans la fange du péché. J’avais fini par devenir une personne mauvaise qui ne recherchait rien d’autre que la richesse, qui abusait de son pouvoir pour son bien personnel, et détournait des fonds publics. Dans le jugement des paroles de Dieu, j’ai vu la rage intense et la sainteté de Dieu, et j’ai compris qu’il n’était pas permis d’offenser son juste tempérament. J’ai regretté mes mauvaises actions et mon cœur était rempli de peur. Je me suis dit que si Dieu ne m’avait pas sauvé à temps et ne m’avait pas extirpé du bourbier maléfique, j’aurais été maudit et puni par Dieu pour mes méfaits. Je remercie Dieu de m’avoir permis de voir à nouveau la lumière, et de comprendre les principes humains. À partir de ce jour-là, je n’ai plus jamais rien fait qui jette l’opprobre sur le nom de Dieu.

    Au fur et à mesure que je comprenais davantage la vérité, j’ai ressenti de plus en plus profondément le salut de Dieu. En 2009, j’avais 20 ans de carrière dans l’armée. Conformément à la législation nationale, j’étais autorisé à partir chercher moi-même un travail. J’étais déterminé à renoncer au mal et à faire le bien, et j’ai donc quitté l’armée pour le civil et j’ai mis mon cœur et mon âme au service de Dieu. Cependant, mon supérieur a tenté de me persuader de rester et m’a demandé de bien réfléchir. Un autre supérieur plus âgé, à un poste très élevé, m’a promis que je serais promu au grade de commandant adjoint de régiment si je continuais à travailler dur. J’ai un peu hésité... C’était l’occasion dont j’avais rêvé jour et nuit ! N’arrivant pas à chasser l’idée de cette promotion, j’ai donc demandé l’aide de Dieu et j’ai prié : « Oh, Seigneur, j’ai toujours rêvé d’occuper un rang élevé. J’en ai désormais l’opportunité et je ne pas quel choix faire. Puissiez-Vous m’éclairer et me guider ! » Plus tard, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Si tu as une haute position, une réputation honorable, possédant de grandes connaissances, détenteur d’actifs abondants et soutenu par beaucoup de gens, ces choses ne t’empêchent pas pour autant de venir devant Dieu pour accepter Son appel et Son mandat, de faire ce qu’Il te demande, alors tout ce que tu feras sera de la plus grande importance sur terre et le plus juste de toute l’humanité. Si tu rejettes l’appel de Dieu pour ton statut et tes propres objectifs, tout ce que tu fais sera maudit et même méprisé par Lui » (« Dieu préside au destin de toute l’humanité », dans La Parole apparaît dans la chair). « Les gens viennent sur la terre et il est rare de Me rencontrer, et il est également rare d’avoir l’occasion de chercher et de gagner la vérité. Pourquoi ne mettriez-vous pas en valeur ce beau moment comme la bonne voie de recherche dans cette vie ? » (« Paroles aux jeunes et vieux », dans La Parole apparaît dans la chair). Chaque parole de Dieu a marqué ma conscience, et j’ai été libéré de mon hésitation. J’ai eu le privilège d’entrer en contact avec l’œuvre sur la terre de Dieu incarné et la précieuse possibilité de rechercher la vérité et de travailler pour Dieu. Quelle exaltation et grâce de Dieu ! Quelle carrière dans le monde pourrait être plus significative que de travailler pour le Créateur ? Même si vous étiez au poste le plus élevé, que vous étiez le fonctionnaire le plus haut placé, si vous ne connaissiez pas Dieu et n’aviez pas changé votre tempérament, vous finiriez par être puni par Dieu. Tant de personnes qui occupent des postes élevés ont subi des catastrophes et sont mortes de manière prématurée, et tant de fonctionnaires de haut rang ont connu une chute ignominieuse et une fin terrible. Quant à moi, je m’étais battu et j’avais désespérément tenté de sortir du lot en tant que fonctionnaire, Ce qui m’a conduit à ma ruine à tel point que j’étais sali et souillé, et que je vivais ma vie comme quelqu’un qui était à peine humain. Dieu m’avait alors permis de retrouver le droit chemin et m’avait clairement montré la voie pour mener une vie humaine. Comment aurais-je pu choisir de continuer à prendre ces risques et de reprendre mes mauvaises habitudes ? La première partie de ma vie a été sujette à l’affliction et aux tromperies de Satan et m’a causé une grande douleur. Je ne pouvais pas être réduit en esclavage, exploité et corrompu par Satan durant la seconde moitié. Je devais changer mon mode de vie, suivre Dieu sans faillir, arpenter le sentier de la quête de la vérité, et vivre une vie pleine de sens. J’ai donc décidé résolument de trouver un travail par moi-même et de quitter complètement l’armée. Cependant, comme ma corruption par Satan était si profonde, son idée toxique de sortir du lot et d’être une personne importante avait été profondément ancrée dans mon cœur et m’avait souvent empêché de suivre le droit chemin. Dieu avait réalisé une œuvre de jugement encore plus approfondie et m’avait purifié afin de me guider sur le bon chemin de vie, et j’avais reçu de Dieu un salut encore plus grand.

    Après avoir rempli mon devoir au sein de l’Église, j’ai vu que certains des dirigeants de l’Église étaient très jeunes et que l’un d’entre eux avait été mon ami, ce qui m’a mis mal à l’aise. Je me suis dit : Aucun des postes que vous avez occupés dans le monde terrestre n’était supérieur au mien, mais vos postes actuels au sein de l’Église sont plus élevés que le mien. Si vous êtes capables d’être des dirigeants, je le suis encore davantage ! J’ai donc travaillé dur pour atteindre ce but ; je me levais à cinq heures tous les matins pour lire les paroles de Dieu, et je me fixais des objectifs. J’écoutais au moins deux heures de prêche et d’échanges chaque jour sur l’entrée dans la vie, j’apprenais trois cantiques chaque semaine et j’envisageais d’apprendre tous les cantiques des paroles de Dieu. Je travaillais encore plus dur pour accomplir mon devoir au sein de l’Église. Dès qu’il y avait quelque chose que j’étais capable de faire au sein de l’Église, je me précipitais pour le faire, peu importe s’il s’agissait d’une tâche difficile ou épuisante. En même temps, je me vantais de mon expérience et de mes compétences dans l’armée auprès des frères et aux sœurs, je faisais la fine bouche face aux allocutions des dirigeants de l’Église ou je dénigrais subtilement la manière dont ils abordaient les questions ou traitaient les problèmes. Je me suis donc mis donc à foncer tête baissée, m’efforçant de me faire remarquer dans l’espoir le plus rapidement possible d’obtenir un poste officiel au sein de l’Église. En 2011, j’ai enfin été sélectionné pour devenir dirigeant au sein de l’Église, comme je m’y attendais. J’étais vraiment ravi et j’étais prêt à me distinguer et à accomplir de nombreuses grandes choses afin d’impressionner les autres. Cependant, ma femme m’a rappelé à de nombreuses reprises que je n’étais pas prêt à diriger les autres et m’a suggéré de démissionner. Je n’ai eu d’autre choix que de démissionner et j’ai recommandé une sœur pour le poste de dirigeante. Cependant, je n’avais pas fait la paix en mon cœur. Au bout d’un certain temps, j’ai constaté des failles dans la manière dont la dirigeante gérait les problèmes, et mon ambition a de nouveau pointé le bout de son nez. Je lui ai indirectement suggéré d’accepter ses responsabilités et de démissionner, ce qui me donnerait l’occasion d’être sélectionné lors de l’élection suivante. Cependant, les sœurs et les frères qui avaient entendu parler de cela m’ont examiné et ont jugé que j’étais trop rusé et amitieux et que je voulais toujours prendre le contrôle de l’Église, et m’ont démis de mes fonctions de dirigeant de groupe. Je ne pouvais simplement pas accepter cela. J’étais si compétent ; comment se pouvait-il que je ne sois même pas qualifié pour être dirigeant de groupe ? Pendant des mois, mon cœur était très insatisfait et j’en voulais à mes sœurs et frères, donc je ne parlais pas beaucoup durant les réunions. Mon esprit était empli de ténèbres et je ne pouvais pas trouver Dieu. Alors que j’étais en proie à ces affres, j’ai demandé à Dieu de me guider hors des ténèbres. Et un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Aujourd’hui, dans l’expérience de l’homme, chaque étape de l’œuvre de Dieu contre-attaque les conceptions de l’homme et chaque étape est inimaginable par l’intellect de l’homme et dépasse ses attentes. Dieu donne à l’homme tout ce dont il a besoin et, à tous égards, ce qu’Il donne est en désaccord avec les conceptions de l’homme. […] En contre-attaquant tes conceptions, Il t’amène à accepter le traitement de Dieu ; ce n’est que de cette façon que tu peux te débarrasser de ta corruption » (« Seuls ceux qui connaissent Dieu peuvent rendre témoignage à Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair). « Si tu n’obéis pas maintenant, à la fin, tu seras maudite. Seras-tu heureuse alors ? Tu ne prêtes pas attention au chemin de vie, mais tu ne te concentres que sur ton statut et ton titre. À quoi ressemble ta vie ? […] Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée ; tu te concentres toujours sur ces désirs extravagants et sur les choses qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? » (« Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ? », dans La Parole apparaît dans la chair). Ces paroles de jugement sévères venant de Dieu me transperçaient le cœur, humiliant et embarrassant mon tempérament rebelle. Ce n’est qu’alors que j’ai réalisé que tout ce qui m’était arrivé ces derniers temps, bien que cela ne corresponde pas à mes attentes, ne signifiait pas simplement que les gens me rendaient la vie dure. Il s’agissait plutôt du juste jugement que Dieu faisait de moi, et du salut opportun qu’Il m’apportait. Cette fois, l’œuvre de Dieu avait pour but de changer les anciennes pensées et perspectives des gens, de les sauver de l’influence de Satan, et de leur permettre d’obtenir la vérité et la vie de Dieu afin de vivre une vie brillante. Je n’ai pas emprunté le bon chemin ni cherché à obtenir la vérité dans ma vie, mais j’ai cherché à élever mon statut et ma réputation, j’ai conçu maints subterfuges, qui ne différaient en rien de mon ancienne quête visant à devenir un fonctionnaire et une personne importante. Cela n’était-il pas contraire à l’œuvre de Dieu et à Sa volonté de sauver l’humanité ? Comment pouvais-je obtenir la vérité et vivre une existence pleine de sens si je continuais dans cette direction ? Si je n’avais rebroussé chemin, cela ne m’aurait-il pas détruit et fait de moi une cible pour la punition de Dieu lorsqu’il achèvera son œuvre ? À travers ceux qui m’entouraient, Dieu a éliminé certains aspects de moi et m’a traité de manière « impitoyable », m’a privé de mon statut et a brisé mes ambitions et mes désirs afin de m’empêcher d’emprunter le mauvais chemin, de corriger mes idées d’objectifs erronés, et de me faire rebrousser chemin. J’ai alors compris le tempérament juste et sain de Dieu, et que mes intentions, motivations, et même chaque pensée et action était soumise à Son observation. Dieu a œuvré à mon salut de la manière la plus authentique qui soit, et en même temps Il m’a démontré sa majesté. Après avoir reconnu la grâce du salut de Dieu, je ne me suis plus laissé enliser par la perte d’un poste, et j’ai trouvé la volonté de rechercher la vérité. Dieu m’aimait tant qu’Il a essayé de me sauver, je ne pouvais donc pas Le décevoir. Je devais obéir aux commandements de Dieu, et peu importe si j’étais un dirigeant ou une simple brebis, je devais rechercher la vérité et accomplir du mieux possible mon devoir.

    Six mois plus tard, le dirigeant de l’Église m’a envoyé poursuivre ma vie religieuse dans une autre Église. Les leaders de cette Église étaient alors en cours de sélection. Lorsque j’ai appris que j’étais le plus ancien croyant de ce groupe, je me suis senti plein de joie et je me suis dit : Voici venue ma chance. Je peux enfin montrer mes qualités de dirigeant. Après tout, j’ai davantage d’expérience et je crois en Dieu depuis plus longtemps que les autres. Je suis le plus qualifié pour ce poste. Alors que je me préparais à me présenter favorablement à eux, l’une des sœurs de mon ancienne Église a été transférée pour participer à l’élection. Je craignais qu’elle ne dévoile le scandale passé de mes manœuvres pour obtenir un poste, ce qui aurait compromis ma situation, et j’ai donc décidé donc d’abandonner mon plan initial. J’ai décidé de tenter de me faire élire en tant que dirigeant de groupe, puis de gravir les échelons un à un après cela. Je n’avais pas imaginé que je ne serais pas élu comme dirigeant de groupe, mais que l’on me chargerait au lieu de cela de réaliser de petites tâches, comme le fait de livrer des livres des paroles de Dieu aux frères et aux sœurs. Moi, un prestigieux commandant de bataillon, ainsi réduit à faire de petites courses. J’ai trouvé cela difficile à accepter. Cependant, après avoir subi le jugement et le châtiment de Dieu, j’ai compris que cela était conforme à la règle de Dieu et à Ses dispositions. C’est ainsi que Dieu répondait à mon désir de statut. J’ai donc renoncé à mon idée et je lui ai obéi. Cependant, l’endroit où se déroulaient nos réunions ne tarda pas à être repéré par la police et l’Église me chargea d’aller à la rencontre de deux sœurs âgées à un autre endroit. Quant à la dirigeante de l’Église, elle ne pouvait pas venir très souvent pour nous abreuver de la bonne parole, car elle était persécutée par le Parti communiste chinois. Je n’en pouvais plus : En plus de me confier de basses besognes, on m’envoyait à la rencontre de ces anciens de faible rang. Comment m’étais-je retrouvé là ? Plus j’y songeais, plus je me sentais mal. J’avais même le sentiment que la vie ne valait pas la peine d’être vécue. Éperdu de douleur, j’ai prié Dieu du fond de mon cœur et je Lui ai demandé son illumination. Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu, qui disaient : « Quelle est la méthode de recherche la plus appropriée sur le chemin d’aujourd’hui ? Quel genre de personnage devrais-tu imaginer être dans ta recherche ? Tu devrais savoir comment gérer tout ce qui t’arrive maintenant, que ce soit des épreuves ou des souffrances, des châtiments impitoyables ou des malédictions – tu devrais examiner tout cela attentivement » (« Ceux qui n’apprennent ni ne connaissent rien ne sont-ils pas des bêtes ? », dans La Parole apparaît dans la chair). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que j’étais mu par ma propre nature satanique arrogante, que je m’étais écarté de la volonté de Dieu, et que j’avais arpenté le mauvais sentier consistant à convoiter la gloire et les postes de haut rang. Par conséquent, je n’avais de considération que pour les tâches associées à des « titres officiels » et je méprisais les autres tâches, et je détestais même les sœurs et frères de faible rang au sens où je considérais que mon statut état rabaissé en étant avec eux. Le statut, la célébrité et la richesse m’étaient montés à la tête. Cependant, je ne savais pas que dans la maison de Dieu, toutes les tâches étaient égales, et que mes frères et mes sœurs eux-mêmes étaient des créatures de rang égal. Mon statut élevé dans le monde terrestre ne pourrait jamais changer ce fait. En pensant à cela, je me suis senti très soulagé. Cependant, je savais que la quête de renommée et de statut était ma faiblesse fatale. J’ai donc prié Dieu afin d’obtenir davantage de vérité pour pouvoir résoudre ce problème. Par la suite, j’ai écouté un prêche contenant un témoignage sur l’entrée dans la vie : « À votre avis, est-il pertinent pour les gens d’occuper des postes et de leur accorder de la valeur ? Vous devriez voir clairement la vraie nature du statut et de la renommée, et y rester indifférent. Il s’agit de notions vides et insignifiantes. Un poste élevé ne garantit pas de bénédictions. Si votre tempérament n’est pas bon, un poste élevé pourrait vous causer bien des malheurs. Si vous ne recherchez pas la vérité, ce poste sera source de grands maux pour vous. Sans la vérité, vous ne pouvez pas voir clairement la vraie nature des choses, et vous pourriez être facilement détruit par votre rang. […] Vous ne pouvez pas être un guide sans rechercher la vérité ; cela ne peut que vous détruire. Si vous recherchez la vérité, le fait d’occuper une position de dirigeant peut vous rendre parfait » (« Reconnaître les faux dirigeants, les antéchrists et les méchants et les solutions pour leur faire face », Sermons et échange sur l’entrée dans la vie VII). « Les gens semblent bons lorsqu’ils n’ont pas de pouvoir mais dès qu’ils l’obtiennent, ils montrent leur vrai visage. Comment le pouvoir peut-il dévoiler les gens ? Lorsque l’on a affaire à une personne ordinaire, elle semble honnête, digne et droite. Une fois qu’elle obtient du pouvoir, elle succombe à la perversité. Quelle est cette sorte de problème ? Les humains qui ont été corrompus par Satan sont tous de la même nature » (« Comment les gens devraient coopérer à l’œuvre de Dieu de perfectionnement de l’homme », dans Sermons et échange sur l’entrée dans la vie III). Ces paroles ont soudain ouvert mes yeux et j’ai vu la vacuité et l’insignifiance de la recherche de statut. Accorder de la valeur au statut au détriment de la recherche de la vérité ne peut que mener les gens à leur destruction. Prenons mon expérience dans l’armée pour exemple. Je détestais ces officiers corrompus lorsque j’étais soldat. Cependant, au fur et mesure que j’ai gagné en statut, je suis devenu un fonctionnaire corrompu. Ceux qui occupaient des postes élevés semblaient bons et honnêtes lorsqu’ils n’occupaient pas ces postes élevés... Cependant, dès qu’ils ont obtenu du pouvoir, ils ont commencé à se comporter de manière tyrannique et à commettre d’innombrables crimes. Ces faits étaient suffisants pour illustrer le fait qu’après avoir été corrompues par Satan, ces personnes seraient sans exception sujettes à son affliction et à sa tromperie ; si elles ne recherchaient pas la vérité et ne changeaient pas leur tempérament, elles ne pourraient que sombrer dans la perversité et faire le mal une fois qu’elles auraient obtenu du pouvoir et un statut, que ce soit dans le monde terrestre ou dans la maison de Dieu, et seraient en conséquence justement punies par Dieu. En pensant à cela, j’ai éprouvé de la peur et de la gratitude. Il s’est avéré que mes frustrations répétées étaient mon salut, qu’elles avaient été prodiguées par amour pour moi ! À cause de mes difficultés pour m’élever dans le monde du fonctionnariat pendant de nombreuses années, j’avais été souillé par les poisons de Satan. On aurait pu dire que je combinais arrogance, ruse, égoïsme, et cupidité. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’ai accordé trop de valeur à mon statut et je n’ai pas vraiment recherché la vérité. En conséquence, je n’avais alors obtenu qu’un peu de la vérité, et je n’avais que peu de crainte de Dieu. Si je m’étais réellement trouvé dans une situation élevée, je serais devenu ambitieux et je me serais comporté de manière tyrannique, comme je l’avais fait au sein de l’armée, et j’aurais fini par être châtié pour avoir offensé la disposition de Dieu. Grâce à l’illumination de Dieu, je pouvais voir clairement l’essence et le résultat de ma quête de gloire et de statut et plus encore, je pouvais voir l’importance de la recherche de la vérité.

    Après cela, j’ai commencé à concentrer mes efforts sur les paroles de Dieu. J’ai profondément désiré que les paroles de Dieu soient ma vie et je n’ai plus prêté attention aux tâches associées à des « titres officiels », et je n’ai jamais dénigré les autres tâches. Il me semblait que chaque tâche avait sa signification, que tout était gouverné et prédéterminé par Dieu et que mon devoir était la responsabilité que je devais assumer. Lorsque j’ai désiré les paroles de Dieu de tout mon cœur et tenté d’accomplir mes tâches, j’ai non seulement compris les nombreuses vérités que je n’avais pas comprises auparavant, mais j’ai également régulièrement profité de la présence de Dieu. J’ai reçu l’illumination et la direction du Saint-Esprit, qui m’ont procuré un sentiment de stabilité et de joie indicible. Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à me comporter de manière plus humble dans mes interactions avec les autres, et j’ai cessé de me vanter de mes anciens postes dans l’armée ou de les utiliser pour me faire valoir. Peu importe qui pointait du doigt mes défauts, je commençais par obéir et je réfléchissais sur moi-même après. Je pouvais traiter de manière équitable les sœurs et les frères de l’Église peu éduqués et de faible rang, et je ne me considérais plus comme supérieur à eux. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, mes objectifs ont beaucoup changé et je suis devenu indifférent aux questions de statut et à la renommée, et j’ai cessé d’être limité et contrôlé par ces dernières. Lorsque j’ai vu des sœurs et des frères qui croyaient en Dieu depuis moins de temps que moi être élus comme dirigeants de l’Église, j’ai ressenti un peu de jalousie. Cependant, j’ai pu m’en détacher par la prière. Je ressentais de la honte en pensant au fait que je me débattais pour la renommée ou le gain ; j’avais le sentiment que cela était hideux et inhumain. À présent, ma femme et moi accomplissons nos tâches domestiques ensemble. Bien qu’elles ne soient pas prestigieuses, je me sentais satisfais et empli de joie. Mon fils croit désormais en Dieu Tout-Puissant, ce qui fait de nous une véritable famille chrétienne dirigée par les paroles de Dieu. Peu importe qui parle conformément à la vérité, nous écouterons cette personne. Même s’il y a une révélation de tempéraments corrompus, nous pouvons comprendre, faire preuve d’indulgence et nous pardonner les uns aux autres, et nous examiner conformément aux paroles de Dieu, qui ont rendu notre famille de plus en plus heureuse. J’ai le sentiment que c’est Dieu Tout-Puissant qui m’a changé, moi ainsi que ma femme, qui a sauvé mon mariage et ma famille et qui plus est, qui m’a sauvé de mon extrême corruption et a fait de moi, une personne arrogante, maléfique et souillée assoiffée de renommée, quelqu’un qui recherche la lumière et la justice, qui a de vrais objectifs dans la vie. Lorsque je lis ces paroles de Dieu, toutes sortes de sentiments s’éveillent en moi : « Depuis la création du monde jusqu’à présent, tout ce que Dieu a fait dans Son œuvre est amour, sans aucune haine pour l’homme. Même le châtiment et le jugement que vous avez vus sont aussi amour, un amour plus vrai et plus réel : cet amour conduit l’homme sur la voie droite de la vie humaine. […] Toute Son œuvre a le but de diriger les gens sur la voie droite de la vie humaine afin qu’ils vivent la vie normale de l’humanité, car l’homme ne sait pas comment diriger une vie. Sans cette direction, tu ne pourrais que vivre une vie vide, une vie sans valeur et privée de sens, et tu ne saurais pas du tout comment être une personne normale » (« La vérité intérieure de l’œuvre de la conquête (4) », dans La Parole apparaît dans la chair). Oui, sans le salut de Dieu, je n’aurais pas emprunté le bon chemin dans la vie ; je ne serais devenu que de plus en plus dégénéré, et je serais devenu une crapule répugnante destinée à être maudite par Dieu à la fin. C’est le justement jugement de Dieu qui m’a sauvé, et son impitoyable raffinement qui m’a changé. Ceci me permet de comprendre ce qui est hideux et ce qui est saint, ainsi que la grandeur, la beauté et la bonté de Dieu, ainsi que la cruauté et la méchanceté de Satan. Je ne suivrai plus jamais Satan et ne rechercherai que la vérité de tout mon cœur, je me libérerai de la corruption de Satan, et je vivrai une véritable vie humaine. Bien que j’aie vécu la souffrance de nombreux châtiments et raffinements, j’ai obtenu le plus précieux chemin de vie, ce qui m’a permis de renaître et de m’engager sur un vrai chemin dans la vie.

    Cette année, je suis retourné dans mon ancienne unité de travail pour m’occuper de certaines tâches administratives. J’ai vu que mes anciens collègues et mes anciens supérieurs avaient tous été promus. Lorsque mes précédents collègues m’ont vu, ils ont dit : « Si tu n’avais pas quitté l’armée, tu aurais déjà été promu. » Je suis resté impassible, et j’ai pensé : À quoi bon occuper une position élevée ? Si vous vivez sans objectif, sans direction ni sans rien qui ait un sens en tant que personne, mais que vous vous contentez de patauger dans ce bourbier du mal, n’est-ce pas là le type de vie le plus dégradant ? N’êtes-vous pas simplement les esclaves de Satan, ses jouets ? Vous finirez par subir la punition et le châtiment juste de Dieu ! Bien que je n’occupe pas un rang élevé, je ne regrette jamais mon choix, car j’ai enfin ressenti la paix et la tranquillité de cœur, ce qui constitue le vrai bonheur. Une vie humaine authentique ne consiste qu’à être la créature que l’on doit être, à obéir à Dieu et à l’adorer. Et ce n’est qu’ainsi que vous pouvez avoir un brillant avenir !

    Source : L'Église de Dieu Tout-Puissant

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